Ajouter un extrait
Liste des extraits
« – Je m’apprête à me marier pour satisfaire mon père mourant… et lui prouver que je l’aime, dis-je tout haut, en réalisant à quel point la situation peut paraître aberrante.
Une lueur étrange traverse les yeux plissés du Viking. Peine ? Colère ? Déception ? Sûrement un peu de tout ça mélangé.
Il se redresse soudain et s’éloigne de mon bureau pour s’approcher de moi (ou bien de la sortie).
– Je ne suis pas venu pour te faire changer d’avis, Valentine.
– Même pas un tout petit peu ?
Ma dernière phrase ressemblait à un couinement, tant ma voix était mal assurée, un peu cassée. Être en présence de cet homme, de sa force, de son aura, ça me chamboule. Me retourne le cerveau. Me fend le cœur.
Si seulement je n’étais pas si amoureuse de lui…
– C’est ta décision. Je la respecte, je n’ai pas d’autre choix, murmure-t-il en s’arrêtant à un mètre de moi.
Je fais un pas vers lui, son parfum viril m’enveloppe. Un autre pas et ma peau le réclame un peu plus. Un troisième et il tend la main vers moi, pour m’empêcher d’avancer davantage.
– Princesse… Putain, à quoi tu joues ?
– Je ne joue pas…
– OK. Qu’est-ce que tu fous, alors ? grogne-t-il, menaçant.
– On oublie tout. Juste pour cette fois…
– Arrête ça… insiste-t-il.
Sa main m’interdit de le rejoindre, mais son regard et sa voix me dictent le contraire. Alors, doucement, à tout petits pas feutrés, je me rapproche et porte sa paume à mes lèvres. J’embrasse sa peau douce, ses doigts, puis je me jette sur sa bouche. Entre ses lèvres, je soupire :
– Une dernière fois ?
Afficher en entierUn homme n'est pas une machine infaillible. Même Nils Eriksen. Et il n'y a pas que nos actes qui nous définissent. Il y a aussi les raisons qui nous ont poussés à les faire. Et la façon dont on les assume après.
Afficher en entierLundi matin. Le temps est radieux, l'air chaud se faufile sous mon drap trop léger mais ne parvient pas à s'insinuer sous ma peau. Nils est sorti de ma vie et , tout le long de mon corps une carapace de titane a pris sa place. Elle m'ecorche à chaque mouvement. M'etouffe, m'oppresse,m'empêche de respirer. C'est le prix à payer, j'imagine, Pour avoir laissé filer l'homme que j'aime.
Afficher en entier