Évidemment Martha

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J'ai ADORÉ ma lecture. C'est une lecture commune, et je crois que les autres lectrices détestent.

Mais ne partez pas, je vais essayer de vous convaincre.

Si vous aimez Sally Rooney, vous devriez aimer Martha. Et si ça n'est pas le cas... Vous allez l'aimer quand même.

Dans ce livre, nous sommes dans la tête de Martha et nous partageons avec elle toutes ses tergiversations.

Elle sait que quelque chose cloche, elle cumule les traitements, elle ne se sent bien que par courte période. Martha est pleine de contradictions, de complexité et pourtant tout ce qu'elle veut, c'est une vie le plus simple possible.

J'ai aimé la façon dont son traitées ses relations. Celle avec son (ses) mari.s, ce qui la pousse à dire "oui" quand toute son âme dit "non".

Celle avec sa sœur, qui reste finalement la plus saine des relation parce que c'est avec elle qu'elle fait le moins semblant.

Et puis il y a les parents, source inépuisable de raison pour faire péter un câble à n'importe quel enfant devenu adulte.

Martha est touchante, bouleversante. Elle veut juste être elle, savoir qui elle est. À 40 ans, elle veut enfin comprendre.

Ce livre est aussi drôle que dramatique, et j'ai passé un excellent moment.

De nombreuses longueurs et répétitions. Toutefois le personnage de Martha finit par être attachant. Je n'ai pas apprécié que le diagnostic enfin révélé au personnage soit remplacé par un tiret.

Je trouve que la maladie mentale est abordée avec justesse, Martha est agaçante mais aussi attachante et émouvante. Rien de larmoyant, au contraire il y a beaucoup d’humour (parfois noir). L’entourage et sa réaction plutôt bien retranscrit. Il y a quand même quelques longueurs et il m’a manqué un côté addictif. Ce livre ne plaira clairement pas à tout le monde.

Très très bon.

Je ne savais pas particulièrement à quoi m'attendre, si ce n'est que j'avais cru comprendre que c'était un peu dans la ligne des "unhinged women" que j'aime beaucoup. On suit la vie de Martha, une vie avec des hauts, des bas, mais surtout beaucoup de milieux. Les personnages - même secondaires - sont très bien construits, le scénario également. Mais ce que je retiendrais le plus, c'est le style d'écriture, que j'ai trouvé vraiment très très bon, qui est parfois d'une simplicité qui correspond exactement à ce qui est raconté et ça, c'est 20/20.

Par le biais d'une plume addictive et juste, Meg Mason réussit la prouesse d'aborder avec délicatesse et justesse le sujet des troubles psychologiques, les schémas autodestructeurs qu'ils engendrent et la façon dont ceux-ci sont perçus par ceux qui en souffrent, et ceux qui en sont les témoins.

A la fois grinçant, sensible, poignant et criant de vérité, plein d'auto-dérision, de dégringolades et d'espoir, c'est un roman qui parle non seulement à ceux qui souffrent de dépression, bipolarité, schizophrénie & cie, mais aussi à ceux qui les accompagnent dans ce quotidien en montagnes russes.

Evidemment, un coup de cœur.

C'est l'histoire de Martha une trentenaire mal dans sa peau qui semble souffrir de dépression chronique. On va rapidement découvrir sa famille et surtout sa soeur Ingrid dont elle est très proche. On va dans les premiers chapitres du roman retracer la rencontre entre Martha et son mari Patrick. Dès le début on comprend que le couple est séparé et on va vivre leur rencontre en ayant une partie flashback pour reconstituer le fil de leur histoire.

Martha va traverser pendant des années un désert médical sur sa pathologie, elle devient vite l'Insupportable auprès des siens mais sans réellement savoir de quoi elle souffre.

Cette maladie va détruire sa vie à petit feu car cela ne devient plus gérable au quotidien même pour les gens qui l'aime sincèrement.

Ce roman parle d'un sujet grave qui est la maladie mentale, psychique et psychologique. Mais il y a beaucoup d'humour chez Martha qui malgré tout dédramatise son cas et elle fait preuve d'une repartie exceptionnelle ainsi que sa soeur Ingrid qui m'a beaucoup faite rire et dont on a l'impression que sa vie se résume à enfanter.

J'ai été prise dans le tourbillon de l'histoire de Martha, je voulais comprendre ce dont elle souffrait exactement et comment elle allait voir le bout du tunnel. Son comportement si souvent incontrôlable et qui détruit ses relations est retranscrit de l'intérieur mais ce que j'ai trouvé intéressant c'est la perception pour le monde extérieur.

Il s'agit du premier roman de Meg Mason, autrice australienne et qui fait déjà un grand succès au travers le monde.

À l'âge de dix-sept ans, Martha a vu son monde intérieur basculer, sans vraiment comprendre pourquoi. C'est cet état qu'elle va devoir apprivoiser chaque jour du reste de sa vie, entre échec, rebond, amour et thérapie...

L'histoire de Martha est touchante et bouleversante. Elle se livre ici d'une manière sincère sur la dépression.

L'écriture est très linéaire, on y décrit le déroulement des actions avec recul et une aseptisation relative des émotions. On ressent beaucoup de souffrance, des non-dits par rapport à des comportements surprenants, inadéquats. On est entraîné dans un tourbillon troublant qui prend toute la place et dévore tout sur son passage.

Martha donne le sentiment de ne pas savoir ce qu'elle veut, d'être en décalage permanent. On se sent happé par ses humeurs insaisissables. Il y a un caractère insistant à vouloir se définir, se renouveler. Ses liens familiaux chaotiques prêtent beaucoup à sourire. La patience et la ténacité de Patrick sont sans cesse démontées, dans une partition sapée, faite de par cœur et de contretemps. Il y a de la nostalgie, du désaveu pour dire le handicap invisible.

