Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 706
Membres
1 013 471

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par evounette

Extraits de livres par evounette

Commentaires de livres appréciés par evounette

Extraits de livres appréciés par evounette

Chapitre 5 : LE GOÛT DU PAIN GRILLÉ

Olympe

«… Un grand verre d’eau, voilà ce qu’il me faut.

Je lui tourne le dos, le vide d’un trait face à l’évier de la cuisine, réfléchis à une repartie mais je suis toujours troublée par son sourire lumineux, son petit air provocateur, son regard chaud alors qu’il me semble plutôt du genre à souffler le froid.

– Tu ne bois pas ton lait d’avoine, Constance ?

Non seulement, il se moque de mon petit déj, mais il continue à faire semblant de ne pas se souvenir de mon prénom. Je me retourne pour lui balancer :

– Je sais que ça fait beaucoup d’informations à retenir quand on n’a pas l’habitude de réfléchir mais répète après moi : « Nom de famille : Constant. Prénom : Olympe ».

– Profession : emmerdeuse.

Sur ces belles paroles, mon pseudo coloc quitte enfin la table de la cuisine, se dirige droit sur moi, assez lentement pour me donner un peu plus chaud encore, et attrape le tablier suspendu au crochet sur le mur, juste à côté de ma tête.

Il n’a pas que la couleur du pain tout juste grillé : sa peau qui me frôle en a aussi l’odeur, la douceur, la chaleur, la volupté. Je m’interdis de penser à son goût. De toute façon, je ne suis déjà plus en état de réfléchir. …»
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
Varenko s’interpose encore plus entre Connor et moi
— Tu devrais écouter ta sœur, monsieur le Confisor.
J’arque un sourcil. Exactement comme celui de Connor qui monte si haut sur son front que l’on dirait qu’il va disparaître sous ses cheveux presque rasés.
— Comment tu m’as appelé, connard ?
Varenko hausse les épaules. Lui, si timide, si introverti, hausse les épaules avec une telle nonchalance que cela frise l’insolence. Face à mon frère, il se paye même l’audace de bâiller ouvertement avant de reprendre :
— Confisor, Contusor, Constrictor… c’est pareil, c’est la même sonorité ! Puis, entre toi et moi, « Constrictor », ça fait un peu acteur porno gay, non ?!
Mon cœur s’arrête.
— Pour qui tu…
— VINCE, LA FERME ! hurle Connor en toisant l’haleine de chacal de son regard mauvais. On a affaire à un petit malin, visiblement. Et ça tombe bien, les petits malins, j’adore les bouffer en dernier. Ce sont mes desserts préférés, susurre-t-il à Varenko d’un ton faussement mielleux.
— Désolé, mec, je bouffe trop de sucres, tu risquerais de faire une crise de diabète, répond Varenko, hilare. 
Il regarde rapidement sa montre avant de claquer dans ses mains, lançant un regard presque désolé à mon frère et ses sbires.  Bordel ! Ça y est… Varenko devient fou !
— Bon allez, ce n’est pas que je m’ennuie à taper la causette à des fashionistas rouge pivoine, ajoute-t-il en montrant leur tee-shirt d’un coup de menton, mais nous sommes attendus. À plus tard, les frimeuses !
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 31-10-2021 par Tihema
Elle pince ses lèvres avant de laisser échapper un sourire. Ses cheveux lâchés sur des épaules suivent le mouvement de son corps gracieux. Son souffle caresse la peau de mon coup et j’en frissonne.
- Si j’ai bien compris, je n’ai pas le droit de te toucher c’est ça?
Je déglutis alors qu’elle fait tourner la chaise de bureau pour s’agenouiller devant moi. Mon regard accroche ses yeux qui brillent de malice tandis qu’elle ouvre la bouche.
- Laisse-moi te montrer qu’avec un peu d’imagination, on peut faire beaucoup de choses…
Ses doigts se posent sur le bouton de mon jean et …
Je me réveille en sursaut. Je tourne la tête de gauche à droite avant de me laisser tomber contre mon coussin. Ma chambre est déserte. Je suis seul dans mon lit. Mes doigts appuient sur mes paupières pour effacer les images qui peuplent encore mon esprit. Un rêve érotique… mettant en scène Roxy. Il y a un truc qui ne tourne pas rond chez moi. Ou c’est la faute de ce pari. Je ne vois que ça.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
date : 02-06-2020 par coco-coraliie
Les secondes passent à une lenteur éprouvante, puis enfin dans un silence lugubre, il tire.
Mais il a loupé sa cible. Pleinement effrayé, le cerf bondit et entame sa course pour nous échapper.
Mon guide lâche un " et merde ! " avant de baisser sa tête de dépit. Tout va vite. Très vite. Mais moi, je n'ai pas dit mon dernier mot.
J'arrache le fusil des mains de Kal, me relève et vise ma proie qui galope pour sa survie, avant de tirer à mon tour et de la tuer.
Le Cerf s'effondre un peu plus loin, tandis que mon compagnon de chasse se redresse sur ses pieds comme un diable en boîte.
- Nom de Dieu ! Lâche-t-il à priori ahuri.
Je détourne mon visage arrogant vers le sien, choqué qui me fixe et prend un gigantesque, énoooormissime plaisir à lui balancer:
- Maintenant, je vais me chauffer la pilule.
Et je les plante là, lui et ses couilles tombées au sol.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Quel est ton plan ?
- Je prends la chambre et Netflix, tu erres sur l'île pour passer en revue tes horcruxes cachés.
- Tu sais que pour créer un horcruxe, il faut avoir tué quelqu'un, n'est-ce pas ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +59
Bonjour, je m’appelle Clara, et je suis une française de 18 ans partie étudier le droit dans une fac de New York. J’ai toujours aimé la Big Apple, c’est pourquoi j’ai décidé de vivre dans cette ville tellement excitante.

