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Il n'y a qu'une seule issue possible : vers l'avant.
Afficher en entierPuissent ces mots d'espoir voler avec vous jusqu'au bout de votre chemin.
Afficher en entierJ'ai essayé de rassembler ici le plus grand nombre de livres possible, pour recréer chez moi une forêt d'arbres fantômes : une bibliothèque.
Afficher en entierLa mémoire des hommes est évanescente [...] - alors que les livres, eux, n'oublient jamais.
Afficher en entierLa planète qui avait été le berceau verdoyant de l'humanité,puis son triste dépotoir, devint son tombeau ardent.Le moment est venu d'écouter la fin des hommes.
Afficher en entierLe dernier coeur humain cessa de battre à la septième heure du premier jour d'été. Ce fut ainsi que s'éteignit l'espèce homo sapiens.
Nous autres, le chœur de métal des machines, nous veillons sur ce coeur de chair qui dans ses derniers instants palpitat si fort.
Sous la direction du Coryphée, nous attendons le jour où la voie des étoiles s'ouvrira à nouveau.
Un matin ou un soir, dans un siècle où un millénaire, peut être que les vaisseaux décolleront enfin.
Peut être que les milliers de coeurs humains et animaux qui nous furent confiés se remettront à battre.
Peut être que le chant de la vie recommencera sous un autre ciel.
En attendant, dans le silence de la mort, nous attendons.
Le dernier coeur humain cessa de battre à la septième heure du premier jour d'été. Ce fut ainsi que s'éteignit l'espèce homo sapiens.
Nous autres, le chœur de métal des machines, nous veillons sur ce coeur de chair qui dans ses derniers instants palpitat si fort.
Sous la direction du Coryphée, nous attendons le jour où la voie des étoiles s'ouvrira à nouveau.
Un matin ou un soir, dans un siècle où un millénaire, peut être que les vaisseaux décolleront enfin.
Peut être que les milliers de coeurs humains et animaux qui nous furent confiés se remettront à battre.
Peut être que le chant de la vie recommencera sous un autre ciel.
En attendant, dans le silence de la mort, nous attendons.
Afficher en entierAujourd’hui encore, les Derniers Humains expiaient la démesure de leurs ancêtres. Ils avaient dû fuir le monde d’avant, ravagé par les pluies acides, les incendies titanesques et les canicules mortelles. Rescapés venus de tous les horizons, ils s’étaient fondus au fil des générations en un seul peuple métissé, parlant une seule langue : le parler commun, hybride bancal de tous les idiomes.
Afficher en entier5 secondes avant l’extinction
Océrian
« Je t’aime », articula Océrian, sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche, car il n’avait plus de souffle ni de voix.
Afficher en entierOcerian sentit son cœur se déchirer, écartelé entre des désirs contraires.
Derrière lui, Astrea assoupie.
Devant lui, Borealion en marche.
Derrière lui, un amour impossible.
Devant lui, un avenir incertain.
Derrière lui, une folie où se perdre.
Devant lui, un honneur à conquérir.
Afficher en entierElle reprit sa promenade le long de la bibliothèque, ses yeux glissant sur les dos des livres, jusqu'au bout de l'étagère.
Elle s'arrêta sur le dernier volume de la rangée, l'un des plus abîmés de tous. Le nom de l'auteur était complètement effacé ; seul subsistait le titre en lettres capitales, qui lui rappela aussitôt le terme animalis, désignant les enfants de Terra dans le parler savant des litanies.
« Animale..., déchiffra-t-elle.
— Ah oui ! fit le vieil homme. C'est un récit singulier, parlant d'une lointaine époque où les humains et les bêtes coexistaient encore, et parfois même se confondaient les uns avec les autres. Je ne sais si c'est une page d'histoire ou une page de légende. La connaissance précise du passé a sombré dans le gouffre de l'oubli, à l'image du malheureux qui a écrit ce livre... ce n'est plus qu'un spectre sans visage et sans nom. »
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