On s'y perd un peu et c'est pourtant si bien exprimé. Un roman qui en dit long sur la maladie mentale et ses innombrables ondes de choc.

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Évidemment Martha, épreuves non corrigées – Mason Meg

Depuis quelques jours, je vous harcèle avec plusieurs chroniques de tout genre, de tout format. Je participe à un défi éloquent et différent : un Challenge NetGalley qui m’entraîne VERS d’autres horizons, un élargissement totalement d’horizons. 15 livres, du 5 mai au 5 juin 2022. Vous découvrirez sur La Passionnée de nouvelles chroniques. Laissez-vous séduire!

Dès son plus jeune âge, Martha se sent différente. Les médecins ne semblent pas savoir exactement comment diagnostiquer sa « maladie ». Plus elle grandit, plus ses particularités se définissent-croissent et la bouleversent.

« Avant, c’était un sujet de plaisanterie entre nous, le fait que j’oscille constamment entre les extrêmement et qu’il ne dévie jamais du juste milieu. »

Aujourd’hui, âgée de quarante ans, Martha est rédactrice de critiques culinaires humoristiques. Après un mariage difficile (son mari vient de la quitter), elle retourne vivre chez ses parents où elle tient l’occasion rêver de reprendre le contrôle sur sa vie. Mais, c’est à cet âge, ENFIN, qu’un médecin pose un diagnostic sur ses divers symptômes. Elle devra donc faire face à cette découverte et aux effets secondaires des médicaments… À la prise de conscience de sa vie, de son présent et futur, sans le soutien infaillible de sa sœur aimée.

J’ai eu beaucoup… énormément de difficulté à entrer dans l’univers de ce roman. Est-ce le côté psychologie et maladie mentale? La dépression cyclique et lourde de Martha? Le cynisme du texte? Est-ce le fait que cette histoire est davantage une fiction (on le réalise trop tard) qu’une vraie maladie?

Le personnage principal féminin est, certes, attentif aux autres, à l’écoute… mais totalement différente de ce qu’on imagine. Entre la bipolarité et schizophrénie avec une touche de dépression chronique, cela ne l’empêchera pas de « sombrer dans la folie ». Je l’ai trouvé limite, très, frustrante par moment. Elle est trop… oscillante. Trop culpabilisante. J’ai eu l’impression parfois d’avoir un … robot sous les yeux, puisqu’elle n’a pas été en mesure de remonter la pente. Je crois que, comme plusieurs, j’aurais aimé en savoir davantage sur les autres personnages, les voir d’une autre façon. Ou tout simplement en savoir plus sur Patrick. De plus, j’ai aimé que l’écrivain intègre au texte des éléments de notre époque : des GIFs, des émojis, etc.

Pour celles qui me connaissent savent qu’il y a toujours quelque chose que j’ai aimé dans ma lecture, cette lecture ne fera pas exception. Il y a tellement peu de romans sur les maladies mentales, alors Mason Meg a su utiliser sa plume avec fluidité afin de créer une histoire surprenante, entraînante et avec une touche de suspense singulière. Par ailleurs, j’ai aimé la relation qu’entretenait les deux sœurs. C’était magnifique.

Intrigante. Une histoire qui vous surprendra à bien des égards. Au fil de votre lecture, saurez-vous découvrir de quoi souffre Martha? Un récit avec une touche de suspense, d’humour, mais qui selon moi est un peu trop anodin.

Bonne lecture!

Merci pour ce service presse!

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Résumé:

Quelque chose ne tourne pas rond chez Martha, et depuis longtemps. Lorsqu’elle avait dix-sept ans, une petite bombe a explosé dans son cerveau et elle n’a plus jamais été la même. Et malgré toutes les consultations, thérapies sans fin et traitements hasardeux, elle ne sait toujours pas ce qui ne va pas… Pourquoi passe-t-elle des journées entières au fond de son lit ? Et pourquoi continue-t-elle à se mettre à dos des inconnus, et des proches, avec ses remarques cruelles et désinvoltes ?

Aujourd’hui, son mari l’a quittée et elle n’a plus nulle part où aller, si ce n’est dans la maison de son enfance, une maison bohème (délabrée) dans un quartier romantique (délabré) de Londres. Et rien d’autre à faire que retrouver sa mère, une sculptrice au talent confidentiel – et très alcoolique – et son père, un poète célèbre – bien que jamais publié… Mais comment survivre là-bas sans sa sœur dévouée, grande gueule, qui rendait tout ce chaos supportable pendant leur enfance, et qui est maintenant trop occupée ou trop fatiguée pour prendre soin d’elle ?

Peut-être qu’en repartant de zéro, Martha pourra écrire un meilleur dénouement pour son histoire ratée – ou découvrir que cette histoire n’est pas encore tout à fait terminée.

Il y'a peu de roman sur les troubles mentaux, où un personnage va nous expliquer son vécu, son ressenti, et c'est ce qui rend celui-ci attractif.

J'avoue que j'ai parfois été irritée par Martha, elle est malade elle n'y peut rien, mais son comportement avec les autres et quelquefois limite.

J'ai tout de même aimé cette lecture, c'est léger, sans prise de tête (pour le lecteur!!), et avec un peu d'humour.

Cette Martha pourrait faire penser à Bridget Jones, ses problèmes psychologiques en plus.

Je conseille ce roman qui permet de passer un bon moment.