Commentaires

Je ne suis pas une vraie fan de science fiction ...Ce livre est un classique du genre mais il m'a un peu ennuyée.Pourquoi avoir interdit les livres ? Pour empêcher le commun des mortels de réfléchir. Et oui, quand on y pense, la lecture est une arme redoutable qui permet de se forger sa propre opinion. La solution trouvée : plus le droit de lire, plus de liberté de pensée, aussitôt brimée par un « limier électronique », un animal robot chargé de flairer les mauvais esprits.

Une vision du futur assez inquiétante ! Des gens qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Mais pas complètement impossible, au vu de l’émergence de la culture de masse tournée vers la télé et le sport, et où de moins en moins de gens bouquinent. Prouvons à Ray Bradbury qu’il se trompe et continuons à nous cultiver !

Peut-être que je m'attendais à un livre extraordinaire d'après sa renommée.

L'écriture est très recherchée, peut-être trop pour vraiment accrocher et pouvoir se plonger dans l'intrigue.

Les personnages sont peu intéressants, et bien que la fin soit réussie, l'histoire se révèle assez plate.

Je ne classerai malheureusement pas ce livre dans les tops de son genre.

Est ce que le livre Fahrenheit 451 est un déclencheur qui fait réfléchir son lecteur à ce que représente l'amour ?

L'amour filial, l'amour charnel, l'amour fraternel, amical, l'amour de son prochain et l'amour inconditionnel ?

Les personnes qui ne lisent jamais, sont-elles capables d'aimer ?

Est-ce que le fait de passer des heures à scroller, à regarder les plateformes vidéos conduisent au manque d'amour ?

Il n'y a plus d'échanges : ni avec ses enfants, son conjoint, ses amis. Pourtant quand on lit on est seul, alors pourquoi la lecture conduirait plus à l'amour que sans ?

Je n'ai bien évidemment aucune réponse, juste beaucoup de questions qui se sont, au fur et à mesure, accumulées dans mon petit cerveau à la lecture de Fahrenheit 451.

Ce classique de la SF nous fait nous poser plus de questions sans attendre forcément une réponse précise. Même si je n'ai pas particulièrement apprécié les 2/3 du roman, je le classe pourtant comme une œuvre qui doit être lue.

L'écriture de Ray Bradbury est difficile, je garde la sensation d'à coup comme une voiture qui avance et freine dans un bouchon accordéon sur l'autoroute des vacances : ça avance vite et d'un coup ça stoppe laissant une impression d'inconfort et d'insécurité.

Mais au delà de la forme, le fond est également difficile. Montag est un personnage qui va avoir le besoin de tout remettre en question sans se poser de questions alors que moi, en tant que lectrice, je n'ai pas arrêté de le faire ce qui a établit une distance entre ce personnage et moi.

Un monde aseptisé où les émotions ont été gommées à coup de matraquage télévisuel et dont les individus sont devenus des coquilles vides. Thème qui a été repris depuis dans de nombreux ouvrages. Celui-ci est paru en 1953. Très d'actualité en 2023, 70 ans qui mènent au constat d'une surdose d'informations, de fausses informations mêlées aux vraies, informations importantes cachées parmi celles qui n'ont aucun intérêt. Vous avais-je dit que j'ai arrêté de regarder YouTube ? Trop de temps perdu pour des vidéos sans intérêt. Ce roman m'a confirmé le bon choix que j'avais pris.

Après avoir terminé ce livre, je me suis posée la question : qu'est-il arrivé en 1953 lors de sa sortie ? Mort de Staline, Emeutes en Allemagne de l'Est, Fin de la guerre en Corée, Premiers hommes à gravir l'Everest. Oui ce sont des événements qui ont marqué l'Histoire. Et puis, je me suis dit que ce roman m'a aidé à comprendre pourquoi je suis depuis quelque temps en train de me recentrer sur mes centres d'intérêts.

1953, l'année de naissance de ma mère. Pour vous c'est une information sans importance, pour moi c'est une information capitale. Alors je me suis dit que la liberté commence ici. Oui, chacun à le droit de décider qu'elles sont pour lui les informations qui lui sont importantes et de faire ses propres choix et qu'il est parfois nécessaire de voir ces informations pour savoir qu'elles n'apportent rien pour se construire soi-même, du moment que personne ne nous les impose.

