Extraits

Je ne regardai pas, mais j'entendis des hommes murmurer. Quelques secondes plus tard, des bruits de pas approchèrent et je levai les yeux vers le visage renfrogné de Faolin. J'aurais encore préféré la reine de Seelie.

- Tu pleures ? demanda-t-il abruptement.

Je jetai le papier absorbant dans la poubelle.

- C'est l'émotion de te voir.

Conlan n'a pas caché son sourire narquois en me tendant la main. « Laissez-moi vous ramener dans vos appartements. »

"Je pense que je peux trouver mon chemin sans me perdre," répondis-je avec irritation, ce qui ne fit que renforcer son amusement.

Il haussa les épaules. « Vous ne savez jamais quand une créature pourrait venir vous importuner. Ou vous pourriez vous heurter à l'un des admirateurs jaloux de Vaerik. Il y a des dangers partout.

"Vraiment marrant." Je retroussai les lèvres en passant devant lui. « Et dire que tu étais mon préféré. »

"J'étais?" dit-il gaiement. "

En ouvrant la porte, j'ai regardé Lukas. « Bonne réunion. »

J'étais à mi-chemin dand le couloir lorsque la porte s'est ouverte derrière moi et Conlan a crié : « J'ai pris une balle pour toi. Je suis définitivement ton préféré.

J'ai continué à marcher tandis qu'un sourire s'est formé sur mon visage.

Traduction personnelle issu du compte Facebook de l'auteur

Je me retournai et vis Lukas franchir un portail à quelques mètres. Il avait l'air assez en colère pour déraciner les arbres comme il s'avançait vers moi. Je le rejoignis à mi-chemin et jetais mes bras autour de lui.

J'étais prête à me faire crier dessus et gronder, et je le méritais. Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était qu'il m'enveloppe dans ses bras et me serre contre lui comme je pouvais disparaître à tout moment.

Il murmura quelque chose en Fae que je ne compris pas, mais aucune traduction n'était nécessaire pour entendre l'inquiétude dans sa voix. La culpabilité me bouleversa pour avoir été aussi imprudente et pour l'avoir inquiété.

« Nous n'avions aucune idée de l'endroit où tu allais et il n'y avait aucun moyen de te retrouver".

"Je suis désolée. Je suis tellement désolée," dis-je contre sa poitrine. "J'ai été stupide et je n'aurais jamais dû essayer de faire ça."

Lukas laissa échapper un soupir irrégulier. "Parfois, mi'calaech, je ne sais pas si Aedhna t'a envoyé comme une bénédiction ou un test de ma santé mentale."

Je souris. "Peut-être que je suis les deux."

Extrait publié sur la page Facebook de l'auteure.

Traduction personnelle

« Tu m'as permis ? » Je crachai. « Flash info, Lukas. Tu n'as rien à dire sur l'endroit où je vis ou ce que je fait."

"En fait, c'est son droit", déclara Faolin, me faisant sursauter. Je me retournai pour le voir sortir d'un portail.

Je ricanai. "Depuis quand?"

« Depuis que tu es devenu Fae. Tu es Unseelie et Lukas est ton prince héritier. Il peut t'ordonner de faire ce qu'il souhaite.

« Tu plaisantes, n'est-ce pas ? »

Faolin secoua la tête.

"Quoi?" Je me tournai vers Lukas. « Personne ne m'a dit ça ! Si tu penses que je vais m'incliner devant toi parce que tu vas être roi un jour, tu as encore rien vu".

« Les femmes ne s'inclinent pas, elles font la révérence », déclara Faolin, avec un air bien trop réjoui.

Extrait publié sur la page Facebook de l'auteure.

Traduction personnelle

— Nous ignorions où tu étais partie et il était impossible de te localiser.

— Je suis désolée. Je suis tellement désolée, dis-je la tête posée contre son torse. J’ai été stupide et je n’aurais jamais dû essayer ça.

Lukas lâcha un soupir las.

— Parfois, mi’calaech, je ne sais pas si Aedhna t’a envoyée par bonté ou comme un test pour ma santé mentale.

Je souris.

