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- N'oublie pas d'où tu viens, Nahel. Ce que j'ai guéri en toi, je peux aisément le détruire.
La souffrance ne s'est jamais estompée, si seulement il savait...
- Tu m'as plus bousillé qu'aider.
Il me contemple avant de répondre :
- Tout était déjà pourri, fils. Ta fleur est trop fanée pour l'abreuver d'une moralité hypocrite. Peu de gens t'auraient accepté en le sachant. Moi, je l'ai fait. Je t'ai accueilli dans mon monde, en t'offrant comme cadeau un toit et un lit, surtout une famille. Ne gâche pas tout ça.
- J'en avais déjà une, murmuré-je d'une voix chevrotante et hésitante.
Il ricane, me relâchant brutalement.
- Les vidéos que j'ai récupérées sont la preuve que non, Nahel. Qui pourrait aimé un égaré mille fois profané ?
Afficher en entierJe n’ai jamais eu peur de la mort. Elle m’a réchauffé un petit coin quelque part en enfer. Il y a longtemps qu’elle scande mon prénom et qu’elle prépare mon arrivée.
Afficher en entier— Votre enfant est le plus magnifique des hommes que j’ai eu la chance de rencontrer durant mon existence entière. Il possède une âme si parfaite que ça m’achève de devoir essuyer les larmes que vous pensez être en droit de lui dérober. Vous lui prenez tellement sans jamais rien lui rendre, vous subtilisez sans jamais offrir. Je l’observe qui s’agenouille face à vous, dénué de fierté, destitué de sa dignité, écrasé par vos reproches et je me questionne sur la profondeur de votre amour pour lui. J’ose parfois espérer que vous en ressentez au moins un minimum parce qu’il vous confie l’intégralité de son être et qu’à moi, il ne laisse que des miettes. Si vous tenez juste un petit peu à lui, permettez-moi d’être son foyer les jours d’orage, son manteau quand il pleut et son roc lorsque la tristesse l’assaille.
Afficher en entierC’est con d’aimer au point de s’oublier. D’adorer jusqu’à ne plus savoir comment marcher. De ne plus comprendre si je suis en train de m’engouffrer ou bien de vivre. J’ignore s’il y a une bonne manière de prouver ses sentiments à sa moitié, mais je veux tenter d’y parvenir parce qu’elle le mérite et que, sans elle, j’ai conscience que je ne peux plus respirer.
Afficher en entierJe ne panique pas, elle va me rejoindre, c’est une certitude. Ma sœur est faible et stupide. Je l’aime, je suis fou amoureux d’elle, mais ça ne m’aveugle pas pour autant. Elle n’a pas non plus choisi mon camp et m’a abandonné à cause d’un prétexte absurde. Je suis prêt à agir, à faire en sorte que ça ne se reproduise plus jamais et qu’enfin, elle sache que l’unique direction possible dans sa vie, c’est celle que j’emprunte. Oui, j’ai ouvert les yeux. Elle ne partira plus jamais.
Afficher en entierJ’ai besoin de me concentrer afin de ne pas précipiter les choses, je manque d’air. Ce n’est pas négatif, au contraire, elle aspire tout ce que je suis. Je lui cède mon être sans restriction, je lui confie tout de moi. Qu’elle prenne ce qu’elle souhaite, de toute façon, je suis né pour l’aimer.
Afficher en entierSi je te disais « je t’aime » pour te retenir, je mentirais encore. Ce mot est trop faible et lâche, il ne signifie pas le quart de l’adoration que je te voue en permanence. Je suis à toi, et tu es à moi.
Afficher en entier- Pourquoi me remercies-tu ? insisté-je.
- Tu viens de me prouver que nous ressentions des intempéries similaires. Mes orages grondent fort, se languissant que ta foudre les rejoigne. Je vais continuer à m’accrocher aux espoirs que tu m’as cédés ce soir.
J’hésite entre fuit ou la demander en mariage dans l’instant. Même si la seconde solution est ma préférée, la réalité est plus sécurisante.
Afficher en entierIl y a de l’amour dans chaque haine, et de la haine dans chaque histoire. La nôtre est certainement la plus torturée de toutes, mais elle nous définit elle ne terminera peut-être pas comme un conte de fées, mais on se l’appropriera. Peu importe, nous finirons ensemble ce que nous avons commencé. Que ce soit mariés avec deux enfants ou solitaires à en crever, parce que je suis inapte à l’abandonner. Elle m’appartient. Que Dieu aille se faire foutre.
Afficher en entierJ’aime cette femme. De toute mon âme. Mais elle ne m’appartiendra jamais, et Dieu, ce que ça me fait mal !
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