Une ville excitante, oui, mais aussi très chère. Je suis obligée de vivre au sein du campus universitaire, car c’est beaucoup moins onéreux que de louer un appartement à Manhattan. Je partage ma chambre avec Jessica, une petite brune piquante de mon âge qui étudie la psycho et avec qui je m’entends très bien.

Tout de même, elle m’énerve un peu parfois. Surtout quand elle décide d’inviter des gens sans me demander la permission.

-Clara ? me dit-elle un beau matin. J’ai invité mon frère, il arrive ce soir tout droit de l’Ohio. Ca t’embête s’il dort ici ?

-Ici ? Tu veux dire… dans notre chambre ?

-Oui… S’il te plaît !

-Euh… j’avoue que ça me gêne beaucoup de dormir avec un inconnu dans notre chambre.

-Ca n’est pas un inconnu ! C’est mon frère !

-Ca reste un mec. Et puis en plus, je ne suis pas sûre que la fac accepte qu’il dorme ici.

-J’ai déjà vérifié avec le surveillant du dortoir. C’est OK.

Je la regarde en fronçant mes yeux noirs de métisse. Jessica est vraiment gonflée d’avoir demandé ça dans mon dos.

-Bon, très bien, mais ne compte pas sur moi pour faire la causette avec ton frangin ! J’ai des cours à réviser !

-Merci Clara, me dit-elle en français.

Le soir venu, quelqu’un frappe à la porte. Jessica se lève pour ouvrir, et là, je tombe des nues. Son frère est là, sur le pas de la porte, grand, musclé, avec des cheveux blonds cendrés coupés à la brosse et des yeux bleus à tomber par terre. Il ressemble à Brad Pitt quand il était plus jeune, à l’époque de Thelma et Louise…

-Hi, me dit-il tandis que je me lève pour me présenter.

-Hi…

Ma voix est peu assurée. Pendant qu’il me serre la main, je lève les yeux pour admirer son beau visage. Il porte une veste de football américain bleu marine, mais rien en-dessous. Ses pectoraux bronzés et surpuissants apparaissent sous la veste. Ils sont une invitation à la luxure…

-Je m’appelle John. Merci de m’avoir permis de passer la soirée ici, me dit-il tandis que Jessica me fait un petit clin d’œil.

-Il ne restera qu’une nuit, ajoute Jessica.

-Pas… Pas de problème, m’entends-je répondre d’une voix tremblante.

John pose ses affaires près du lit de Jessica, puis il retire sa veste. Je rougis en le voyant torse nu. J’admire son torse musclé, ses abdominaux en tablette de chocolat, ses biceps à l’arrondi parfait… Je n’ai jamais vu un garçon avec un corps aussi beau…

-Vous avez dîné ? demande-t-il tout en enfilant un t-shirt noir Nike.

-Non, répond Jessica. Tu as faim, Clara ?

