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-Patton a commencé à essayer de convaicre sa naïade préférée de quitter l'eau pour se promener avec lui à terre. Elle se contentait de lui demander de la rejoindre dans l'étang, car quitter l'eau, pour elle, signifiait devenir mortelle. Leur jeu à durer trois ans. Il lui jouait des sérénades, lui lisat des poèmes, lui faisait des promesses sur les joies qu'ils auraient à vivre ensemble. Il montrait une telle sincérité et une telle persévérance que, parfois, elle regardait ses yeux pleins d'amour et hésitait.

Un jour de mars, Patton est devenu téméraire. Il s'est trop penché par-dessus bord et une naïade l'a attrapé par la manche pendant qu'il discutait avec sa favorite. Comme il était fort, il lui a résisté mais il a perdu l'équilibre. Deux naïades ont réussi à soulever la barque et elle s'est renversée.

Les naïades avaient ce qu'elles voulaient. Dans leur domaine, il n'était pas de taille à les vaincre. Etourdies par cette victoire si logtemps attendue, elles l'ont entrainé vers le fond de l'étang pour l'ajouter à leur collection de victimes mortelles. Mais sa favorite n'a pas pu le supporter. Elle s'était attachée à Patton, il l'avait séduite pa ses attentions et, contrairement aux autres, la perspective de sa mort ne l'amusait pas du tout. Elle a combattu ses soeurs et l'a ramené à la rive. C'est ce jour-là que j'ai quitté l'étang.

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Les deux enfants enlacèrent leurs grands-parents pour leur dire au revoir, puis montèrent dans la voiture. Grand-père fit un clin d'oeil à Kendra. Papa démarra.

- Vous avez passé de bons moments, ici, les enfants ?

- Oui, répondit Seth.

- C'était incroyable, ajouta Kendra.

- Vous vous souvenez combien vous étiez inquiets quand nous vous avons laissés ? dit Maman en bouclant sa ceinture de sécurité. Je parie que c'était beaucoup moins effrayant que vous l'imaginiez !

Seth et Kendra échangèrent un regard qui en disait long.

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Derrière les buisson, un grand moule à gâteaux pleid de lait attirait une nuée de colibris.

-Ils boivent du lait ? s'étonna Seth.

-Oui, mais ce n'est pas le problème. Goûte-le.

-Pourquoi?

-Tu verras.

-Tu l'as goûté, toi?

-Oui.

-Et alors?

-Je te l'aidit, goûte-le et tu verras.

Kendra regarda avec curiosité son frère s'agenouiller près du plat. Les colibris s'envolèrent. Seth plogea un doigt dans le lait et le mis dans sa bouche.

-Il est super bon, et sucré.

-Sucré?

Seth baissa la tête et posa les lèvres à la surface dulait.

En se redressanr, il s'éssuya la bouche.

-Oui, sucré et crémeux, mais un peu chaud.

Alors qu'il regardaitau-delà de Kendra , les yeux lui sortirent soudain de la tête. Il sauta sur ses piedsen criant et en pointant un doigt devant lui.

Kendra se retourna. Elle ne vit qu'un papillon et deux collibris. Elle regarda de nouveau son frère. Il décrivait des cercles, portant les yeux dans tous les coins du jardin, l'air perplexe et stupéfait;

-Il y en a partout!s'exclama-t-il, captivé.

-Quoi?

-Regarde! Des fées!

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Des accidents sont survenus par le passé. En général, ils arrivent aux gens qui s'aventurent là où ils ne le devraient pas ou qui se mêlent de choses qui les dépassent. Si vous respectez les règles, vous n'aurez rien à craindre.

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Les fondements de la loi sont méchanceté pour méchanceté, magie pour magie, violence pour violence. Les créatures fabuleuses ne vous causeront pas d'ennuis les premières, sauf si vous enfreignez les règles, vous exposant ainsi à leur vengeance. Si vous les harcelez, elles vous harcèleront. Si vous leur faites du mal, elles pourront vous en faire. Si vous utilisez la magie contre elles, elles utiliseront la magie contre vous.

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Est-ce que la vie était ainsi? se demanda-t-elle. On pouvait regarder en avant vers l'avenir ou en arrière vers le passé, mais le présent bougeait trop vite pour qu'on puisse le saisir. On y arrivait quelquefois, peut-être, mais ce jour-là pas du tout. Ce jour-là, ils roulaient sur une autoroute sans fin à travers les collines boisées du Connecticut.

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Est-ce que la vie était ainsi? se demanda-t-elle. On pouvait regarder en avant vers l'avenir ou en arrière vers le passé, mais le présent bougeait trop vite pour qu'on puisse le saisir. On y arrivait quelquefois, peut-être, mais ce jour-là pas du tout. Ce jour-là, ils roulaient sur une autoroute sans fin à travers les collines boisées du Connecticut.

