Commentaires de livres faits par Facettes
Extraits de livres par Facettes
Commentaires de livres appréciés par Facettes
Extraits de livres appréciés par Facettes
Nous sommes des locataires de la terre tout comme nous sommes les locataires de notre corps.
La méditation est le plus noble des placebos.
Mais j'ai retenu la leçon ce que je cherche à exporter du dehors, je dois le découvrir au cœur du silence. S'épancher ne libère pas, c'est ailleurs qu'il faut trouver une véritable consolation.
Ce que tu décris, nous le faisons tous, quand nous sommes bousculés, pressés, lassés aussi parfois. Des gens viennent nous voir, ils commencent à parler, on imagine à l'avance comment leurs phrases vont finir, ce qu'ils veulent nous dire, et on va leur donner des réponses qui peuvent être pertinentes, mais sans les avoir vraiment écoutés. On n'a cependant fait que la moitié du boulot, parce que, quand l'autre nous parle, il ne veut pas seulement obtenir des réponses, il veut sentir de la présence, de la fraternité, de l'affection.
Pour cultiver la bienveillance, il faut commencer par être conscient que, fondamentalement, nous redoutons de souffrir et aspirons au bonheur. Cette étape est particulièrement importante pour ceux qui ont une image négative d'eux-mêmes, ou qui ont beaucoup souffert et estiment qu'ils ne sont pas faits pour le bonheur. Ceux-là doivent d'abord apprendre à être tolérants et bienveillants envers eux-mêmes.
Les pères du déserts avaient coutume de rappeler que, plus nous faisons cas de nous, plus nous souffrons. Et le défi consiste précisément à assumer ce paradoxe : prendre grand soin de soi, respecter son rythme propre, tout en se libérant de ce petit moi qui nous rend dingue.
Avec une joie apaisée dans le cœur,
la mort d'Adrien a été ma plus grande douleur,
et ma plus merveilleuse grâce.