Extraits

Il effleura mes lèvres d'un baiser. Délicat. Tentateur.

— Choisis de donner la mort.

Il me ramena plus près de lui, jusqu'à ce que je le chevauche à moitié, ma poitrine écrasée contre ses pectoraux.

— Choisis-moi.

Ma langue trouva la sienne, aussi assurément que les vagues retrouvaient la plage. J'enroulai mes bras autour de ses épaules et il agrippa mes fesses. Ses doigts tirèrent sur le tissu de mon bas.

*Bonus Maek*

C'était à mon tour d'être le maître du jeu.

-Tiens toi tranquille.

-Jamais.

Son murmure envoya une sensation brûlante à travers tout mon corps. Elle leva les hanches à ma rencontre, aussi affamée que désespérée que moi.

Quand ses yeux roulèrent vers l'arrière, je sentis la force de son orgasme se répercuter à travers ses membres. Ses lèvres ouvertes, ses joues rosies, ses seins tendus ...

Âmes-soeurs.

La réalisation fut aussi violente et impitoyable que mon plaisir. Un son étranglé quitta sa gorge sèche, tandis que je me répandais en elle. Ma magie s'éveilla à la recherche de la sienne et tourbillona en moi ne la trouvant pas.

La poudre de frêne...

Sonné, je me retirai d'elle aussi doucement que possible. Les yeux clos, Nyssalia reprenait son souffle, les cheveux étalés autour de son visage. Je la contemplai en m'allongeant contre son flanc.

Le sait-elle ?

Spoiler(cliquez pour révéler)Je meurs de toi, Nyssalia

Je voulais être sa tendresse et sa fureur, sa quiétude et sa vengeance.

– Tu as peur que je te brise le cœur, Prince de Sang ?

– Fais en tout ce que tu voudras.

Je deviendrais sa prison, s'il le fallait. Si je ne pouvais pas lui échapper, il en était de même pour lui.

Que conquérir ma patrie était sa manière de me montrer son adoration, aussi malsain et excessif que cela soit

Je pourrais détruire le monde pour toi, princesse. Mais je préfère le déposer à tes pieds.

Je ne peux pas accepter que tu n'aies pas absolument tout ce que tu désires et je ne m'arrêterai devant rien pour te l'obtenir

– Je te demande pardon, Nyssalia.

Des bruits. Mon sang se mit a battre à mes tempes et des larmes dévalèrent mes joues