Commentaires de livres faits par Goupilit
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Commentaires de livres appréciés par Goupilit
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TW : prostitution, viols, violences animales
Faith, 16 ans, travaille dans le salon de coiffure de sa tante pour subvenir aux besoins de sa famille. Lorsqu'une riche Nigériane lui propose du travail en Europe, elle accepte, même en sachant au fond d'elle-même qu'il s'agira de vendre son corps. Après une périlleuse traversée du Sahara et de la Méditerranée, Faith échoue sur les trottoirs de Nantes. Pour se libérer du pacte juju où elle a juré devant les esprits de rembourser la dette du voyage, elle doit enchaîner les passes toutes les nuits...
Je remercie grandement mon amie qui travaille aux éditions du Faubourg de m'avoir fait découvrir cette BD. Elle ne m'aurait pas attirée au premier abord, car je n'avais jamais entendu parler de cette traite pourtant gravissime.
La scénariste, Armandine Penna, est journaliste et a fait de longues recherches sur le sujet, à la rencontre de ces femmes nigérianes, pour retranscrire leur histoire et mettre en lumière le travail des églises, associations et travailleuses sociales qui les aident à s'émanciper en France.
Le parcours de Faith est époustouflant, avec des passages durs à lire, même si les illustrations de Diane Morel atténuent cette violence et représentent les esprits auxquels Faith croit lorsqu'elle est en phase de dissociation. L'histoire est très fluide à lire, avec des notes documentaires en fin d'ouvrage pour mieux comprendre ce phénomène.
Bref : une BD coup de cœur, une BD coup de poing, que je vous invite à lire si vous n'êtes pas trop sensibles à ces sujets.
Depuis quatre ans, Rory et Martha sillonnent la France à bord d'une Jeep déglinguée. Le monde s'est réorganisé entre les Morts, avides de chair fraîche, et les Vivants, établis dans des refuges ou des Villes-Mères. Alors que Rory pourrait survivre ainsi jusqu'à la fin des temps, sa santé s'aggrave, et Martha insiste de plus en plus pour qu'elles cherchent de l'aide...
Toi, Moi & l'Apocalypse est le roman lauréat du second concours d'écriture des éditions Auzou, il succède au thriller La Cage d'Emma Seguès. Quand j'ai entendu ce pitch de romance queer et de roadtrip dans un monde post-apo, j'ai immédiatement pensé au roman All That's Left in the World d'Erik J. Brown. Mais l'univers de Goodnight C. Lullaby a sa propre patte, entre humour, références geek et zombies en décomposition !
De bonnes idées sont mises en place, avec différentes communautés de survivants que les deux héroïnes rencontrent à travers l'Europe. Les flashbacks permettent de garder du rythme et d'apercevoir les prémices de cet amour déjà installé entre Rory et Martha. Mais j'avoue que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, malgré leur personnalité bien définie. Le style d'écriture ne m'a pas happée, j'ai eu du mal à visualiser certaines scènes, souvent à cause du pronom "elle" trop répété qui me forçait à relire pour comprendre qui faisait quoi.
Néanmoins, c'est chouette de voir une romance tout en consentement et de mettre en avant d'autres sujets comme l'anxiété généralisée, d'autant plus que le roman garde un ton très young adult et accessible, même si les zombies sont forcément décrits de façon un peu dégueu.
En bref, l'univers m'a plus intéressée que l'histoire des personnages, mais ce roman peut plaire à d'autres amateurices d'invasions de zombies !
