Extinction

J'ai bien aimé ce livre, tout au long de l'histoire on se questionne sur qui a provoqué cette catastrophe et on apprend beaucoup de choses sur le survivalisme.

J'ai bien aimé cette lecture, tout au long de l'histoire on se questionne sur qui a provoqué cette catastrophe. Le personnage de Mike est intéressant, mais je trouve que tout les autres n'ont pas été assez développé.

WOW!!! Pour ceux qui aime les romans ou la survie est à l'honneur, vous allez être servis. Très rapidement j'ai été porté vers cette univers et je n'ai eu aucun mal à entrer dans la peau du personnage. On vois bien comment les hommes peuvent devenir des bêtes lorsqu'ils sont acculés au pied du mur et comment notre société ne tient qu'à un fil. Tempête de neige, Cyber attaque, menace de guerre, famine, cannibalisme, meurtre, tout y est.

je suis adepte des romans de survis. dans celui-ci pourtant, je n'ai pas trouvé mon bonheur. à la page 120, il ne s'était encore rien passer. 120 pages de blabla sur ce qui pourrait se passer s'il y avait une catastrophe et sur des échanges d'idées sur le sujet. trop long pour moi. j'ai besoin de plus d'action, de suspense... j'ai malgré tout persévéré. mais à la page 261, je n'en pouvais plus. on en revenait toujours à des discutions interminables entres les personnages sur des sujets tels que l'informatique. sachant que l'écrivain à travailler dans le domaine de la cybersécurité et la nanotechnologie informatique, ça peut se comprendre, mais ça rendait selon moi le livre plus lourd, surtout que je suis déjà pas très bonne dans ce domaine... bref, j'ai finalement abandonné et j'ai tourné les pages jusqu'au dernier chapitres. mais même encore là, la fin me semblait lourde....(pour ne pas dévoiler de détails) chaque ses goût. si vous aimez se genre de sujet, alors ce livre est pour vous.

Je m'attendais à une histoire de survie d'après le titre qui est, je trouve, un peu trompeur; mais j'ai été assez déçue au final par ce livre que j'ai lu jusqu'à la fin malgré tout. Hormis un personnage Spoiler(cliquez pour révéler)qui comme par hasard avait le matériel nécessaire pour affronter la situation et même un chalet pour pouvoir fuir la ville, j'ai trouvé les personnages plats et sans personnalité. De plus, l'histoire laisse les hommes prendre les choses en main, les femmes ne font globalement que suivre, c'est dommage, je trouve car je doute qu'elles restent les bras croisés dans ce genre de situation. De plus, le scénario est sans surprise. Bref, un livre qui se laisse lire mais sans plus.

Tout commence avec une petite famille ordinaire, avec ses petits problèmes, ses projets... Pour être exact, on va surtout suivre deux couples d'amis, même si le héros principal est le narrateur, Mike. L'histoire va peu à peu glisser vers une crise de plus en plus grave, qui va réduire la vie des protagonistes à une lutte pure et simple pour leur survie, alors même qu'il se trouvent chez eux, en plein cœur de New York.

Les tensions politiques entre l'Amérique et la Chine, les Iraniens ou les Russes ne sont qu'une toile de fond au début du roman. Jusqu'à ce que, en plein cœur d'une tempête de neige, une série de crises cause un black out total dans New-York. Plus d’électricité, plus d'eau, plus de nourriture. Les habitants se retrouvent complètement isolés dans la tempête sans aucun moyen de savoir ce qu'il se passe au juste.

La première partie du roman se concentre sur l'étage de l'immeuble dans lequel vivent le narrateur et sa famille. Tout le monde se sert les coudes pour conserver chaleur et nourriture, les choses les plus simples devenant vite mission impossible et source de nombreux ennuis. Le manque d’électricité rend impossible toute communication ou contact avec l'extérieur, le manque d'eau empêche de conserver un minimum d'hygiène, ce qui finit par provoquer des maladies et faire venir des parasites... J'ai vraiment aimé tous ces petits détails qui nous font bien prendre conscience à quel point ces choses que l'on a à disposition sans vraiment y penser peuvent cruellement nous manquer lorsqu'elles disparaissent. On ressent bien l'étrangeté de cet environnement. Le silence d'un monde sans bourdonnements électrique, l'obscurité dénuée de lumière artificielle, de veilleuses... Un monde où l'on ne peut se reposer sur internet ou sur son téléphone portable. Où personne n'est là pour arrêter les criminels, disposer des morts ou éteindre les incendies.

