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-Dis donc, tu n'es pas en train de surfer sur des sites pornos, j'espère?

-Quoi? Mais pas du tout! protesta-t-il.

[...]

-Tu as l'air coupable, insista Nora.

-Je consultait mes mails.

Elle scruta Peter et remarqua que ses oreilles rougissaient, signe évident qu'il mentait.

-C'est ça, ouais, fit-elle avec un demi-sourire.

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Noa s’installa sur un canapé en face de lui et lui résuma tout ce qui s’était passé au cours des sept derniers mois, faisant cependant l’impasse, comme à son habitude, sur le fait qu’on lui avait greffé un thymus supplémentaire. En l’écoutant évoquer l’attaque de la propriété de Santa Cruz, Peter ressentit une pointe de jalousie familière.

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-Noa, ils arrivent !

Le ton pressant de la voix dissipa les dernières images du rêve, réduisant les coquelicots à une tache rouge. Noa fronça les sourcils et se força à ouvrir les yeux. Tout son corps lui semblait horriblement lourd et engourdi. Elle secoua la tête pour tenter d'émerger et distingua les traits de celui qui lui parlait.

- Fiche-moi la paix, l'implora-t-elle.

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Noa leva un sourcil sceptique. Leurs vêtements étaient rapiécés et, au cours des derniers jours, ils s’étaient seulement lavés dans des toilettes de station-service.

– Heureusement qu’il n’était pas assez près pour nous sentir, fit-elle remarquer.

Peter s’était déjà jeté sur l’ordinateur le plus proche. Il posa son sac à dos par terre, en sortit un disque dur et le déballa précautionneusement.

– Parle pour toi ! Moi, je sens très bon, rétorqua-t-il avant de faire craquer les articulations de ses doigts. Et maintenant, à l’attaque !

Noa secoua la tête et alla s’installer devant un autre écran. Elle sortit elle aussi un disque dur de son sac et le déballa à son tour. Ils avaient fabriqué des cages de Faraday de fortune avec du carton et du papier aluminium pour chacun des disques au cas où ils auraient été dotés de systèmes de géolocalisation. En principe, cette barrière métallique bloquait tout signal.

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Depuis que les médecins de Pike & Dolan avaient mené leurs expériences sur elle, Noa avait développé d’étranges symptômes qui affectaient en particulier son sommeil et son alimentation. Elle pouvait rester éveillée plusieurs jours d’affilée avant de littéralement s’effondrer. La nuit précédente, il avait eu toutes les peines du monde à la réveiller et avait craint pendant un instant qu’elle ait sombré dans le coma. Il n’avait pas osé lui dire qu’elle avait dormi pendant près de trente heures. Il s’était dit qu’il lui en parlerait une fois qu’ils seraient sur la route – si toutefois il se décidait à lui en parler.

Même lorsqu’elle était éveillée, Noa paraissait parfois quelque peu absente. Elle passait de longs moments le regard perdu dans le lointain et elle ne mangeait presque plus. Au début, Peter pensait que c’était parce qu’elle faisait le deuil de Zeke. Mais au fil du temps, son état lui semblait avoir empiré.

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Peter battait l’air de ses mains, tentant vainement de chasser la nuée de minuscules moucherons qui le suivaient depuis qu’ils avaient quitté la canalisation en béton. D’après ce qu’il en avait vu jusque-là, la vie en Arkansas à la mi-mai paraissait digne de figurer parmi les neuf cercles de l’enfer imaginés par Dante. Il régnait une chaleur moite et les insectes suceurs de sang pullulaient. Sans parler des sales types armés de fusils automatiques. Pour lui, ça méritait bien trois étoiles sur cinq dans le guide de voyage intitulé Sauve qui peut ! qu’il rédigeait mentalement.

Ils avaient garé leur dernier 4×4 à quelques kilomètres de la résidence. Ce n’était pas très pratique, mais l’expérience leur avait appris qu’en cas de fuite, il valait mieux avoir un véhicule planqué un peu plus loin. Quelque temps auparavant, ils avaient été obligés de revenir sur leurs pas, dans une zone qui grouillait de mercenaires, et il s’en était fallu de peu qu’ils ne se fassent prendre.

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Amanda ouvrit les yeux et fronça les sourcils, déconcertée par les dalles blanches du plafond au-dessus d’elle. Elle n’était pas dans sa chambre, à l’université, mais dans un de ces lits réglables typiques des hôpitaux.

Elle tourna la tête sur le côté : une perfusion était branchée à son bras droit et elle réalisa, horrifiée, que celui-ci était attaché au bord du lit. Elle tira sur la sangle en vain, puis essaya de se libérer avec sa main gauche, mais son autre bras était entravé aussi.

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Elle s’immobilisa en entendant un splash sonore. Elle baissa les yeux et réalisa qu’elle avait un pied dans l’eau. Autrement dit, elle n’était plus très loin. Elle se mit à longer la rive du ruisseau en évitant les parties trop boueuses où elle risquait de laisser des empreintes.

Après cinq minutes de marche, le cours d’eau s’élargissait en une petite rivière. Noa contourna un barrage de castors abandonné fait d’un amas de branchages empilés sur presque deux mètres de haut. C’était l’un des points de repère qu’ils avaient notés. Le tuyau devait se trouver à une quinzaine de mètres de là.

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Noa reprit sa course en espérant que les autres s’en tenaient au plan établi. Leur point de rendez-vous se trouvait à un peu plus d’un kilomètre de là, dans un gros tuyau en béton qui donnait sur un petit cours d’eau. Toutefois, s’ils ne parvenaient pas à semer leurs poursuivants, ils étaient censés ne pas s’en approcher. Le plan B consistait à rejoindre la voiture, garée quelques kilomètres plus loin.

Noa sentait déjà son énergie diminuer et son rythme ralentir. Elle était tellement fatiguée de devoir sans cesse courir. Chaque fuite précipitée était plus éprouvante que la précédente. À vrai dire, vu son état, elle n’était même pas certaine de pouvoir atteindre le point de rendez-vous.

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Peu après leur arrivée, Peter et Teo avaient pratiqué des ouvertures dans les cloisons pour pouvoir traverser les six appartements mitoyens. Le dernier possédait un balcon qui surplombait la forêt et il y avait une sortie de secours à côté de la porte d’entrée. Il aurait fallu un régiment entier pour couvrir toutes les issues du complexe – mais bien sûr, rien ne disait que Charles Pike n’avait pas justement envoyé un régiment à leurs trousses.

Noa se précipita pour rejoindre Peter et baissa la tête pour se faufiler à travers le trou. Elle se retrouva dans l’obscurité complète. Peter sur ses talons, elle se mit à avancer aussi vite et discrètement que possible en comptant ses pas. Il fallait en faire vingt en avant puis quinze sur la gauche pour accéder au passage donnant dans l’appartement suivant – ils avaient tout mesuré un peu plus tôt, avant qu’elle aille se coucher.

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