Benjamiah, onze ans, ne croit pas en la magie, préférant de loin jouer aux échecs et construire des maquettes de bateaux. Il aide sa grand-mère à gérer la librairie familiale pendant que ses parents tentent de sauver leur mariage. Un jour, il reçoit un mystérieux colis : une poupée. La nuit, elle se transforme en singe capucin avec des boutons à la place des yeux et guide Benjamiah dans la cave de la librairie, jusqu’à une porte…
De l’autre côté, Benjamiah découvre Dedaleum, un monde labyrinthique aux lois étranges. Ceux qui s’éloignent trop de leur maison ne retrouvent jamais leur chemin. Les habitants se promènent tous avec une poupée, les cartes à jouer servent de monnaie, même les fruits et légumes ne sont pas les mêmes…
Benjamiah rencontre Elizabella, une adolescente de son âge au caractère bien trempé. Son frère jumeau, Edwid, a disparu. Il rêvait de devenir Cartographe et d’explorer le monde. Benjamiah en est persuadé : s’il aide Elizabella à trouver les Whisperwicks qu’Edwid a laissées derrière lui, le garçon pourra l’aider à rentrer chez lui…
Jordan Lees a imaginé là un monde foisonnant, à la fois merveilleux et effrayant, qui n’est pas sans rappeler les univers de Neil Gaiman ou de Tim Burton. Il dissémine ses explications pour que nous découvrions au fur et à mesure l’étendue de ce labyrinthe, comme Benjamiah, et que certains éléments servent plus tard dans l’intrigue. J’ai beaucoup apprécié le lien avec le mythe grec du Minotaure.
Benjamiah et Elizabella sont deux personnages complémentaires et agréables à suivre. La relation fraternelle avec Edwid, malgré son absence, est vraiment touchante.
Ce monde est régi par tellement de règles fantasques qu’il vaut mieux ne pas trop se poser de questions logiques… (n’empêche, comment s’approvisionne un libraire si personne ne peut pas se déplacer à plus de trois rues de chez soi ?)
L’auteur exploite ses idées jusqu’au bout, il en fait peut-être même trop parfois, avec un enchaînement de révélations sur révélations dans les derniers chapitres. Mais l’une d’entre elles m’a particulièrement émue.
La fin, même s’il reste quelques portes ouvertes, se suffit à elle-même et n’appelle pas à attendre désespérément le second tome. Néanmoins, j’en suis certaine, cette saga pourra devenir une lecture de référence pour de jeunes lecteurs d’aujourd’hui.
À Drakopolis, ville ultramoderne, les dragons servent aussi bien de bus scolaires que de ramasseurs de déchets. Mais ils sont surtout disputés par les différents gangs qui organisent des courses illégales...
Entre son grand frère qui travaille pour le gouvernement et sa grande sœur membre d'un gang, Abel n'est pas un collégien comme les autres : il est devenu agent double ! Alors, quand des dragons perdent le contrôle, il se lance avec ses meilleurs amis Roa et Topher sur la piste d'un gang qui trafiquerait l'ADN des créatures ailées...
Le premier tome de Battle Dragons était assez introductif, nous présentant cette ville originale où les dragons côtoient la technologie et notre jeune héros, Abel, qui apprenait à devenir pilote de dragon. Une fois cela mis en place, j'ai été totalement conquise par ce second tome, où action et révélations ne s'arrêtent pas une seconde.
Comme je l'espérais avec la fin du tome 1, cette suite questionne la condition animale à travers les dragons, qui font partie intégrante du fonctionnement de Drakopolis. Est-ce juste de les garder captifs de leur naissance à leur mort, de mener des expériences scientifiques sur eux ? N'ont-ils pas le droit d'être libres ?
La nouvelle dragonne d'Abel, Brazza, est touchante malgré son caractère de cochon car elle n'a pas eu une existence facile. Les relations amicales et familiales d'Abel sonnent aussi juste, même si elles peuvent être dysfonctionnelles parfois. On a aussi un peu plus de représentations queer dans ce tome, en plus du personnage de Roa, et j'ai quelques attentes qui se confirmeront peut-être dans le dernier volume.
Le style d'écriture d'Alex London est toujours plein d'humour, mais surtout cinématographique, je maintiens que son univers devrait être adapté sur grand écran ! Malgré quelques facilités scénaristiques, cette trilogie jeunesse véhicule de belles valeurs et je vous la recommande chaudement.
