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- Vous êtes le... futur marié ?
- De toute évidence.
Je porte la main à mon cou avec la nette impression de manquer d'air.
- Oh ! Mon Dieu...
- Loïc suffira.
Afficher en entierL'homme en noir prend soudain un air sévère et me regarde droit dans les yeux.
-Seriez-vous en train de sous-entendre que ma future femme finira par me tromper?
Il y a un blanc, un gros blanc, suivi d'un silence des plus gênants.
J'essaie de trouver la plus petite trace de plaisanterie sur le visage de mon interlocuteur, mais ne note rien d'autre qu'un épouvantable et catastrophique sérieux.
Des perles de transpiration apparaissent sur mon front, je sens que je suis en train de me liquéfier. Je me mords la lèvre, c'est plus fort que moi lorsque je viens de faire une boulette. Et celle-ci est de taille !
Afficher en entierOn pourra dire ce qu'on voudra du mariage, remettre en cause les sentiments des époux, ergoter sur le choix des petits-fours, ou statuer sur la couleur des fleurs qu'il convient à adopter, désormais, je suis à peu près sûre d'une chose : c'est que le plus infâme des jaune cocu peut donner naissance au plus beau des rouge amour !
Afficher en entierOn a les amis qu'on mérite.
Afficher en entierLorsqu'il s'assoit, je perçois sur lui un fort parfum de vinaigre que je n'avais pas remarqué plus tôt. J'en ai la nausée, fais la moue et fronce le nez.
- Vous avez séjourné dans un pot à cornichons?
Afficher en entier-Je suppose que c'est le bouquet de ma fille?
Je lui souris. J'ai presque pitié d'elle.
- Tout à fait.
- Il est affreux.
Afficher en entierCe qui se passe dans mon lit reste dans mon lit. Ce qui se passe sur un tapis, aussi.
Afficher en entierMe vient alors une pensée nette, précise et concise :
Connasse !
Afficher en entier❝ — Oui, j’ai raison, mais n’espérez pas que je change d’avis à votre sujet.
— À quel propos ? rétorque-t-il en haussant un sourcil narquois. Sur le fait que vous pensez que je suis un… attendez, laissez moi me souvenir… Oui, un margoulin de pacotille ?
Son regard ébène me transcende, je le soutiens.
— Vous avez raison, je n’aurais pas dû utiliser le mot « pacotille ». Vous être un authentique margoulin ! ❞
Afficher en entierJour J.
Mon réveil sonne à 6 heures. J'ouvre les yeux et lutte contre la nausée. Je suis courbaturée tant mon corps est tendu? Je suis à deux doigts de tout laisser tomber et de rester cachée sous ma couette. D'abord, je n'ai presque pas dormi, et affiche autant d'énergie qu'une huître neurasthénique. Ensuite, j'ai tellement pleuré qu'aucun fond de teint ne sera capable de camoufler les paupières en capote de fiacre que je me paie.
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