-Oui… Je pourrais manger un petit quelque chose.

-Si vous voulez, je peux aller chercher à dîner au resto chinois en bas, propose John.

-Bonne idée !

Lorsque John s’en va, je me précipite vers ma coloc.

-Tu m’avais pas dit que ton frère était aussi canon !

-Héhé, à chaque fois que je le présente à mes copines, il leur fait de l’effet ! C’est drôle, ça…

-Ca m’étonne pas ! Il est tellement beau et musclé… On dirait un acteur !

-Oui, c’est vrai. Mais pas touche ! Il a une petite amie en Ohio, et il compte bien l’épouser d’ici quelques années. Et puis, sauf ton respect, Clara, je ne sais pas si tu serais son genre.

Je dévisage Jessica d’un air mauvais. Est-elle en train de dire que ma peau café au lait et mes longs cheveux noirs et frisés sont trop exotiques pour son frère ?

-Ton commentaire ne me plaît pas du tout, Jessica.

-Non, ne te méprends pas ! C’est juste qu’il a toujours aimé les filles blondes aux yeux bleu, des nanas élevées au maïs, des américaines pur jus, quoi !

Mon visage se décrispe peu à peu. Après tout, chacun ses goûts…

John revient et nous offre à chacune une petite boîte en papier remplie de riz au poulet délicieux. Nous mangeons en discutant de nos études respectives, de l’Amérique, de la France. John est le capitaine de l’équipe de foot de sa fac, mais c’est aussi un garçon très intelligent et sa culture générale m’impressionne grandement. Parfois, pendant que Jessica nous raconte sa vie, il plonge ses beaux yeux bleus dans les miens et il me regarde avec un petit sourire mystérieux.
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
- OK, primo, vous êtes une femme.
-Affirmatif, depuis ma naissance, Sergent-chef.
- Deuxio, vous avez une grande gueule.
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Christopher n’eût pas le temps de terminer sa phrase, car un inconnu fit ne entrée très remarquée dans la pièce. L’homme regarda brièvement les photos projetés sur le grand écran, puis il scruta de son regard acéré les soldats réunis dans la pièce. Freezer s’avança vars lui et l’apostropha :
- Vous ! que foutez-vous ici ?
Sans répondre, l’homme se dirigea droit vers Storm et Twister et demanda brutalement :
- Lequel de vous est Woody ?
Aussitôt, les deux frères se redressèrent tout en se consultant brièvement du regard.
- Pourquoi ? Qui est-vous d’abord ? s’enquit Twister.
- C’est vous qui étiez en Somalie en octobre 2013 ?
-
- A ces mots, Tycoon et Storm se raidirent imperceptiblement.
- C’est vous, n’est-ce pas ? c’est vous qui étiez retenue prisonnier à Hudur avec ma sœur ?

Christopher demanda sans ambages :
- Qui êtes-vous ? Et d’où tenez-vous cette information ?
- Je suis le lieutenant Matthew Wells, et je suis le frère d’Alyssandra. Dire que depuis deux ans Sandy croit que vous estes mort ! Qu’elle se sent coupable de la mort de son fameux Woody ! Quelle connerie !

