Ajouter un extrait
Liste des extraits
En traversant les mers pour rentrer ici, j'ai eu l'impression de traverser les années. Beaucoup doivent s'imaginer que je reviens d'entre les morts.
Afficher en entierMenteur, se répétait-elle. Menteur, menteur.
Il mentait avec sa bouche et ses yeux, mais son baiser ne mentait pas. Il la désirait violemment.
Afficher en entierIl s'écarta, lâcha la jeune femme et recula d'un pas.
Il était furieux contre lui-même.
- Ne refaites jamais ça, dit-il!
- Pourquoi non?
Il l'a dévisagea, médusé.
- Pourquoi non? Pourquoi non?
Elle posa l'index sur ses lèvres, là où il avait posé les siennes.
- Ce n'était qu'une toute petite caresse, dit-elle, avant d'éclater de rire.
- Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle!
-C'est parce que vous ne voyez pas votre tête!
Sa tête? Qu'avait elle donc?
- Zoé...
- Vous n'avez pas aimé? demanda t'elle. Moi si. Je n'avais encore jamais embrassé un autre homme que Karim, mais avec lui, c'était comme si j'embrassais... du mobilier, ajouta t'elle avant de rire encore.
- Zoé, vous ne pouvez pas parler ainsi.
- Oh, je sais. Mes soeurs me le répètent assez. "Tu ne peux pas dire ci, Zoé. Tu ne peux pas dire ça. Mais vous n'êtes pas mes soeurs. Vous êtes un homme du monde.
- Je suis un homme, corrigea Lucien. Et je ne suis pas habitué à résister à la tentation. Si vous voulez réussir votre entrée dans le monde et vous dénicher un mari respectable, je vous conseille de ne plus me tenter. Et d'apprendre à dire non.
Elle secoua la tête.
- Mais je ne sais pas le faire. Pour ce qui est des baisers et des caresses, on m'a appris à toujours dire oui.
- Bonté divine...
Afficher en entierLucien sentit sa nuque le picoter. Il était habitué à ce que les femmes le reluquent – il n’y avait pas d’autre mot. Mais cela survenait d’ordinaire dans certains lieux nocturnes fréquentés par le demi-monde, ou dans l’alcôve discrète d’une maison où se tenait une réception. Cela ne lui était encore jamais arrivé en plein jour, dans un salon hautement respectable, et au beau milieu d’une réunion de famille.
Afficher en entierZoé avait appris à connaitre les humeurs des hommes. Elle voyait bien que le duc était à peu près aussi nerveux et impatient que ses chevaux.
Ils s'engagèrent dans une avenue plus large. L'attelage pressa soudain le pas. Zoé entendait Jarvis pousser un cri chaque fois qu'ils accéléraient. Pourtant, les deux animaux avançaient avec une parfaiterectitude, comme s'ils ne formaient qu'une seule et même entité......
Afficher en entier