Après son roman Les Bras de Morphée, l’auteur Yann Bécu replonge dans l’univers de science-fiction qu’il a créé au scénario de Morpheus, bande dessinée illustrée par Francesco Trifogli qui est parue chez les Humanoïdes Associés.
Prague, fin du XXIe siècle. L’humanité s’est droguée au LAG (Like A God), un cachet qui décuple sa productivité. Effet à retardement : les cycles de veille et de sommeil ont été déréglés dans le monde entier. Pire, cette épidémie est héréditaire.
Dormir 20h par jour est devenu la norme. Les capitales européennes ont déclaré leur indépendance et se sont coupées du monde les unes après les autres. Désormais, il faut déclarer ses heures de sommeil au gouvernement. Ceux qui cherchent un remède doivent se méfier des trolls, des terroristes qui vénèrent le virus Morpheus.
Juliette, mercenaire, peine à joindre les deux bouts pour élever sa fille Chloé, qui n’a jamais vu la lumière du jour. Alors, quand le laboratoire de Prague est détruit par des trolls alors que le professeur Ivanov était sur le point de découvrir un remède, tous deux s’allient pour quitter la ville et s’aventurer dans le no man’s land européen, direction Berlin…
En seulement 112 pages, Yann Bécu et Francesco Trifogli ont réussi à construire un univers postapocalyptique réaliste et à faire naître une histoire complète qui fonctionne parfaitement.
Leur génie se manifeste dès les pages de garde : avant même d’entrer dans l’histoire, une double page illustrée par des coupures de journaux et des affiches publicitaires suffit à nous dépeindre tout le contexte de la pandémie du Morpheus.
Cette idée d’une épidémie de sommeil est exploitée jusqu’au bout. Bien sûr, de nombreux problèmes de société en découlent, Prague est devenue une ville ultra surveillée et militaire pour protéger la population fragilisée par son temps de sommeil. Dehors, c’est le no man’s land : la nature a repris ses droits.
Le scénario est brillamment ficelé, avec des personnages dont on comprend les motivations, même pour les “méchants” : les trolls et les militaires qui pourchassent Juliette. Les robots ont aussi une personnalité attachante, surtout Teacher, qui aide Juliette à élever Chloé.
Concernant le style graphique, cette BD est destinée à des adultes, mais elle n’est pas extrêmement violente.
Bref, Morpheus est un one-shot que je vous recommande chaudement !
Phénomène coréen à plus d’un million de lecteurs, Le Grand Magasin des Rêves est le premier roman de Lee Mi-ye. Traduit en français par Pierre Brisiou et Kyungran Choi, il est paru en début d’année aux éditions Picquier, spécialisées dans les littératures asiatiques.
Penny, jeune adulte vivant dans le monde des rêves, décroche un premier emploi au sein du prestigieux Grand Magasin des Rêves. Vous ne vous en souvenez pas au réveil, mais vous vous y rendez chaque nuit pour acheter les songes et les cauchemars qui animent votre sommeil…
Dans cette fabuleuse enseigne, Penny va découvrir un système économique et une relation aux clients en pyjama bien particuliers, et rencontrer de célèbres auteurs de rêves.
Le monde des rêves est un univers fascinant, peuplé de fées et autres créatures, qui nous donne envie de replonger en enfance comme un bon vieux film de Miyazaki. Pourtant, il est aussi régi par des règles qui rappellent notre propre monde !
À commencer par son système économique. Eh oui, le Grand Magasin des Rêves doit être rentable ! Les dormeurs paient en différé avec les émotions qu’ils ressentent au réveil, émotions cotées en bourse à la banque. Les auteurs de rêves, quant à eux, ne sont pas si éloignés des auteurs de romans qui nagent dans le monde de l’édition et des prix littéraires.
Ce qui fait aussi écho à nos existences, et qui m’a le plus touchée dans cette histoire, ce sont les tranches de vie des personnages.
