Commentaires

Une oeuvre vraiment incroyable . On se retrouve face à des problèmes d'actualité . Bradbury a réussi à mettre le doigt sur le souci de notre société: les écrans, la télé et par extension internet ? On parvient à noyer les gens sous une tonne d'images, à les lobotomiser pour mettre de côté l'essence même du savoir: le livre. Quand les gens pensent, la population est moins facilement contrôlable alors que face à un écran, léthargique, on parvient à leur faire croire tout ce que l'on veut .

Un thème est quelque peu marquant pour l'époque et laisse planer une ombre assez mortifiante :

" La scolarité est écourtée, la discipline se relâche, la philosophie, l'histoire, les langues sont abandonnées, l'anglais et l'orthographe de plus en plus négligés, et finalement presque ignorés. On vit dans l'immédiat,[...] Pourquoi apprendre quoi que ce soit quand il suffit d'appuyer sur des boutons"

On est en droit de se demander si Bradbury n'avait pas déjà tout compris d'avance .

Une anticipation d'un monde plutôt sombre qui nous guette si nous ne prenons pas garde à notre liberté d'expression. Une oeuvre devenue culte, devant figurer dans toute bibliothèque des amoureux des livres (que nous sommes ici).

Dans un monde où la soumission et l'abêtissement de la population prône un bonheur collectif, les individus sont gavés de divertissements qui ne laissent pas de place au silence de l'esprit. D'ailleurs, l'esprit individuel devient « étatique » et la littérature est prohibée ! On pense à 1984 de George Orwell, et cette fameuse déshumanisation totale des populations.

Dans FARENHEIT 451, le chemin de la déshumanisation prend forme par la perte de valeurs importantes : l'amour, le dialogue, l'intelligence (par l'opinion personnelle), la culture, etc... sous couvert d'un bonheur illusoire (sans conscience réelle, sans idées personnelles...). L'humanité est asservie de coup de pub, de conscience de masse, de notions erronées du bien et du mal.

Un bon roman qui nous mène directement à nous questionner sur notre conditionnement dans la société actuelle, n'est-ce-pas ? Et là, il ne s'agît plus de science fiction !

Fahrenheit 451 est l'un des romans qui m'a le plus marquée. Étant fan d'anticipation et de dystopie, il fait partie de mes incontournables. J'aime beaucoup la vision que l'auteur a des livres et de ce qu'ils peuvent apporter aux gens qui les lisent. Cela reste tout de même effrayant de voir vers quoi le monde pourrait tendre en évoluant.

Tout est dit dans ce livre. Tout est vrai. Tellement vrai. Un livre vrai et incroyable. Tout comme un lavage de cerveau, vous voyez quelque chose à la télé, sur internet, tout simplement sur un écran, vous y croyiez, dans cette génération où la technologie prend le dessus. C'est peut être ce qui nous attend, un monde où les livres seront, non pas interdits, mais oubliés... Un livre qui fait réfléchir. Je l'ai vraiment dévoré. Je le conseil à tous.

Ce livre est une merveille de science-fiction d'anticipation, il ne faut pas oublier qu'il a été écrit en 1953, époque où l'on ne voyait pas encore tous les dérives dûs à la télévision ou internet de notre société actuelle. La censure interdit les livres et, avec eux, la libre pensée. Les gens deviennent des moutons, la preuve ils se dénoncent entre eux, qu'ils soient maris et femmes, frères et soeurs, sans prendre le temps de penser à pourquoi l'autre transgresse les lois.

Le retournement de situation concernant Montage est aussi impressionnant. Lui, le pompier dévoué à sa tâche, devient ensuite un fugitif car il refuse d'obéir aux ordres.

Un livre à recommander à tous ceux qui veulent réfléchir sur la société dans laquelle nous évoluons.

Avant toutes choses, ce livre est un roman d'anticipation et non de SF, alors certes l'anticipation est un sous-registre de la SF mais il n'en reste pas moins différent. Nous voilà plongés dans une dystopie où les pompiers sont des pyromanes. Non, ce ne sont pas des criminels mais bel et bien un service d'ordres qui est chargé de la destruction des livres et, pas seulement de les détruire, mais de les réduire en cendre, l'allégorie est on ne peut plus flagrante. Oui, vous avez bien lu. Il s'agit bien d'un monde où la lecture est prohibée et où la faculté de penser est tout bonnement atrophiée par des programmes télévisés de reality-show. Ainsi, Bradbury soulève deux points importants dans ce roman. Le premier et le plus flagrant que sommes-nous prêt à perdre pour pouvoir lire en toute impunité? Et par delà même notre désir d'accéder à l'instruction et à la culture. Le second point, qui à mon sens est le plus discutable et le plus intéressant, est la transmission du savoir. Quelle place occupe la transmission du savoir dans nos vies? Est-elle si anodine ou aussi importante qu'on le pense ?

bonne lecture à tous.

Un très bon livre autant par son histoire que par son personnage. Les thèmes abordés sont troublants d'actualité et j'ai beaucoup apprécié l'écriture même s'il m'a fallut du temps pour entrer dedans. Un personnage très humain dans ses interrogations, ses doutes et sa noirceur, qui évolue avec les évènements d'une manière crédible. Assez addictif, il m'a fait passer deux belles nuits blanches.

Fahrenheit 451 et moi avons eu un mauvais départ. La première fois que j'ai commencé ma lecture, j'ai abandonné au bout de quelques pages car j'avais du mal à le comprendre à certains passages. Après l'avoir fini au terme d'un deuxième essai, je retiens deux passages qui restent encore très flous et incompréhensibles pour moi, qui, en réalité, me donnent l'impression que l'auteur nageait en plein délire quand il les as écrits.

Malgré ces deux épisodes, le reste du livre est une vraie perle. Ray Bradbury était vraiment en avance sur son temps, autant sur le point technologique (impressionnant pour un livre écrit dans les années 50 !), intellectuel que philosophique. De ce côté-là, rien à redire, la philosophie qu'instruisent les différents personnages à Montag pour qu'il comprenne son monde et se désengourdisse de la société superficielle dans laquelle il vit était d'une sagesse et d'une justesse surprenante. J'en ai moi-même été ébranlée. La société que nous dépeint l'auteur dans son roman nous fait nous remettre en question sur notre propre style de vie et notre manière de rechercher le bonheur.

Je n'ai pas pu m'empêcher de reprocher sa débilité au personnage principal ; il m'a vraiment énervé à certains moments, surtout pour quelqu'un qui était censé s'être "éveillé" par rapport aux autres. Par ailleurs, j'ai trouvé que l'auteur n'insistait pas assez sur cette prise de conscience du personnage principal : celle-ci se fait sans aucune transition. Un jour, il est tout-à-fait heureux de son travail et inconscient de sa nature, la minute d'après, il est éveillé sur la manière de voir le monde et acquiert d'un coup toute la sagesse qu'un homme emmagasine pendant plusieurs années.

Du reste, j'ai vraiment apprécié ce que le livre souhaitait nous transmettre, c'était une lecture très intéressante. A lire absolument.

Ray Bradbury signe ici un des romans de dystopie (ou contre-utopie) les plus reconnus et considéré même comme un « classique » du genre, voire de la littérature dans son ensemble.

En effet ce roman est un chef d'œuvre de très haut niveau, novateur et incomparable.