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« Où allons-nous ?
— Je t'amène chez moi, dit-il. »
Le chauffeur nous ouvrit la porte arrière de la voiture. Joshua m'aida à monter en m'abaissant la tête de sa main pour m'empêcher de me cogner sur le solide encadrement de la porte. Il monta derrière moi et se faufila avec aisance à mes côtés en glissant sur les sièges en cuire aussi doux que de la laine.
Je ne me souviens plus comment je finis par être dans ses bras. Pourtant, je m'y retrouvai, soudainement, une de ses mains me parcourant la hanche pendant que l'autre m'agrippait la nuque. Nous n'étions pas même tellement proches sur la piste lorsqu'il m'attira contre lui pour danser une charmante ballade qu'un des groupes de musique joua. Puis, sa bouche se pressa contre la mienne et je pus sentir le goût du vin qu'il avait bu toute la nuit, le doux picotement du rouge sur le bout de ma langue.
On m'avait déjà embrassée dans ma vie. J'avais grandi dans une très petite ville. Il n'y a rien d'autre à faire dans une petite ville que de se draguer ou de boire. Je n'étais pas du type à boire beaucoup. On m'avait donc beaucoup embrassée. Pourtant, ce baiser n'était semblable en rien à ceux que j'avais reçus auparavant. Il me fit ressentir des choses avec sa langue qui me forcèrent à me coller à lui, et qui me rendirent insouciante à l'idée que sa main s'aventurait sous la modeste fente que Bea avait découpée sur le côté de ma robe. Au contraire, j'eus plus encore envie de le toucher que quelques heures auparavant, lorsque j'étais encore sobre et capable de réfléchir.
Je glissai la main sur son torse et appréciai la sensation de chaleur et de vitalité qui se dégageaient de ses muscles magnifiquement dessinés, qui cachaient les battements rapides de son cœur. Étais-je la cause de ces battements si rapides ? Était-ce mes mains, mes lèvres ? Ou était-ce simplement l'alcool et l'excitation de la soirée ? Je n'en étais pas sûre mais cela me paraissait de bien peu d'importance à ce moment-là.
Ses mains me caressèrent les fesses alors que sa bouche me parcourait la gorge. La chaleur de son souffle déferlait sur ma peau sensible tandis qu'il descendait jusqu'à atteindre la petite échancrure entre mes seins gonflés. Il mordilla un de mes tétons, assez fort pour me faire haleter mais pas assez pour me faire mal. Puis, il remonta et s'empara à nouveau de ma bouche avec une détermination qui signifiait beaucoup.
Il me désirait.
Joshua Jones me désirait.
Bon sang, qu'est-ce que je faisais ? Je n'étais pas venue à cette soirée pour cela. Pourtant, je ne désirais rien d'autre plus intensément à ce moment-là.
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