D’abord, comment ne pas se reconnaître en Penny, notre héroïne ? Dès le premier chapitre, elle passe un entretien d’embauche auprès de Dollagoot, le fantasque patron du magasin. Les premières semaines, elle apprend à connaître son lieu de travail. Elle commet aussi des erreurs, mais son employeur est bienveillant avec elle, ce que tous les jeunes adultes n’ont pas la chance d’avoir lors de leurs premières expériences professionnelles.
Le livre est aussi parsemé d’histoires vécues par les dormeurs qui viennent se procurer des rêves au magasin. Je suis passée du rire aux larmes en compagnie de ces personnages. L’autrice s’empare avec justesse et sensibilité de thèmes universels – l’amour, le deuil, l’inspiration – et chacun peut s’identifier à l’un ou l’autre rêveur.
S’il n’y a pas réellement de fil rouge, hormis l’apprentissage de Penny, l’autrice rebondit habilement sur des éléments disséminés plus tôt dans l’intrigue pour aborder de nouvelles thématiques et créer de nouvelles aventures. Si je devais émettre un reproche, cependant, c’est qu’on ne connaît pas assez la vie des autres employés du magasin. Penny et Dollagoot sont attachants, mais les personnages secondaires m’ont laissée sur ma faim.
En bref, ce roman plein de tendresse est idéal pour tous ceux qui aiment rêver.
Qu’est-ce que l’Ombre ? Depuis combien de temps Moon y est-il enfermé ? Impossible de le dire. Accompagné de son fidèle compagnon Panpan et d’Arès, une mystérieuse cosmonaute qui ne parle qu’en proverbes, le jeune homme parcourt ce monde sans relâche et combat des monstres plus redoutables les uns que les autres. Et si ces démons reflétaient les tourments intérieurs qui l’habitent ?
On le comprend dès la quatrième de couverture : il est arrivé quelque chose à Moon dans le monde réel. Son but est d’échapper au rêve dans lequel il est coincé, mais pour cela, il doit s’entraîner et accepter son passé pour affronter la Reine, tel le boss final d’un jeu vidéo. Au fil des rencontres et des voyages, Moon nous délivre des indices sur ce qui l’attend au-delà de l’Ombre. Les personnages remarquent eux-mêmes les facilités scénaristiques et les absurdités qu’ils vivent, comme dans un rêve vide de sens. Pour un premier ouvrage, les illustrations de Nevan sont vraiment réussies pour retranscrire cet univers onirique.
La fin de ce manga a dépassé mes attentes. Non seulement on comprend ce qui est arrivé à Moon, mais en plus, même le monde réel n’est plus forcément celui que l’on connaît… J’ai été impressionnée par l’imagination du scénariste.
Cependant, en 200 pages, les personnages manquent un peu de profondeur pour qu’on s’attache à eux. Même si j’ai compris l’histoire tragique de Moon, elle ne m’a pas touchée plus que cela. Il y a beaucoup de scènes de combats, qui auraient peut-être pu être raccourcies pour accorder plus de place aux dialogues et aux émotions.
L’Ombre de Moon reste une belle découverte, et un pari osé dans le panorama éditorial français !
(Service de presse numérique via NetGalley)
Trois adolescentes, élues “boudins” de l’année dans leur collège, décident de prendre leur revanche et de rejoindre Paris à vélo en vendant... du boudin.
Adaptée d’un roman de Clémentine Beauvais, cette bande dessinée de Magali Le Huche est à la fois complètement déjantée et résolument féministe. Elle aborde des sujets importants comme la puberté, la grossophobie, les familles recomposées...
L’héroïne, Mireille, a un caractère bien trempé absolument incroyable ; elle dédramatise toutes les situations, mais au fond, elle est fragile aussi. J’ai juste été gênée par son “crush” sur un personnage qui a 11 ans de plus qu’elle, même s'il se comporte bien avec elle. Les deux autres filles, Astrid et Hakima, auraient aussi pu être plus développées car elles se retrouvent un peu éclipsées par Mireille.