Oui, je suis loin de Fahrenheit 451, mais peu importe, ce roman a le pouvoir de donner à réfléchir et à se sentir libre de nos choix comme Montag a fait ses choix pour gagner sa liberté.

Classique de la SF et de la dystopie que je me devais de lire. Je n'ai pas vraiment aimé cette lecture malgré qu'elle soit très réaliste.

Juste superbe. Une œuvre qui fait réfléchir. Bien que publiée en 1953, cette œuvre reste étonnement moderne

Fahrenheit 451 est avant tout une écriture poétique appuyant une étude profonde sur l’importance de ce que l’art, la philosophie et la culture apporte à l’humanité ; mais également sur la/l’auto-censure, même drapée des meilleures intentions.

Les livres, la réflexion créent le conflit, l’agitation, le questionnement.

Donc on abolit tout, tout ce que pourrait susciter la gêne, l’étonnement, la remise en cause des autres, de soi. On consomme le bonheur immédiat sans prendre le temps de se concentrer sur le véritable bonheur, on rejette toute critique, on se referme. Pourquoi ? Car dès lors que l’on s’interroge, on risque la tristesse et la panique. On risque de devoir se confronter aux autres, de les bousculer. Cette réalité est tellement sombre que les suicides sont courants ; comme Mildred, qui est sauvée in extremis par les secouristes. Je trouve intéressant dans ce livre la manière dont Ray Bradbury appuie sur la nécessité de parvenir à « ouvrir les yeux », à avoir une révélation. En l’occurrence ici c’est le personnage de Clarisse qui vient chambouler toutes les pensées de Montag. Cette mystérieuse jeune fille est qualifiée « d’antisociale » par le reste de la population. Alors qu’elle ne fait seulement que penser. Elle regarde autour d’elle, les détails qui constituent le monde, la lune. Elle réfléchit. Un vice sans nom dans la société vide décrite par l’auteur. Et c’est après ce déclic que Montag prend conscience qu’il n’est qu’un simple ignorant : il ne sait rien.

Empêcher la liberté de penser est la base d’une dictature. En brulant les livres, le pouvoir en place s’assure de ne pas détourner ces sujets et empêche quelconques révoltes.

Fahrenheit 451 est un des piliers du genre de la dystopie. J’ai aimé ce livre car il met en lumière l’importance de penser par soi-même, à l’image de Clarisse.

Depuis le temps qu'il prenait la poussière dans ma pal, je me suis enfin lancée et... Bof. C'est un roman intéressant qui véhicule un message et qui pousse à la réflexion sur la société actuelle mais il m'a manqué l'attachement aux personnages, de l'émotion. Tout est trop rapide et tout juste développé. L'écriture est plate. Bref, je suis passé complètement à côté... Je pense que les romans dits "classiques" ne sont pas pour moi...

J'ai du lire ce livre pour l'école. Je ne vais pas dire que ce livre est nul ou pas a mon goût, mais je n'ai pas aimer pour autant. Il est super compliqué à comprendre, mais rien à voir avec des mots complexes. C'est simplement le déroulement et l'histoire même sont assez mal expliqué je trouve. Il aurais eu un potentiel si j'avais un peu mieux compris l'histoire et son déroulement.

Au bon moment :

Il y a ces livres qui nous tombent dessus sans qu'on s'y attende.

Et ce livre en fait partie de cette catégorie. Il m'a secoué au moment de ma vie où j'avais besoin d'être secoué. Un moment où j'avais besoin d'écouter ce que ce livre avait à me dire.

Les livres dystopiques nous paraissent souvent bien loin de notre réalité, mais celui-la, si peu finalement. Notre monde va toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus loin.

J'ai pris le temps avec ce livre de me souvenir, de regarder autour de moi.

Ce livre décrit une société qui est constamment stimuler, qui ne prend pas le temps de se poser. Cette société inventé dans les années 1950, fait résonne encore maintenant.