Ajouter un extrait
Liste des extraits
- (...) A présent quoi qu'il arrive, tu gardes cette couverture sur toi. Tu n'as qu'à te dire que c'est la Muraille de Jéricho, version XXième siècle.
- D'accord... commença-t-elle, un peu perdue.
- Promets-moi, Cameron. Quoi qu'il arrive.
- je te le promets. Mais pourquoi?
- Parce que je m'apprête à te dire bonne nuit.
Afficher en entier— C'était sympa de vous revoir, agent Pallas. Je constate avec plaisir qu'après trois ans dans le Nebraska, vous êtes resté le même enfoiré.
Afficher en entier— Elle respire encore, confirma-t-il en lui secouant l'épaule. Allez, on se réveille.
Toujours pas de réaction.
— Vous devriez peut-être l'embrasser, suggéra Wilkins avec un sourire en coin. Hé, ça a bien marché dans La Belle au bois dormant ! se défendit-il alors que Jack le fusillait du regard.
Afficher en entierLes braillements de la femme transperçaient l'oreiller. Cameron ferma les yeux et pria en silence : "Cher M. gros vilain, peu importe votre position, je ne veux pas savoir, mais n'en changez pas avant d'avoir conclu l'affaire." Elle n'avait pas désiré si fort un orgasme depuis la fois - seule et unique- où elle avait couché avec Jim, le représentant de commerce en vin (et soi-disant artiste) qui cherchait encore sa voie, mais n'avait dédidément pas trouvé celle qui menait aux zones érogènes féminines.
Afficher en entierComme il se penchait pour prendre un gobelet des mains de Wilkins, Cameron prit mentalement note d'éviter à l'avenir de titiller un homme qui portait un revolver, lui reprochait d'avoir quasiment démoli sa carrière, et avait une tête de plus qu'elle.
Afficher en entier— Je suis curieuse de voir comment les choses vont se goupiller ce soir. J'étais dans l'escalier quand Jack est apparu à la porte, précisa-t-elle. J'ai vu le regard que tu lui lançais, Cameron.
Celle-ci leva les bras au ciel, exaspérée.
— Mais c'est quoi ce prétendu « regard » ?
En tout cas, quel qu'il soit, elle allait devoir prendre des mesures extrêmes pour éviter que ça ne se reproduise.
Amy s'autorisa un grand sourire.
— Tu te souviens du dessin animé Tom et Jerry où Tom n'a pas mangé depuis des jours et qu'il imagine Jerry sous forme de jambon ? C'est à peu près ça comme regard.
Afficher en entierJack posa les coudes sur la table.
— C'est probablement la pire excuse que j'aie jamais entendue.
— Après réflexion, n'étant coupable qu'à trente pour cent, je ne vous dois que trente pour cent d'excuses.
— Je vois.
Cameron attendit la suite. En vain.
— C'est tout ? s’étonna-t-elle. Je pensais récolter grognements et regards noirs.
— Si vous voulez, je peux ajouter quelques jurons.
Afficher en entier— J'imagine que nous devrions discuter des règles concernant la situation présente. Toi vivant sous le même toit que moi.
Jack s'écarta.
— Tu as raison. Il faut instaurer des limites. Ce n'est pas une mauvaise idée.
Il fourragea dans ses cheveux, puis s'appuya contre le comptoir à côté d'elle.
— Première règle : dorénavant, interdiction de se balader dans la maison en T-shirt moulant et pantalon de yoga.
— Très bien. Je ne le ferai plus si toi, en contrepartie, tu te rases.
Jack se frotta le menton, le sourire aux lèvres.
— On n'est pas insensible aux joues ombrées de barbe, hein ?
Et comment ! pensa-t-elle.
Il crispa la mâchoire.
— Je t'ai déjà dit de ne pas me regarder de cette façon, la prévint-il, les yeux soudain brûlants de désir.
Et puis zut !
Afficher en entier— En outre, j'ai pour règle de ne jamais coucher avec un type tant qu'il ne m'a pas invitée à sortir officiellement.
— Quand l'homme en question t'a sauvé la vie tu peux faire une exception, me semble-t-il.
Afficher en entierIl eut alors la réponse à sa question : sa peau était mille fois plus douce que de la soie.
Cameron se laissa aller contre le torse de Jack avec un doux gémissement. Une fraction de seconde, elle se demanda ce qu’elle faisait, et pourquoi. Puis elle sentit les lèvres de Jack tracer un chemin de baisers le long de son cou, et décida que ces questions pouvaient attendre.
Il posa les mains sur ses hanches. Elle n’aurait su dire s’il l’avait fait pivoter, ou si c’était elle qui s’était tournée, toujours est-il qu’elle se retrouva face à lui. Elle entraperçut la flamme qui dansait dans ses veux juste avant qu’il ne capture sa bouche.
Afficher en entier