Ajouter un extrait
Liste des extraits
Je ne pouvais plus me retenir plus longtemps. Je passais les bras autour d'elle, lui empoignant les fesses et l'attirai contre moi, alors que ses lèvres s'écrasaient sur les miennes. Je pressai ma bouche contre la sienne et l'embrassai avec un désespoir fiévreux, inhalant son odeur tout en goûtant sa peau.
J'aimais tellement cette femme que c'en était douteux.
Afficher en entier— Elle a dit oui, annonça Noah en souriant. Mais nous n’avons pas décidé d’une date.
Je lui donnai une tape sur le dos.
— Félicitations, mec. On s’est tous les deux trouvé des femmes incroyables.
Mon ami hocha la tête et leva le papier dans ses mains.
— C’est certain. Même si je pense que la mienne est un peu plus casse-pieds que la tienne.
Un éclat de rire s’échappa de ma gorge. Que Dieu vienne en aide à l’homme qui tenterait de dompter Shea. Elle était la fille la plus bornée au monde.
— Tu as peut-être raison, plaisantai-je.
Afficher en entier— Ton heure n’est pas venue, fils, dit la voix ferme et familière de Raphaël, transperçant la nuit froide et sombre.
Soudain, ses mains fortes s’enroulèrent autour de mes poignets en sang et une chaleur bourdonnante m’envahit. Une lueur dorée étincela, comme si une bombe avait explosé, et je dus fermer les yeux pour ne pas être aveuglé. Mon vertige passa et mon esprit s’éclaircit rapidement.
Il est en train de me guérir.
— Non… vous ne pouvez pas, marmonnai-je en tentant de le repousser. Vous ne pourrez plus rentrer chez vous.
Depuis que je travaillais avec lui, je n’avais jamais vu Raphaël soigner qui que ce soit. Il lui était interdit d’intervenir dans les affaires des mortels, sous peine d’être banni du Paradis.
— Tu en vaux la peine, confessa-t-il, et tout se déchira en moi.
Un sanglot s’échappa de ma gorge et je roulai sur le flanc.
— Laissez-moi partir ! Je dois la rejoindre. Je dois la retrouver.
Raph maintenait résolument mes poignets et ne relâcha pas son étreinte, alors que je me débattais.
— Fils, les suicidés ne vont pas en Enfer. Ils montent tout droit au ciel, où ils sont couverts de l’amour et de l’affection dont ils ont si désespérément besoin.
Cet aveu fit couler d’autres larmes sur mes joues. Je ne pouvais pas la rejoindre. Même en me tuant, je ne pouvais l’atteindre. Je me sentais tellement impuissant.
Afficher en entier— Je n’ai jamais aimé personne autant que je l’aime, confessai-je.
Raphaël m’adressa alors un regard rayonnant et un large sourire.
— Bien. Parce que l’amour est éternel et ne meurt jamais. Personne ne pourra jamais vous prendre ça.
Afficher en entier