J’ai encore plus apprécié l’histoire parce que le trajet en vélo part de Bourg-en-Bresse, et j’étais ravie de voir illustrés certains lieux que je connais bien (l’esplanade Lamartine à Mâcon, la roche de Solutré, l’abbaye de Cluny... et bien sûr des monuments parisiens).
Bref, cette BD est une belle découverte !
Nanna, 12 ans, et sa petite sœur Fride, 6 ans, vivent dans un bunker avec leur père. Dehors, le monde est mort et plongé dans un automne perpétuel. Leur mère, médecin, est restée en ville pour aider pendant la catastrophe et n'est jamais revenue.
En grandissant, les deux filles veulent sortir, explorer l'extérieur, mais il y a toujours un risque que des survivants malades ou mal intentionnés rôdent à la surface... Et puis, un beau jour, elles n'ont plus le choix. Leur père a besoin de médicaments et leur réserve de nourriture est à sec. Alors, Nanna et Fride s'aventurent au-dehors pour retrouver leur ancien appartement.
En littérature post-apo nordique, je n'avais pas été convaincue par le roman danois Après nous les oiseaux. Mais le résumé d'Automne m'a donné envie de redonner sa chance à ce genre. Et je suis complètement tombée sous le charme de la plume de l'auteur norvégien Jan Henrik Nielsen, empreinte de tendresse et de sensibilité.
Oui, pour un roman jeunesse, c'est contemplatif ; on ne croise que 8 personnages au cours de tout le livre. Mais j'ai été prise par ce récit du début à la fin. J'ai aimé suivre les jeux de Nanna et Fride pour tromper l'ennui dans le bunker, leur route à travers des paysages désolés, leurs rencontres qui font renaître l'espoir en l'humanité. L'histoire est portée par cette relation entre deux sœurs, par le regard de deux enfants sur un monde post-apocalyptique : l'une qui se souvient du monde d'avant, l'autre non, car elle n'était qu'un bébé et n'a connu que le bunker.
La fin était peut-être un peu trop facile, mais elle reste logique avec les éléments mis en place au cours du récit. J'ai envie de croire que Nanna et Fride auront la chance de grandir et vieillir dans un monde qui renaît de ses cendres.
Alice, 16 ans, en cache un lourd depuis son voyage scolaire en Écosse. Elle partageait un chalet avec quatre autres filles de son lycée, dont Tara, son ancienne meilleure amie devenue une véritable peste. Mais Tara a disparu. Après des recherches infructueuses, l'enquête a été close. Pourtant, Alice sait ce qu'il s'est passé... Va-t-elle le révéler ou garder ce secret pour toujours ?
Cruelles, ce n'est pas le thriller psychologique auquel je m'attendais. Je pensais que l'enjeu du roman serait de découvrir comment est morte Tara, mais pas du tout ! On l'apprend très vite par un flashback d'Alice, qui constitue pour moi la partie la plus haletante du livre. Sinon, on se focalise sur le présent, sur "l'après".
Comment gérer la situation ? Comment ces quatre filles s'en sortent-elles, alors que Tara est encore présente dans tous les esprits ? Il y a celles qui profitent que la reine du lycée ait disparu, et celles qui culpabilisent... Au fond, était-ce réellement un accident ? Une romance malsaine s'installe entre Alice et le frère de Tara, dont elle croit voir le fantôme. J'ai trouvé le développement des personnages réaliste, ils ne sont ni tous noirs ni tous blancs, et la fin m'a plu.
Cruelles reste néanmoins un roman ado, avec peu de suspense et des problématiques qui ne me touchent plus forcément à mon âge (même si j'ai à peine quitté le lycée). Je le recommande plutôt à des lecteurs et lectrices qui ont l'âge d'Alice ou moins, ce roman vous fera davantage frissonner à mon avis.