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Un pain rond était posé sur la table. Il était à la fois blanc, noir, marron et orange. Pendant que Léna en coupait une tranche, Kendra prit une autre gorgée de chocolat.

—     Avec les ingrédients que j'ai laissés dehors, je pensais qu'ils confectionneraient une tarte brouillée, dit la gouvernante. Mais leurs pains bigarrés sont tout aussi bons. Goûte.

Elle en tendit une tranche à Kendra.

—     Ils ont magnifiquement réparé le vase, remarqua l'adolescente. Et la table est parfaite.

—     Elle est même mieux qu'avant, acquiesça Léna. J'aime bien sa nouvelle surface biseautée. Les brownies connaissent leur affaire

Kendra inspecta la tranche de pain. La mie était aussi colorée que la croûte. Elle en prit une bouchée. La cannelle et le sucre dominaient. Avidement, elle mordit de nouveau dans la tranche : cette fois le pain avait un goût de confiture de cassis. La bouchée suivante avait un goût de chocolat avec une pointe de beurre de cacahuète, et celle d'après évoquait un flan à la vanille.

—     Tant de saveurs différentes ! s'exclama-t-elle.

—     Oui, et elles ne jurent jamais entre elles, dit Léna en mangeant à son tour.

Les pieds nus et les cheveux en bataille, Seth entra dans la pièce.

—     Bonjour, dit-il. Vous prenez votre petit-déjeuner?

—     Il faut que tu goûtes ce pain bigarré, déclara Kendra.

—     Dans une minute, répondit-il. Je peux avoir une tasse de chocolat?

Léna le servit.

—     Merci. Je reviens tout de suite. J'ai oublié quelque chose.

Il s'éloigna à vive allure tout en buvant son chocolat.

—    Il est bizarre, observa Kendra en prenant une bouchée qui avait un goût de banane.

—    Si tu veux mon avis, il mijote quelque chose.

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—    Vous voulez de l'aide ? demanda Kendra.

—    Volontiers.

Kendra attrapa l'autre bout de la table, qu'elles posèrent dans un coin de la grande cuisine. D'autres objets cassés étaient entassés là, y compris le vase en céramique brisé que Kendra avait remarqué plus tôt.

—    Pourquoi vous entassez tout à cet endroit ?

—    Parce que c'est là que viennent les brownies.

—    Les brownies ?

—    Viens voir.

Léna conduisit Kendra à la porte du sous-sol et lui montra une autre petite ouverture de la taille d'une chatière.

—    Ces lutins ont un clapet spécial pour entrer dans le sous- sol, et ils passent par là pour pénétrer dans la cuisine. Ce sont les seules créatures magiques à avoir le droit d'entrer dans la maison à leur guise. Les entrées des brownies sont protégées magiquement contre toutes les autres créatures de la forêt.

—    Pourquoi vous les laissez entrer ?

—    Les brownies sont utiles. Ils réparent les choses et en fabriquent. Ce sont de remarquables artisans.

—    Ils vont réparer les meubles cassés ?

—    Oui, et s'ils le peuvent, ils les amélioreront.

—    Mais pourquoi ?

—    C'est dans leur nature. D'ailleurs, ils n'acceptent aucune récompense.

—    C'est drôlement gentil ! dit Kendra.

—    Ce soir, rappelle-moi de laisser de la farine, des œufs et deux ou trois autres ingrédients dehors. Tu verras, demain matin ils nous auront préparé un bon dessert.

—     Quel genre de dessert ?

—     On ne le sait jamais à l'avance. On ne leur demande rien de précis, on laisse les ingrédients dehors, et on découvre ce qu'ils en ont fait.

—     C'est super !

—     Quoi que tu mettes à leur disposition, ce qu'ils inventent est toujours délicieux.

—     Il y a tant de choses que j'ignore sur Fablehaven, dit Kendra. Le domaine fait quelle taille, exactement?

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—     Aucune de ces créatures n'est bonne, en tout cas pas de la façon dont nous voyons le bien. Aucune n'est inoffensive. La morale est propre aux mortels. Les meilleures créatures qui sont ici ne sont simplement pas maléfiques.

—     Les fées ne sont pas inoffensives ? demanda Seth.

—     Elles ne sont pas enclines à faire du mal, sinon je ne les accepterais pas dans les jardins. Je suppose qu'elles sont capables de faire de bonnes actions, mais pas pour ce que nous appellerions de bonnes raisons. Prenez les brownies, par exemple. Ce sont des lutins qui réparent tout, mais ils ne le font pas pour aider les gens. Ils réparent les choses simplement parce qu'ils aiment ça.

—     Est-ce que les fées parlent ? demanda Kendra.

—     Elles ne parlent pas beaucoup aux humains.

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