Le roman reste toujours très crédible dans les réactions des personnages, dans l'évolution de leur comportement à mesure que la situation empire. Si le narrateur et ses proches s'efforcent d'offrir leur aide du mieux qu'ils peuvent autour d'eux, la priorité reste tout de même de protéger leur propre vie et celle de leur famille. Les personnages pourront alors paraître égoïstes ou traîtres dans leurs décisions, ce ne sont pas des héros, juste des êtres humains qui ne peuvent pas risquer le sacrifice de leurs femmes et enfants pour des inconnus. Les personnages n'en perdent pas leur humanité pour autant et on assiste à de belles scènes d'entraide et d'esprit de groupe, le réflexe face à la détresse des autres est généralement de leur venir en aide. Malgré le chaos ambiant, les gens font des efforts pour continuer d'agir dans le respect des lois, tout le monde est déterminé à rester civilisé malgré les circonstances.

C'est, du moins, le cas jusqu'à ce que la faim commence réellement à se faire sentir. Car lorsque la nourriture commence à manquer, on assiste à un retour à l'état sauvage des new-yorkais, qui se trouvent vite réduits à leurs instincts primaires. Les plus touchés par la famine se comportent comme des animaux affamés et perdent toute raison. La faim semble réellement être l'ennemi de la civilisation, en ce qu'elle annihile toute raison, toute dignité et toute pensée pour autrui chez les gens.

Spoiler(cliquez pour révéler) Je ne suis pas sûre d'avoir beaucoup aimé le dénouement de l'histoire, le côté "fausse alerte" semble un peu trop dans la dénégation de tout ce qu'on a lu jusque là. Un peu trop "happy end" aussi, peut-être.

Mais globalement, Extinction est un très bon roman catastrophe raconté du point de vue de l'humain mais qui n'en néglige pas l'aspect scientifique de l'histoire pour renforcer sa crédibilité. Tous les ingrédients nécessaires sont réunis. Une menace réaliste et très bien expliquée : celle des cyberattaques et des dégâts considérables qu'elle peut causer à un pays entier. Des personnages psychologiquement fouillés, auxquels on s'attache beaucoup et qui se trouvent plongés dans des situations qui nous font trembler pour eux. Le tout donne une lecture où l'on ne s’ennuie pas, avec de nombreux rebondissements. Un roman marquant, qui se dévore et nous ébahit par la descente aux Enfers que vont vivre ces personnages comme vous et moi.

Alors que les fêtes de Noël approchent, la ville de New-York connaît un black-out total en même temps qu'une tempête polaire balaie les rues. Sans eau, sans chauffage ni électricité, la vie de Mike et de ses proches va devenir un véritable cauchemar.

J'ai découvert ce livre en surveillant les sorties du mois de novembre 2015 à la recherche d'un nouveau thriller à lire. Tout de suite, la couverture ainsi que le synopsis m'ont accrochée, alors je me suis lancée à l'assaut de ces 476 pages pour finalement me rendre compte, assez rapidement, que ce roman n'allait pas remplir le contrat.

Classé comme thriller dans un univers apocalyptique, Extinction ressemble davantage, pour moi, à un roman d'anticipation catastrophe.

Au fil des pages, on suit Mike dans sa descente aux enfers, à la recherche de solutions pratiques pour survivre et de coupables à fustiger. La déchéance de la ville comme celle des hommes est très bien abordée. L'auteur ne nous épargne d'ailleurs aucun détails : malnutrition, lutte contre le froid, manque d'hygiène, parasitage, épidémie, violences en tout genre ... Tout le spectre des situations et des émotions est utilisé, parfois à juste titre et parfois de façon un peu trop exagérée, artificielle, pour créer de l'action ou de la tension là où il n'y en a pas.