— Peut-être que je suis les deux.

— Il n’y a plus de danger ? Je ne vais pas me transformer en une harceleuse obnubilée et stupide ?

— Ça pourrait être le cas, mais ça ne sera pas un effet secondaire de la transformation.

— Dans tes rêves

Je le poussai et ne ratai pas son large sourire espiègle lorsqu’il me lâcha.

Quelques secondes plus tard, des bruits de pas approchèrent et je levai les yeux vers le visage renfrogné de Faolin. J’aurais encore préféré la reine de Seelie.

— Tu pleures ? demanda-t-il abruptement.

Je jetai le papier absorbant dans la poubelle.

— C’est l’émotion de te voir.

Il ricana, mais j’aperçus une lueur d’amusement dans ses yeux qui ne fit que m’agacer davantage. 

Faris m'a escorté jusqu'à Lukas, qui s'est penché pour dire : "Tu n'as jamais joué pour moi."

La note taquine dans sa voix fit trembler mon estomac. « Demandez gentiment et je pourrais. »

Lukas rit doucement et mon souffle se coupa. Est-ce que je flirtais avec lui ? Et flirtait-il en retour ?

Nous avons continué notre promenade et j'ai repéré l'étal d'un libraire. « Oh, Lukas, nous devons nous arrêter là. »

Un hoquet à proximité m'a alerté de mon faux pas et mon visage s'est réchauffé. J'ai baissé la voix. "J'oublie toujours que tu es le prince héritier."

— Vous êtes peut-être la seule personne d'Unseelie à le faire, murmura-t-il.

Je ne saurais dire s'il était déçu de moi ou non. "Imbécile-"

"Jeaime bien" Sa bouche se courbait. "C'est entre nous."

J'ai souri en retour. "Mes lèvres sont scellées

Traduction issue du compte personnel de l'auteur

"Jesse!" La voix de papa contenait une note d'alarme qui me fit me retourner pour lui faire face. Ou essayer. Il est un peu difficile de tourner lorsque vous êtes soudainement en apesanteur et que vous flottez à un pied du sol.

"Que diable?" J’essayai d'attraper le rebord de la fenêtre mais il était hors de portée alors que je dérivais vers le haut comme un ballon gonflé à l'hélium. Ma tête heurta doucement le plafond et je levai mes mains pour m'appuyer contre lui. Je me battis pour que la panique ne transparaisse pas dans ma voix. "Papa?"

Il avait à peine fait trois pas vers moi que la porte s'ouvrit et que Faolin fit irruption comme s'il s'attendait à nous voir attaquer. Il s'arrêta net et son expression dure se transforma en amusement à la vue de ma situation compliquée.

Je le dévisageai. "Ne reste pas là. Fais-moi sortir d'ici."

Extrait publié sur la page Facebook de l'auteure.

Traduction personnelle

Josie, quel plaisir de te revoir », a déclaré Dariyah avec un sourire satisfait d'elle-même. « Bienvenue à Unseelie ? »

J'ai augmenté mon sourire d'un cran. "Merci, Delilah, c'est super d'être ici."

Son amie blonde à ses côtés fit un son en pressant ses lèvres l'une contre l'autre.

Le sourire de Dariyah a glissé d'une fraction. "C'est Dariyah, l'ami de Vaerik." Elle l'a dit comme si elle était bien plus que ça pour lui.

" C'est ma faute." Lui dit-je en faisant une grimace. "Je suppose que j'ai oublié ton nom parce qu'il ne me parle pas de toi."

Cette fois, c'est son amie aux cheveux noirs qui peut à peine garder un visage impassible.

Le regard suffisant de Dariyah disparut: « Nous avons entendu dire que vous étiez très malade hier soir. Elle baissa la voix jusqu'à murmurer sur le ton de la confiance: « Il n’y a pas de honte à vomir sur soi-même. »

Je lui ai fait mon plus doux sourire: "C'est ce que Lukas a dit quand je me suis réveillé ce matin. Il est resté toute la nuit pour s'occuper de moi.

Traduction personnelle issu du site officiel de l'auteur.