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[...] Myron se tourna vers Win :
- Alors, le blondinet superman, ça roule ?
- Comme toujours, ma poule.
Afficher en entierEmily revint avec deux verres de limonade. Elle lui en tendit un s’assit.
- Merci, dit Myron.
Il bu une gorgée, un peu gêné.
- Alors, quels sont tes projets.
- Mes projets ?
- Tu rempiles, à ce qu’on dit.
- Je ne comprends pas.
- Arrête ! d’abord tu remplaces Greg dans l’équipe. C’est quoi la prochaine étape ? Tu comptes peut-être aussi le remplacer au lit ?
Myron faillit en avaler de travers mais se maitrisa. C’était typique d’Emily, ce genre d’agression verbale.
Afficher en entierA vous en faire voir trente-six chandelles quand c'est même pas Noël. Myron comprit qu'il était mal barré. A genoux, il demanda mentalement pardon aux femmes de sa vie, à Jessica et à sa mère, et tenta le tout pour le tout : un bel uppercut dans les parties intimes de Mister Univers. Bingo !
Afficher en entierIl pria en silence pour que les Celtics reprennent du poil de la bête afin que la partie se termine sans qu'il ait à bouger son cul. Peine perdue. Plus que quatre minutes avant le coup de sifflet final, et les Dragons menaient par vingt-huit points.
Afficher en entierClip se tourna vers Calvin. Ce dernier hocha la tête, l'espace d'une nanoseconde. Clip se rassit et se mit à tambouriner des doigts sur son bureau. A l'autre bout de la pièce, une antique horloge lui faisait écho, son balancier de cuivre égrenant le temps avec obstination.
Afficher en entierL'endroit était aménagé en salle de jeu. Murs laqués de toutes les couleurs, sol jonché de dinosaures en plastique, de voitures de pompiers de robots et de pokémons.
Afficher en entierLes mecs de la maintenance avaient pratiquement fini leur boulot et transformé la patinoire de la vielle en plancher impeccablement balisé, avec les paniers à chaque extrémité et les tableaux géants où s'inscriraient les scores.
Afficher en entierMyron savait à quel point un sportif de haut niveau peut devenir littéralement accro. Quand il se surpasse et sent qu’il joue bien, toutes les fibres de son corps réagissent, il est comme dans un état second. Après l’exploit, il est incapable de dormir et se repasse le film au ralenti, encore et encore. En revanche, si sa prestation a été médiocre, il peut déprimer pendant des jours, voire des semaines. Dans les deux cas, la réaction est vraiment disproportionnée par rapport à l’enjeu, quand on y songe. Pourquoi se mettre dans des états pareils à cause d’un ballon qu’on est censé lancer dans un cercle ou d’une petite balle sur laquelle on doit taper avec un bout de bois ? Quand un pro joue mal, il essaie de se convaincre que ce n’est qu’un jeu, après tout. Mais quand il joue bien, il a tendance à se prendre pour un dieu.
Afficher en entierDimonte gratta sa botte en peau de serpent avec frénésie, tandis qu’un jeune type passait devant eux, à fond sur ses rollers, suivi par son chien hors d’haleine, langue pendante. La nouvelle mode : ne faites plus piquer votre fidèle compagnon, épuisez-le… Ah, le sport ! Que de crimes commis en ton nom!
Afficher en entierMyron se pinça pour s’assurer qu’il ne rêvait pas.
— Je croyais qu’elle avait déjà un job.
Videuse dans une boîte de strip-tease. On parle bien de la même Cyndie ?
— C’est pas une boîte de strip, c’est un bar sado-maso.
— Oh, excusez-moi.
— Et elle n’est plus videuse, elle est barmaid.
— Ah, elle a eu une promotion ?
— Exact.
— Raison de plus. Je m’en voudrais de tuer dans l’œuf une carrière aussi prometteuse.
— Ne soyez pas ridicule, Myron. Elle travaille chez eux seulement la nuit.
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