Sentant son frère était sur le point de perdre son calme, Twister s’interposa :
- Stop ! on rembobine ! De qui parlez-vous, là ?
- De qui je parle ? Mais vous vous foutez de moi ? Et d’abord c’est quoi votre nom, Woody ? Votre vrai nom ?
- Je suis le lieutenant Joshua Blackwood et mon frère est le lieutenant-commandant Christopher Blackwood. Maintenant, à votre tour, qu’êtes-vous venu foutre ici, Wells ? le renseigna Twister.
- J’ai appris que votre équipe était chargée de libérer ma sœur et je voulais m’assurer que vous sachiez à quel point il est important de la ramener sainte et sauve.
- Brunette est votre sœur ? demanda Iceman, étonné.
- Oui, c’est ma sœur, mais c’est surtout la fille qui était avec lui à Hudur ! répondit Matthew en désignant Christopher.
L’officier de Blue commença à blêmir et répondit avec un soupçon d’incrédulité dans la vois :
- Non, ma codétenue est morte, Jessica a été tuée lors du bombardement.
- Jessica ? n’importe quoi ! vous étiez avec Sandy.
- Et d’abord, comment vous savez que j’étais à Hudur ?
- C’est simple ! votre fils est votre portrait tout craché.
- Que… quoi ? Mon fils ?
Matthew sorti son smartphone et montra la photo de son fond écran en énonçant :
- Vous avez les mêmes yeux.
Abasourdi, Christopher se laissa tomber sur une chaise, son regard passant frénétiquement du smartphone à l’écran géant où était affichée la photo d’Alyssandra.
- Ce n’est pas possible ! elle m’a dit qu’elle s’appelait Jessi et j’ai vu son corps à la morgue.
- Vous n’avez rien compris, Blackwood ! la plupart des gens appellent Alessandra Jessi, car c’est le diminutif de son nom de famille.
- Vous venez de dire que vous vous appelez Wells ! contre-attaque Tycoon.
- Moi, je m’appelle Wells. Mais Sandy s’appelle Jessiman, car elle porte le nom de notre mère pour éviter qu’on associe à notre père colonel.
- Jessi…JESSIMAN ? cria Christopher en bondissant sur ses pieds. Votre sœur s’appelle Jessiman ?
- Alyssandra Jessiman, oui. Pourquoi ?
A ces mots, les Seals commencèrent à s’agiter et à marmonner. Iceman demanda avec circonspection la confirmation de ce que certains à soupçonner :
- Est-ce que votre sœur, Sandy, est un de nos agents ?
- Oui ? C’est un opérateur du Black Squadron, pourquoi ?
- UN OPERATUER DU BLACK ? éructa Pitbull qui n’en revenait pas.
- Votre sœur sait… pour moi et Hudur ? demanda Storm d’une voix tendue.
- Non. On vient d’apprendre que Brickman lui a refilé un dossier falsifié. Sandy croit toujours que le père de sin fils est mort.
- Brickman sait la vérité à propos de ce qui s’est passé en Somalie ?
- A priori, oui.
- Oh putain, l’enfoiré ! je vais le massacrer ! grinça le lieutenant-commandant du Blue Squadron.
Il se retourna brusquement et sauta par-dessus une table avant de s’élancer vers la porte, mais Iceman et Twister le rattrapèrent avant qu’il franchisse le battant et le plaquèrent contre le mur. Ils durent se mettre à deux pour l’immobiliser.
- TU TE CALMES, Chris !
- LACHE-MOI, Josh : je vais lui faire bouffer son acte de naissance, à ce fumier !
- Pas question ! on règlera ça plus tard ! le plus urgent, c’est d’aller récupérer ta copine.
Iceman intervint à son tour :
- Ecoute ton frère, Storm ! Twister a raison !
On va d’abord exfiltrer la mère de ton fils et on s’occupera de Brickman après. Je te le jure qu’on va démêler cet imbroglio et qu’on aura le fin mot de cette histoire. Mais maintenant ce qui importe c’est que tu restes concentré sur la mission et qu’on arrive à récupérer ta brunette saine et sauve, OK ?
- OK ! mais je et préviens, Iceman, pas question que je reparte de Colombie sans elle ! et hors de question que qui que ce soit l’élimine !
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Reconnaissant Matthew Wells, Christopher marcha vers les véhicules mais, saisi par une subite appréhension, s’arrêta une dizaine de mètres avant d’atteindra la camaro. Paralysé par l’émotion, il fixait la petite tête qui émergeait des bras de la jeune fille. Voyant le Seal comme figé sur place, Matthew décida de prendre la direction des opérations. Il prit Benjamin des bars de Callie et s’avança vers le lieutenant-commandant du Blue.
- Voici Benjamin. Je suis désolé s’il est un peu farouche, mais c’est l’âge où les gamins ont peur des inconnus. Il ne vous connaît pas encore, Blackwood, alors…
