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Je tentai de me relever. essayez donc une fois pour voir. Mais faites d'abord arrimer le parquet. Celui-ci fit un looping puis il parut se calmer. Alors,je l'abordai à un angle de quarante-cinq degrés. Je parvins à m'y maintenir et tentai de me mettre en route....Je brasais l'air en cherchant quelque chose à quoi me rattraper. Je ne trouvai que le tapis. Comment avais-je atterri là ? Inutile de le demander. C'est un secret. Chaque fois que vous posez une question, ils vous flanquent tout bonnement le parquet à la figure. Très bien ; je me mis à ramper sur le tapis. J'avançais sur ce qui avait été naguère mes mains et mes genoux. Mais rien ne me le prouvait.
Je rampais jusqu'à une boiserie sombre qui était peut être du marbre noir.
- A boire, dis-je.
Afficher en entierC'était un de ces clairs matins tels que nous en offre la Californie au début du printemps, avant que les grands brouillards s'installent. Les pluies sont passées. Les collines sont encore vertes et de la vallée, par-delà les coteaux d'Hollywood, on aperçoit la neige sur les hautes montagnes. Les fourreurs mettent en réclame leurs soldes annuels. Et, à Beverly Hills, les jacarandas commencent à fleurir.
Afficher en entierLa poupée blonde nota le tout sans lever les yeux. Dire qu'elle avait une figure à caler les roues de corbillard eût été la sous-estimer. Elle aurait arrêté un cheval emballé.
Afficher en entierCa datait un peu. Il y avait une fausse cheminée avec bûches à gaz, deux croutes bariolées assez moches pour avoir couté cher, un vieux piano à queue passablement écaillé et, pour une fois, pas de châle dessus.Des livres à couvertures illustrées, apparemment des nouveautés, étaient éparpillés un peu partout et un fusil à deux coups, à crosse ciselée,était rangé dans un coin, un ruban de satin blanc, noué autour des canons. Des trucs comme ça, c'est tout Hollywood.
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