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Liste des extraits

La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.

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"Je t'aime !" articula Océrian, sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche, car il n'avait plus de souffle ni de voix.

Le visage d'Astréa disparut derrière des cristaux de givre , si semblables aux étoiles auxquels elle était destinée.

Océrian ferma alors les yeux, tout à la fois ébloui par les langues de feu et aveuglé par les tornades de cendre.

Il se laissa couler dans le sommeil, sans plus rien retenir, tandis que la tempête qui n'avait pas voulu l'emporter dans son enfance s'emparait enfin de lui.

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Il comprit que tout ce qui avait existé un jour entre eux était mort à jamais.

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La poésie, c'est un moyen magique de voyager sans bouger.

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L'espèce humaine s'éteignit un jour d'été, dans un monde où les saisons n'avaient plus de sens.

Le coeur du dernier Homo sapiens sapiens cessa de battre et l'espèce qui pendant des millénaires avait régné en maîtresse absolue disparut comme elle était apparue.

Le monde qu'elle laissa derrière elle en partant n'avait plus rien de commun avec celui qu'elle avait découvert en venant au jour.

Des forêts profondes d'où étaient descendus les ancêtres des humains,ne restaient que des touffes éparses au milieu d'un désert brûlant. Des rivières et des lacs où ils s'étaient abreuvés, ne demeuraient que des lits creux et secs. En érigeant des cités à l'échelle des géants qu'ils croyaient être,ils avaient levé des tempêtes plus colossales encore,dont les vents avaient fini par les terrasser. Après avoir acculé toutes les autres espèces vivantes aux confins du globe, ils avaient à leur tour été refoulés aux marges d'une Terre transformée en étuve.

La planète qui avait été le berceau verdoyant de l'humanité,puis son triste dépotoir, devint son tombeau ardent.

Le moment est venu d'écouter la fin des hommes.

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"- Peut-être que les humais sont une espèce irrécupérable, qui mérite seulement de disparaître Spoiler(cliquez pour révéler)comme l'a annoncé le Choreute, murmura Margane. A quoi ça sert de vivre puisque nous reproduisons toujours les erreurs du passé?"

Astréa médita ses paroles.

Pour terribles qu'elles fussent, elles étaient aussi étrangement apaisantes. Depuis le début de son voyage à travers les Dernières Terres, elle avait été confrontée au ressentiment et à la cupidité, au mensonge et à l'envie, au sadisme et à la barbarie. La haine était partout, si prompte à s'enraciner dans les cœurs, même lorsqu'ils n'aspiraient qu'à aimer...Spoiler(cliquez pour révéler) comme le sien et comme, peut-être, celui d'Océrian. Après avoir vu tant d'horreurs, après avoir vécu tant de désillusions, quelle foi pouvait-on garder en l'humanité? Est-ce qu'une planète définitivement débarrassée des humains n'aurait pas plus de chances de renaître un jour? _ p450

[...]

"- Cela sert à espérer, murmura-t-elle doucement à l'oreille de Margane.

- Que dis-tu?" fit cette dernière.

Les rayons rougeoyants du soleil déclinant, prêt à mourir pour aussitôt renaître, faisaient brûler ses fausses perles de chaque côté de son visage telles deux braises ardentes.

"Tu m'as demandé hier à quoi cela servait de vivre, si c'était toujours pour reproduire les erreurs du passé. Je crois que cela sert à espérer. Parce qu'il y a toujours une petite possibilité de corriger ses erreurs; il y a toujours une chance infime de se libérer du passé. Il existe mille raisons de désespérer de notre espèce, mais sa capacité d'amour les rachète toutes, puisqu'elle nous permet d'espérer."

Margane hocha lentement la tête.

"Comment disait la poétesse d'autrefois déjà?..., commença-t-elle. L'Espoir est cette chose à plumes qui se perche dans l'âme et chante un air sans paroles, et ne s'arrête jamais...

-...son chant c'est dans la Tempête qu'il sonne le plus doux" compléta Astréa. p470 (citation d'Emily Dickinson, Extrait du poème 314)

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Le moment est venu d'écouter la fin des hommes.

Là où s'achève leur longue histoire, commence le dernier de leurs chants.

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"Longtemps, j'ai sillonné les océans déserts.

Longtemps, j'ai recherché un ami d'infortune.

J'ai nagé sans relâche au bout de l'univers.

J'ai fouillé les grands fonds et les longues lagunes.

Je suis allé d'estuaire en fosse océanique,

J'ai traqué les courants jusqu'au lit des rivières,

Et j'ai raclé les bords des îles volcaniques.

Mais nul n'a fait écho à ma longue prière.

Ecoutez la chanson du dauphin solitaire.

Entendez votre fils, répondez-moi ma Mère…

Y a-t-il encore une âme animale sur Terre ?

Y a-t-il encore un cœur qui bat dans la mer ?

Je ne connaîtrai plus ni ami ni amante,

Moi qui suis le dernier d'un peuple condamné.

Je serai à jamais un cœur qui se lamente,

Et je m'éteindrai seul, ainsi que je suis né.

Ecoutez la chanson du dauphin solitaire.

Entendez votre fils, répondez moi ma Mère :

De mes frères et sœurs que les hommes tuèrent,

Ne reste-t-il aucun de tous ceux qui m'aimèrent ? "

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- C'est un peu fou de parler d'espoir quand on est au bord du gouffre, dit Margane, très doucement.

- Oui, c'est fou. C'est dément. C’est délirant. Mais surtout : c'est humain.

- Humain..., répéta Margane d'une voix songeuse. Un mot qui signifie le pire comme le meilleur. Un terreau où pousse les fleurs du mal comme les fleurs du bien.

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Margane avait raison : parfois, quand parlaient les yeux et chantaient les cœurs, les langues pouvaient se taire.

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