La voix rauque d’émotion, Christopher répondit :
- Ce n’est pas grave, Wells. Je ne veux pas lui faire peur. Je… je veux juste le voie, le… le toucher. Au moins une fois.
La gorge serrée et les jambes flageolantes, le Seal s’approcha en tendant une main hésitant. Benjamin le regardait avec des yeux confiants – des yeux si pareils aux seins ! Christopher sentit son cœur chuter dans sa poitrine. Son fils ! Ce petit bonhomme était son fils ! Bon sang de son sang, la chair de sa chair. Et il était son portrait craché au même âge : il aurait pu être son clone tant la ressemblance était parfaite ! Du bout des doigts, il caressa en tremblant le jour du petit garçon, sentant la peau aussi douce que du velours sous ses doigts rêches. Il si fit violence pour ne pas arracher le bé é de son oncle et le prendre dans ses bras. Le soldat regarda intensément les traits du petit visage pour les fixer dans sa mémoire, puis avec un énorme effort de volonté, il s’écarta de l’enfant, non sans lui avoir caressé la tête auparavant. Redoutant de se laisser envahir par l’émotion, il adressa une rapide signe de tête à Matthew en guise de remerciement et tourna les talons pour rejoindre l’avion. Tout en marchant vers le C130 et ses hommes qui l’attendaient au pied de la rampe de chargement, Christopher luttait intérieurement pour ne pas céder à la tentation de se retourner. Il avait l’impression que ses jambes étaient de plus en plus lourdes, qu’elles pesaient des tonnes.
Quand Christopher commença à s’éloigner, Benjamin se mit à gigoter avec énergie dans les bras de son oncle. Devinant que le petit voulait qu’il le dépose par terre, Matthew s’agenouilla sur le bitume du tarmac pour le poser au sol. Aussitôt, le petit garçon s’élança vers le militaire qui lui tournait le dos, en titubant tout d’abord, puis e, marchant de manière plus assurée et de plus en plus rapide. Comprenant subitement ce que son neveu voulait, Matthew interpella Christopher :
- Blackwood ! regardez !
Au même moment, Hurricane et Iceman :
- Chris, tourne-toi !
- Storm, derrière-toi !
Surpris par toutes ces exclamations, Storm s’arrêta et se retourna brusquement. Son cœur s’emballa et sa gorge se contracta. Lorsqu’il vit son fils s’avancer vers lui en trottinant et en tendant les bras, il se débarrassa d’un geste rapide de sa CIRAS et tomba à genoux. Et quand le petit corps du bambin percuta son torse, il referma ses bars sur lui dans un réflexe possessif tout en enfouissant son nez et sa bouche dans le cou du petit garçon. Submergé par l’émotion, Christopher ne put retenir ses larmes. Benjamin se tortilla en gloussant dans les bras de son père quand celui-ci se mit à le couvrir de baisers maladroits. Lorsque le signal du départ retentit, Christopher eut dû mal à lâcher le petit garçon. Emu au-delà des mots, il sera le bébé contre lui et murmura :
- Je vais te ramener ta maman, mon bonhomme. Je te le promets.
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
— Toi, là ! Qu’est-ce que tu…
Elle s’immobilise. Elle vient de capter que je suis, cette fois-ci, réellement nu.
Ses yeux s’agrandissent, les miens aussi. Sa bouche s’ouvre dans un cri silencieux, la mienne aussi.
Puis elle tombe à genoux.
Qu’est-ce qu’elle fout, putain ?
Ne sait-elle pas que se mettre à genoux devant un mec, de surcroît nu, ça lui donne aussitôt des idées salaces ?! J’essaye tant bien que mal de brider les images déplacées qui me viennent en tête. Je ne suis pas un pervers, cependant, là, tout de suite, mon esprit s’emballe et, l’espace d’une seconde, j’imagine sa bouche sur ma queue, sa langue parcourant toute ma longueur, ses mains caressant mes… Stop ! Arrête tes conneries, Noszka !
— Tu fais quoi ? demandé-je, paniqué.
— Je remercie le ciel pour cette vision enchanteresse, rétorque-t-elle avec un naturel désarmant. Tu crois aux orgasmes visuels ? (Elle penche sa tête en arrière, les yeux fixés en l’air.) Moi, oui ! Je pense d’ailleurs que je viens d’en avoir un. Je vois des étoiles partout.
Par réflexe, mon regard suit le sien.
— C’est peut-être parce que tu contemples le plafond et qu’il y a des étoiles collées dessus ?
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
date : 22-01-2017 par Folize
