Commentaires de livres faits par Ex-libris
Extraits de livres par Ex-libris
Commentaires de livres appréciés par Ex-libris
Extraits de livres appréciés par Ex-libris
Néanmoins, on retrouve l'élégance stylistique de Zweig, qui permet une lecture fluide. Peut-être son écriture convient-elle mieux aux romans courts et aux nouvelles. Le thème de la pitié dangereuse, en tout cas, ne nécessitait pas 500 pages.
Autre particularité : les personnages ne sont pas faits pour être appréciés, au contraire. Certains suscitent parfois une certaine aversion. Cohen dénonce l'hypocrisie des mœurs, et cela transparaît notamment au travers des réflexions de ses personnages et de leur comportement.
Si ce livre peut choquer aujourd'hui, c'est dans la mesure où il reflète la misogynie de l'auteur, et défend les tendances masochistes des personnages. Il est impératif de garder une certaine distance et d'accompagner sa lecture d'un second degré bien aiguisé. Pour autant, on ne peut nier le brio stylistique de Cohen (qu'il semble d'ailleurs clamer haut et fort avec ses chapitres sans ponctuation de plus de 30 pages !)
Si vous aimez l'humour noir et ne craignez pas les chapitres à rallonge qui vous font parfois perdre le fil, vous aimerez probablement Belle du Seigneur.
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman ; il faut reconnaître à Daphné du Maurier un véritable talent de conteuse pour installer un mystère malgré une histoire qui, au premier abord, pourrait sembler banale. Elle mène le lecteur lentement mais sûrement vers un dénouement inattendu, et nous tient en haleine du début à la fin.
Les interventions de Passemar (chef du service administration des ventes) mettent en perspective la pièce en créant une mise en abîme du théâtre, et invitent à concevoir un théâtre "total", libéré de toute contrainte. On ne peut s'empêcher de percevoir, au travers de ce personnage comme chez les autres, un écho à M. Vinaver lui-même.
La relation entre les personnages évolue aussi. On découvre de nouvelles facettes de leur personnalité.
Néanmoins, si vous comptez le lire, sachez que l'anglais est parfaitement accessible, même pour des personnes qui ont un faible niveau.
Le style est très fluide, presque oral, et donc facile d'accès, même pour les enfants.
Le fond de l'histoire, quant à lui , est construit selon un schéma assez classique : un enfant qui n'a pas connu son père, élevé par sa mère, et qui porte en lui un manque affectif et de confiance en soi.
Quant à la fin, elle laisse en nous une trace douce-amère, où le sourire se dispute les larmes. Une belle ouverture vers l'indépendance, à la fois du personnage et du lecteur.
C'est une histoire tellement poignante qu'on a l'impression de l'avoir vécue.
Elisabeth Gaskell ponctue ses chapitres d'extraits de poèmes ou de romans, toujours en accord avec l'histoire, et qui ajoutent une note poétique à son œuvre.
Enfin, un roman à lire pour tous les amoureux de l'époque victorienne.
Néanmoins, l'intrigue est prévisible, je n'ai jamais été surprise. Ce livre ne se démarque en rien des autres dystopies.