Les personnages sont assez réussis, en particulier celui de Chuck, l'ami complètement paranoïaque, qui cache, dans sa cave, tout un équipement de survie et qui est préparé à n'importe quelle éventualité. Très pratique, certes, mais quelque peu surfait ! En tout cas j'ai marché et c'est bien ce qui compte. D'ailleurs, c'est grâce à Chuck que le récit avance, faiblement, à coup de questions existentielles plus ou moins philosophiques.

Question style, celui de Matthew Mather est plutôt agréable et fluide. le récit est bien documenté et comporte quelques anecdotes intéressantes.

Pourtant, je n'ai pas apprécié ce livre que j'ai trouvé long, pas assez intense, incisif, à la limite du reportage de proximité un jour de catastrophe.

En bref, une petite déception pour moi malgré l'intérêt du questionnement de fond qui interpelle.

L'idée est bonne. Les informations sont prises afin d'être cohérent. Mais les personnages manquent d'envergure. Compte tenu de la gravité de la situation, on s'attend à un roman post-apocalyptique passionnant. Et bien non. On lit, on veut connaître la suite, on va jusqu'au bout, mais on reste sur notre faim, c'est le cas de le dire. On retient tout de même la leçon : Homme et Humanité ne sont pas forcément compatibles. Mais ça, on le savait déjà non ?

Je trouve que le titre en anglais, « Cyberstorm » reflète mieux le livre, de prime abord, qu’ « Extinction ». En effet la vie peut basculer à cause de cyberattaques combinées à une tempête de neige sans précédent!

Ecrit à la première personne, le livre n’en acquière que plus de réalité! Le fait de suivre ce groupe dans leur quotidien qui s’égrène, à chaque chapitre, on suit un jour de la survie, on ne peut que s’y attacher et ressentir leur désarroi, leurs interrogations. En effet les communications sont totalement coupées, Internet n’existe plus et le froid ne fait qu’accroître cette peur viscérale du manque de tout… et du tout permis… L’Homme est un loup pour l’Homme, prend ici tout son sens.

On sent que l’auteur a mis ses connaissances à profit pour ce livre et ne s’est pas contenté de nous ressortir un jargon trop scientifique qui aurait fait fuir plus d’un lecteur! Il a bien au contraire, mis l’être humain au centre de son oeuvre, qui prend ainsi tout son sens et laisse au lecteur une porte ouverte à ses questions et à des choix que lui pourrait faire.

On ne ressort pas indemne de ce livre! soit on décide que tout cela n’est qu’un bon et on tourne la page, soit on se pose des questions, qui nous ferons peut être réfléchir à deux fois face à nos comportements…

Un thriller sombre, anxiogène et terrifiant, adroitement mené par son auteur Matthew Mather qui parsème l’histoire de dialogues adroits entre les différents personnages.

Même si j’ai eu un moment de flottement au bout de 100 pages où je me demandais quand l’intrigue allait décoller, il m’a été difficile de poser ce livre qui pose la question de nos libertés individuelles et de la liberté en général.

Voici un roman fort intéressant, bien écrit et surtout bien renseigné sur tout l'aspect et les conséquences de possibles cyber guerre.

Nos personnages ici essayent tant bien que mal de survivre dans Manhattan sans eau ni électricité ni nourriture, le tout en pleine tempête glaciaire des épidémies et avec une femme enceinte et un enfant de bas âge permis eux, mais aussi un petit génie de l'informatique et d'autres.

On ne s'ennuie pas, malgré une certaine lenteur due à la situation, l'écriture est bonne et on voit que l'auteur maîtrise sont sujet sans en faire trop.

Si j'ai un petit défaut à citer, ce serait la fin qui n'était pas spécialement à mon goût. (Mais ça chacun conviendra par lui même de ce qui lui plaît).