Donc, quatre semaines. Incroyable ! Sara leva les yeux au ciel puis se pencha, s’exhortant au calme, et attrapa la copie du dossier psychiatrique posée sur son bureau.
« Vous aviez une prescription pour des antidépresseurs et des anxiolytiques. Exact ?
- Oui, mais…
- Mais quoi, capitaine ?
- Il les a perdus dans le déménagement, précisa « Saint Charles », angélique.
- Vous les avez perdus ? s’exclama-t-elle.
- Dans le déménagement. C’est ce qu’il vient de dire », rétorqua Jack Anderson.
Sara inspira. Ne surtout pas s’énerver.
Ils me testent, se répéta-t-elle comme un mantra.
« Donc, je résume : sur toutes les prescriptions qui vous ont été données, vous ne prenez plus que deux antidouleurs. Exact ?
- Affirmatif.
- Et l’infirmière à domicile, vous la faites venir combien de fois par semaine ?
- Aucune.
- Pourquoi ?
- Pour quoi faire ? » répondit Jack du tac au tac.
Reste calme, Sara, reste calme.
« Vous laver, vous habiller… son travail, quoi !
- Je me lave et je m’habille tout seul depuis que j’ai cinq ans. Par contre, j’aime bien avoir de l’aide pour me déshabiller… »
Le sourire s’était fait diabolique, le regard ouvertement provocateur. Sara ne put s’empêcher de répliquer, pour tenter de contrer cette insupportable arrogance :
« Et pour les changes ?
- Les quoi ? Oh, vous voulez dire les couches. Je n’en ai plus besoin. »
Sara attrapa son dossier. À aucun moment, il n’était fait mention qu’il avait recouvré le contrôle de la partie basse de son corps, en dessous de l’hématome. Elle en était certaine.
« Depuis quand êtes-vous… autonome ?
- Vous voulez dire, pour le popo ? questionna très sérieusement Charles, qui, se tournant vers Jack, répéta : Elle veut savoir pour popo. »
Elle faillit hurler au fameux Charles de se taire, mais la réponse laconique de son patient la laissa sans voix.
« Une semaine avant ma sortie.
- … Mais ça ne figure pas dans votre dossier !
- Tu as dû oublier de le leur dire, philosopha le dénommé Charles.
- Oui, j’ai dû oublier de le leur dire, confirma son complice.
- Et vous avez oublié autre chose ? interrogea Sara en se levant d’un bond.
- Quel genre ? fit-il innocemment.
- Des choses que vous seriez capable de faire ? »
Charles réfléchit sérieusement et demanda :
« Pour les infirmiers, ça doit être marqué, non ? »
Sara eut la nette impression de tomber dans un piège quand elle s’entendit demander :
« Quels infirmiers ?
- Ceux que j’ai assommés. Mais ça ne compte pas, c’était avant ma sortie.
- Oh, mon Dieu ! Et pourquoi les avez-vous assommés, au juste ?
- Ils ont voulu me mettre de force là-dedans, énonça Jack en désignant son fauteuil. Ils n’ont pas dit “S’il vous plaît”. Et puis j’en ai juste sonné trois.
- Le quatrième, il lui a cassé le nez. Sa tête ne lui revenait pas », précisa doctement Charles.
Le docteur Sara Preston se laissa retomber au fond de son siège et regarda le dossier. Une note manuscrite en rouge indiquait : Capable d’accès de violence. Sans blague !
Faisant appel à ce qui restait de son calme et de son professionnalisme, elle finit par se décider à demander :
« Je cherche à savoir si vous ressentez des signes d’amélioration. Si vous avez retrouvé des sensations, réussi à effectuer certaines choses depuis votre sortie de l’hôpital. Dites-moi, capitaine !
- Désolé, mais je n’ai pas l’intention de vous détailler ma vie sexuelle. »
Sara resta sur le moment sans voix, atterrée par la tournure de ce rendez-vous.
Avez vous apprécié cet extrait ? +9
« Oyez mes paroles et soyez témoins de mon serment, récitèrent-ils, emplissant d'une même voix l'obscurité croissante du bois sacré. La Nuit se regroupe, et voici que débute ma garde. Jusqu’à ma mort, je la monterai. Je ne prendrai femme, ne tiendrai terre, ni n’engendrerai. Je ne porterai de couronne, n’acquerrai de gloire. Je vivrai et mourrai à mon poste. Je suis l’épée dans les Ténèbres. Je suis le veilleur aux remparts. Je suis le feu qui flambe contre le froid, la lumière qui rallume l’aube, le cor qui secoue les dormeurs, le bouclier protecteur des Royaumes humains. Je voue mon existence et mon honneur à la Garde de Nuit, je les lui voue pour cette nuit-ci comme pour toutes les nuits à venir. »
Avez vous apprécié cet extrait ? +51


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode