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Extrait ajouté par MadameRatou 2020-01-29T14:26:20+01:00

Petite, je n'arrêtais pas de mettre les pieds dans le plat, sans réaliser que mes questions étaient inconvenantes. Puis j'ai continué parce que je savais qu'elles l'étaient.

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Extrait ajouté par MadameRatou 2020-01-29T14:11:13+01:00

Elle n'était qu'une petite fille exhibée pour donner de l'espoir aux désespérés, de la force aux faibles, de la foi aux sceptiques.

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Extrait ajouté par Rozenn_P 2020-07-15T18:50:07+02:00

J'ai le sentiment d'assister à quelque chose de beau ; de tragique, bien sûr, mais de beau : l'amour d'un père pour son fils, dans son expression la plus extrême, qui se déverse dans un flot de larmes et s'élève vers le ciel dans ses cris de douleur.

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Extrait ajouté par Rozenn_P 2020-07-15T18:40:43+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Je sais que ce qu'il y a entre nous va bien au-delà de cela. J'aurais aimé Bram et Holly indépendamment de leur apparence physique.

(page 322, broché)

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Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2020-02-06T23:04:37+01:00

Le premier jour, personne n’y prêta attention. Il y eut peut-être quelques petits rires parmi les sages-femmes à la vue de tous ces bébés emmaillotés dans leur couverture bleue, sans une seule couverture rose. Séparément, les hôpitaux n’en auraient tiré aucune conclusion. Ils n’auraient pas pu deviner que ce jour tout bleu n’était qu’un début.

Le lendemain, on fronça les sourcils, perplexe, devant ces nouvelles vingt-quatre heures de bleu.

Rien que des garçons.

Assez déroutant. Mais l’on continua à penser qu’il s’agissait d’une pure coïncidence. Le chromosome Y se faisait plus expansif que d’habitude.

Le troisième jour, les médias signalèrent le fait à titre anecdotique. (« On vit vraiment dans un monde d’hommes. ») Ce fut ce qui attira l’attention générale. Médecins et infirmières réalisèrent que leur cas n’était pas une exception. Le bleu prenait le dessus. Pas seulement des hôpitaux entiers, ni des pays entiers, mais le monde entier.

Où était passé le rose ?

À raison d’environ deux millions et demi de naissances par semaine, dont la moitié de filles en temps normal, ce brusque déséquilibre ne pouvait pas être ignoré très longtemps. Les leaders mondiaux se réunirent avec les scientifiques les plus respectés pour tenter de comprendre ce qui se passait et discuter des mesures à prendre pour surveiller la situation. Il fallait trouver des méthodes éthiques – il n’était pas question de toucher aux Droits de l’homme. Voilà ce qui fut annoncé.

Au départ.

Mais ce qui n’avait été d’abord qu’un phénomène devint bientôt une menace pour la survie de l’humanité, nous poussant vers le seuil de l’extinction. Alors les gouvernements cessèrent de prendre des pincettes. Les femmes furent placées sous contrôle et opprimées comme elles ne l’avaient jamais été.

On leur imposa des tests obligatoires. Pour commencer, toutes les femmes enceintes furent soumises à une échographie pour permettre d’identifier le sexe de chaque enfant à venir. Puis, à mesure que le temps passait sans qu’aucune fille ne naisse, toutes les femmes de moins de cinquante ans durent subir des examens plus poussés pour tenter d’expliquer la cause de cette génération exclusivement bleue.

On encouragea les relations sexuelles – les dirigeants voulurent toujours plus de bébés, dans l’espoir que cela ferait réapparaître des filles. Et il y en avait : on les repérait in utero, flottant dans le liquide amniotique et donnant coups de pied et coups de coude dans le ventre de leur maman.

Pas une ne survivait.

Et ces cas finirent par disparaître, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus du tout de rose à signaler ni à perdre.

La science batailla pendant des années, sans découvrir la moindre explication. Et sans explication, pas de remède. L’avenir de l’humanité s’amenuisait au même rythme que l’horloge biologique de chaque femme en âge de procréer.

On ne renoncerait pas, déclarait-on au monde. On sauverait le genre humain. On trouverait un moyen.

Et les gens jouaient le jeu. Ils priaient, priaient tous leurs dieux pour se voir accorder la perpétuation de leur espèce. Longtemps, on eût dit qu’ils n’étaient pas entendus. Alors ils prièrent de plus belle, plus fort, en appelant désespérément à tout l’éventail des entités toutes-puissantes. Ils exhumèrent d’anciennes religions, en façonnèrent de nouvelles et continuèrent à marmonner avec ferveur leurs humbles litanies.

Puis, au bout d’un demi-siècle de manque, un miracle survint – et cela, ailleurs que dans un laboratoire scientifique.

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Extrait ajouté par MadameRatou 2020-01-29T14:11:57+01:00

L'égoïsme fait partie de notre nature. Notre sauveuse a du pain sur la planche.

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Extrait ajouté par Rozenn_P 2020-07-15T18:38:37+02:00

Toutes ces années passées à gérer cet endroit ont fait d'elle une femme froide, mais je suppose qu'il y a des fissures même dans la glace la plus épaisse.

(page 138, broché)

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Extrait ajouté par Lipette 2020-07-10T18:12:32+02:00

[...] Je balaye l'air des deux mains et la fenêtre revient aux éternels nuages d'orage de la réalité. Je reste là un instant à regarder ce que nous avons fait de cette planète. Quelle bande d'imbéciles. Voilà ce qui arrive en cinquante ans à un monde uniquement peuplé d'hommes, de générations de garçons sans espoir d'une vie future. Ils le détruisent. Evidemment. Trois guerres mondiales, et voilà ce qu'il reste.

Tout cela s'est passé avant ma naissance.

Avant celle d’Ève.

Le temps qu'elle arrive, voilà tout ce qui restait à sauver pour notre sauveuse. Je suis trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit avant Ève, mais j'ai lu des rapports datés d'avant E. Sans génération future pour hériter de notre monde, nous l'avons maltraité au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer.

La surconsommation d'énergies fossiles a accéléré le réchauffement climatique au-delà des prévisions les plus pessimistes. A cela se sont ajoutés les guerres et l'appât du gain. Ce que nous n'avons pas détruit nous-même, le climat s'en est chargé. << Les conditions climatiques les plus âpres écrivent l'histoire de notre planète >>, peut-on lire.

L'égoïsme fait partie de notre nature.

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Extrait ajouté par MadameRatou 2020-01-29T14:13:53+01:00

Mon père ne pose jamais de questions personnelles sans une raison précise. Il a toujours une intention cachée. Pour lui, une conversation est une expérience scientifique visant à obtenir le résultat désiré. Il doit juste trouver la bonne méthode pour y parvenir.

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Extrait ajouté par Verte_Emeraude 2023-12-28T16:53:13+01:00

- Je me demande simplement si on a raison d’ignorer le pouvoir de l’attirance des émotions, Ève, conclut-elle. La science a déjà échoué.

- On a sûrement fait des progrès depuis. Qu’ont-ils fait d’autre pendant toutes ces années ?

Mère Kimberley secoua la tête. Elle croit que je n’ai pas écouté, que ses propos sont entrés par une oreille et ressortis par l’autre, mais elle se trompe. Je les ai entendus, et ils n’ont fait que confirmer ma décision.

La science a souvent échoué.

Peut-être échouera-t-elle encore.

C’est ce que j’espère secrètement, parce que faire naître un enfant dans ce monde ne me parait pas être la chose à faire. Et allez savoir, peut-être est-ce précisément cette ingérence scientifique qui a poussé Mère Nature à nous faire disparaître.

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