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Evelina



Description ajoutée par misty35 2018-03-13T14:00:55+01:00

Résumé

Publié anonymement en 1778, le premier roman de Fanny Burney Evelina suscita aussitôt l’engouement du public anglais, puisqu’il connut en un an quatre éditions successives. La critique unanime (Burke et S. Johnson en particulier), salua en elle l’héritière de Richardson et de Fielding, et souligna surtout ses dons pour la comédie, la verve de ses dialogues et son aptitude à brosser une galerie de portraits d’excentriques au langage savoureusement contrasté : une servante d’auberge à la vulgarité flamboyante, dont l’extraordinaire jargon s’oppose à la langue châtiée des aristocrates qu’elle prétend imiter ; les petits boutiquiers de la Cité dont l’avarice et les manières démentent les mêmes prétentions à l’élégance ; le duo d’un fat entiché de mode et d’une coquette alanguie ; la brutalité d’un capitaine de marine dont les farces s’inscrivent dans la meilleure tradition d’un roman picaresque ; les sarcasmes perpétuels d’une "bas-bleu" qui offensent le code de réserve féminine en vigueur à l’époque.

Fanny Burney emprunte la forme épistolaire des grandes œuvres de Richardson pour nous raconter l’entrée d’une jeune provinciale de dix-sept ans dans la haute société londonienne. L’intrigue progresse d’incidents cocasses en menues catastrophes, jusqu’au terme de ce voyage initiatique où l’amour et l’estime triomphent du préjugé de classe. On reconnaît là le thème auquel Jane Austen donnera une éclatante illustration dans Orgueil et préjugés quelque trente ans plus tard. Outre l’intrigue, on retrouvera chez la géniale disciple de Fanny Burney (à laquelle elle rendra hommage dans Northanger Abbey), cet art du dialogue, cette ironie feutrée et brillante qui nous font comprendre aujourd’hui pourquoi Mme de Staël vit en l’auteur d’Evelina "la première femme d’Angleterre".

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par coued 2013-10-21T16:17:40+02:00

LETTRE I

LADY HOWARD AU RÉVÉREND M. VILLARS.

Est-il rien de plus pénible, mon cher monsieur, pour un esprit bienveillant, que de devoir communiquer une nouvelle désagréable ? Il est parfois bien difficile de déterminer qui, de celui qui la donne ou de celui qui la reçoit, est le plus à plaindre.

Je viens de recevoir une lettre de Madame Duval. Elle ne sait plus du tout quelle attitude prendre. Elle semble désireuse de réparer les maux qu’elle a causés, et souhaite cependant que le monde la croit innocente. Elle rejetterait volontiers sur un autre la faute odieuse des malheurs dont elle doit seule répondre. Sa lettre est violente, quelquefois injurieuse, et cela envers vous ! – vous envers qui elle a des obligations plus grandes encore que ses torts : sa méchanceté impute à vos conseils tous les tourments de sa malheureuse fille, feue lady Belmont. Je vais vous rapporter l’essentiel de ce qu’elle m’écrit, car la lettre elle-même ne mérite pas votre attention.

Elle dit avoir toujours compté entreprendre un voyage en Angleterre, ce qui l’a empêchée de demander des informations sur ce triste sujet, puisqu’elle espérait l’éclaircir par ses propres recherches. Mais des affaires de famille l’ont retenue en France, d’où elle ne voit maintenant aucune chance de sortir. Elle a donc récemment mis tout en œuvre pour obtenir un récit fidèle de ce qui a trait à son imprudente fille. Le résultat lui donnant quelque raison de craindre que celle-ci n’ait laissé, sur son lit de mort, une orpheline en bas âge, elle ajoute fort gracieusement que si vous, chez qui, a-t-elle compris, l’enfant est placée, apportez des preuves authentiques de sa parenté, vous pouvez l’envoyer à Paris où il sera dignement pourvu à son entretien.

Nul doute que cette femme n’ait pris enfin conscience de sa conduite dénaturée. Son style prouve qu’elle est toujours aussi commune, aussi ignorante, que lorsque son premier mari, M. Evelyn, eut la faiblesse de l’épouser ; et elle ne s’excuse aucunement de s’adresser à moi, alors qu’elle ne s’est trouvée qu’une fois en ma présence.

Sa lettre a excité chez ma fille Mirvan un vif désir de connaître les motifs qui ont poussé Madame Duval à abandonner l’infortunée lady Belmont à un moment où la protection d’une mère était plus que jamais nécessaire à sa réputation et son repos. Bien que j’aie personnellement connu les parties concernées par cette affaire, le sujet m’a toujours paru trop délicat pour être abordé avec les intéressés. Je ne peux donc satisfaire Mrs. Mirvan qu’en recourant à vous.

En disant que vous pouvez envoyer l’enfant, Madame Duval cherche à vous rendre son obligé alors qu’elle est la vôtre. Je ne prétends pas vous donner des conseils : vous, l’unique et généreux soutien de cette malheureuse orpheline, êtes le seul et meilleur juge de ce qu’elle devrait faire. Mais je m’inquiète des ennuis et des difficultés que cette femme indigne pourrait vous créer.

Ma fille et ma petite-fille vous prient avec moi d’offrir mille affectueux souvenirs à cette charmante enfant, et de vous rappeler que la visite annuelle à Howard Grove que vous nous aviez jadis promise, a cessé depuis plus de quatre ans.

Je suis, monsieur, avec considération, votre très obéissante amie et servante,

M. HOWARD.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par JessSwann 2018-04-14T11:44:39+02:00
Bronze

Un classique que je ne connaissais pas mais que j'ai pris plaisir à lire. Le personnage d'Evelina est attachant, même si elle est naïve et godiche à l'extrême ( quelquefois on a juste envie de la secouer). La forme épistolaire est plaisante et j'aime la manière dont l'auteure réussit à refaire vivre les dialogues par l'intermédiaire de la narration d'Evelina. Cependant, je trouve que les personnages sont souvent assez outrés (en tous les cas vus par le prisme d'Evelina), les vulgaires le sont à l'excès, les libertins aussi.. Seuls réussissent à tirer leur épingle du jeu : Mr Villars ( le mentor qui a toute les apparences d'un saint) Evelina ( sans défaut hormis son extrême naïveté) et Orville dont on sent tout de suite qu'il est nettement supérieur au reste de la société... Du coup, je trouve que ça manque un peu de subtilité et que c'est vraiment bourré de bons sentiments... Cependant j'ai passé un bon moment

Ce que j'aime : la forme épistolaire, Evelina, la fin

Ce que j'aime moins : les personnages sont parfois outrés et il y a un peu trop de sentiments vertueux mis en avant, la qualité de la traduction absolument désastreuse

En bref : Un bon classique mais qui caricature parfois ses personnages et peut se montrer moralisateur

Ma note

7/10

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Date de sortie

Evelina

  • France : 2009-12-03 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 9
Commentaires 1
extraits 1
Evaluations 2
Note globale 8 / 10

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