Commentaires de livres faits par fan06
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Commentaires de livres appréciés par fan06
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- Que voulez-vous dire ?
- Je démissionne ! Je vais partir à la campagne et me recycler dans la fabrication de fromage !
Il hocha la tête.
- Nous en discuterons demain, au calme.
Pas un métier pour une femme, disait-on. Mais je n'ai jamais rien fait comme tout le monde. C'était un domaine plein d'avenir. Un domaine encore vierge où l'on pouvait se faire un nom. Même si l'on était une femme.
« Je le jure… je… »
Mais le guerrier l’interrompt, posant doucement un doigt tremblant sur ses lèvres délicates. Elle prend sa tête sur ses genoux et caresse ses cheveux. Son visage est grave et solennel, mais aucune larme ne perle de ses yeux. Elle ne peut se le permettre ; elle doit tenir sa promesse. Pour les vivants. Pour son fils encore à venir. Elle pose une main délicate sur son ventre à peine enflé. Elle le nommerait Siegfried, « la protection par la victoire. »
Je basculai petit à petit dans les ténèbres.
Alors résonna sa voix, rauque, d’une profondeur abyssale et envoûtante.
— Je vais te trouver, Tara.
J’ouvris les yeux en hurlant, mon cri ne cessant que lorsque mes poumons furent vidés, reprenant aussitôt mon souffle pour haleter de plus belle. Je me calmai à la vue de ma chambre familière éclairée par les premières lueurs de l’aube, et portai instinctivement la main à mon cou douloureux.
Encore un cauchemar…
Il hâta le pas et présenta son badge devant le lecteur.
En accomplissant ce geste si banal, ce matin-là, il ne se doutait pas qu’il mettait la main dans un engrenage implacable.
- Tommy...
Un jour, le roi l’envoie en mission.
- C’est une requête de mon très cher cousin le Baron, explique le roi. Les habitants de son village souffrent d’une terrible maladie. Je compte sur toi pour leur venir en aide.
Ni une, ni deux, le chevalier Arthur monte sur son cheval et galope jusqu’au lendemain.
Deux fées réaliseront mon vœu
Si je suis un homme heureux.
Soudain, une petite fée apparaît dans un tourbillon d’étoiles, l’air tracassé.
- Nous sommes coincés ici pour un moment, rit-il en observant la vapeur s'échapper. Prend ton temps. Je t'écouterai.
- Je ne sais pas par où commencer...
- Pourquoi pas à partir de ta relation avec ton mari ?
- Hey...
Elle s’en rendit compte peu à peu. Comme un grattement si faible derrière la porte qu’on ne l’entend pas tout de suite. Il faut tendre l’oreille pour le percevoir. Et encore, il est si léger qu’on n’est pas sûr qu’il soit réel. On s’arrête de respirer, on se concentre, on se demande si le grattement provient de notre imagination ou si quelqu’un est derrière la porte.
C’est ainsi qu’Alison sentit la présence dans son dos. Des signes d’alertes infimes. L’atmosphère qui change, le bruit ténu d’un souffle, un craquement sur le sol.
Elle cessa de penser à sa soirée et fit volte-face.
Rien.
La nuit. Le calme.
A l’image de sa nuit, son séjour en terre anglaise promettait d’être mouvementé.
Une Éphulone, comme elle. Une Sang Rouge particulièrement puissante. Ils convoitaient son pouvoir, et le seul moyen pour eux de l’acquérir était de la tuer.
- Pardon ? demanda Lothar, les mains en suspens au dessus du clavier.
« La bataille de Waterloo s’est déroulée en 1815… et quel est le lien avec le roman de son père ? » se demanda Lothar. Une fraction de seconde, l’idée que la santé mentale de madame Vantiez-Hugon soit altérée lui traversa l’esprit.
La mine effarée du détective avait quelque chose de comique.
- Il est mort l’année dernière, le 18 juin, lors de la reconstitution annuelle de la bataille, répondit-elle en esquissant un sourire pour la première fois.
Je suis une Chroniqueuse. Mon rôle est de relater la vie d’une lignée, de sa création à sa disparition. Je nais et meurs avec elle. Je n’interviens pas, je ne donne pas d’opinions, je ne fais que transcrire des faits.