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— Quelle chaleur ici, pesta-t-elle derrière son rideau de chevelure. J’ai l’impression d’être dans mon micro-ondes.

— Il fait chaud comme dans un four, tu veux dire ?

La comparaison était plus usitée.

Elle rabattit ses cheveux dans leur position habituelle et le regarda comme s’il était fou.

— Non. Je n’utilise jamais mon four, pourquoi y ferait-il chaud ?

Diesel éclata de rire.

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Sur cette pensée très déplaisante, elle choisit un morceau de gâteau du buffet et le fourra dans sa bouche.

Là, elle découvrit qu’elle avait jeté son dévolu sur un dessert à la noix de coco, l’un des aliments qu’elle détestait le plus au monde. Pour elle, la noix de coco méritait une catégorie à part, en deçà du bon et du mauvais. Par réflexe, elle rouvrit la bouche, horrifiée et chercha une serviette. Chacune de ses papilles était agressée par ce goût répugnant. Elle eut peur de s’étouffer et repoussa le gâteau en avant avec la langue. Pouvait-elle le ressortir discrètement et le laisser dans sa coupe à champagne ?

Une main apparut devant sa bouche.

— Il vaut mieux recracher, lui dit Evan.

Elle ne réfléchit pas longtemps avant de s’exécuter.

— Oh, merci. C’était à la noix de coco, trop dégueu…

Tuesday oublia ce qu’elle allait ajouter quand elle se rendit compte que ce n’était pas Evan à côté d’elle, mais Diesel Lange. Le pilote retraité sur qui elle avait pleuré à l’enterrement de son père.

Et elle venait juste de lui cracher du gâteau mâchouillé et baveux sur la paume.

Pas possible. Virant au rouge tomate, elle le fixa en essayant de trouver quelque chose à dire, mais ne trouva pas mieux que :

— Désolée, je vous ai pris pour Evan.

C’était pitoyable, mais comment justifier sa régurgitation sur un parfait inconnu ?

— Quelle idée ! s’étonna Diesel.

— En fait, je devais le retrouver, expliqua Tuesday, qui humecta ses lèvres pour faire disparaître le goût, se sentant toujours aussi bête. Je n’ai pas l’habitude d’aller recracher de la nourriture sur la main de n’importe qui.

Nourriture qu’il tenait toujours, d’ailleurs.

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— Je suis désolé, Tuesday. Je ne peux pas te dire à quel point. Mais je trouve que ton idée de soirée contre le cancer en l’honneur de ton père, c’est génial. Je ferai une donation avec plaisir.

Diesel lui caressa le dos et essaya de penser à d’autres mots de réconfort, mais il était à court. Le deuil, c’était horrible, et on devait lutter pour s’en sortir, étape par étape.

— Tant que ce n’est pas de la noix de coco, répondit-elle, ses sanglots cédant la place à des reniflements.

— Eh bien si, je donnerai une grande tarte à la noix de coco décorée de noix de coco râpée. Je donnerai une tarte coco par jour pendant un an.

C’était ridicule, mais tout serait bon pour la distraire.

— Je te les jetterai à la tête.

— J’aimerais voir ça.

Tuesday se dégagea de son étreinte et le scruta, cherchant son regard. Elle renifla, le nez rouge.

— Tu es un mec sympa, dis donc.

Amusé, il répondit :

— Je sais que c’est difficile à croire, mais ça existe.

— Vous êtes une espèce en voie de disparition, approuva-t-elle. Je pense que je n’en ai jamais vu évoluer en milieu naturel.

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Et tout d’un coup, Tuesday perdit les pédales. Ses lèvres se mirent à trembler, puis les larmes jaillirent et sa poitrine fut secouée de sanglots. Elle tenta de résister, mais le chagrin l’emportait. Il ouvrit de grands yeux et bientôt, l’entoura de ses bras.

— Chhh, ça va, laissez sortir. Arrêtez de lutter.

C’est ce qu’elle fit. Elle laissa les sanglots l’agiter, les larmes couler sur la cravate grise à rayures et la chemise blanche, tout en gardant les bras bêtement ballants, incapable de l’étreindre en retour. Son torse était musclé et ferme et il la tenait dans ses bras avec douceur, mais aussi avec une force confiante. Elle sentait l’odeur musquée de sa peau et se laissa bercer par sa voix qui murmurait sans répit à son oreille.

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Tuesday le regardait, une lueur intéressante dans les yeux. Il espéra avec force qu'il s'agisse de désir. Tout ce qu'il aurait à faire serait de descendre la bouche à la hauteur de la sienne et goûter ces lèvres rouges sensuelles. Mais elle fit un petit bond et lui prit la main.

- Oh, mon Dieu ! La dance des canards. Il faut absolument que tu danses avec moi.

Diesel serra las dents en se laissant entraîner vers la salle de bal. la danse des canards ne lui souriait franchement pas autant qu'une séance de baise enflammés. Celui qui hésite doit se ridiculiser sur la piste de danse.

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Tuesday était soulagée que son toast de demoiselle d’honneur soit derrière elle, mais aussi que sa robe orange vif paraisse moins affreuse à la lumière tamisée de la salle de bal. Elle se dirigea vers le bar et à la dernière seconde, bifurqua en direction de la table des desserts. Elle devait retrouver Evan Monroe, l’homme qui avait montré assez d’intelligence pour épouser son amie Kendall, puis lui offrir une réception de mariage en bonne et due forme après leur mariage express quatre mois plus tôt. Lorsqu’il avait affirmé au cours du repas que les femmes étaient incapables de prendre plusieurs whiskys d’affilée, Tuesday avait estimé qu’il était de son devoir de défendre l’honneur de son sexe, robe orange ou pas.

Mais elle allait d’abord s’offrir une part de gâteau, pour blinder son estomac avant l’alcool fort.

Ou peut-être simplement parce qu’elle aimait les pâtisseries.

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-Ils repassent de vieilles courses. Tu les as peut-être déjà vues?

Il ne pensait pas un instant que e soit le cas, mais sa réaction serait drôle à voir. Et ce serait plus facile d'affronter son indignation que ses gestes démonstratifs en public. Il n'était pas très à l'aise quand il s'agissait de marques d'affection devant tout le monde. Surtout qu'il n'amenait jamais de femme avec lui à ce genre d'occasions, et que tout le monde le regardait avec curiosité. Comment allait-il s'expliquer d'ici une ou deux semaines, une fois que Tuesday se serait désintéressée de lui ?

-Comment oses-tu? fit-elle en levant le nez. C'est une accusation insultante. Et même si par hasard il m'avait été donné de voir la première difusion, cela ne diminue en rien la confiance que j'apporte au talent de Fringeant Fernand, ni mon enthousiasme pour le déroulement de la course. Et en plus, c'est pour une bonne cause.

-Alors en fait, tu l'as vue?

-Carrément, avoue-t-elle en mettant le doigt sur les lèvres de Diesel. N'en parle à personne.

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