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-Mademoiselle Jones ?
Je relevai la tête, surprise, et tombai nez à nez avec mon ténébreux. Est-ce que j'étais en train de fantasmer toute éveillée ? Toujours est-il que tout ce que je réussi à répondre fut "Merde" et je dérapai sur le bord de mon bureau pour me retrouver sur les fesses, à fixer mon nouvel assistant. Il avait l'air aussi surpris, il venait de me reconnaître.
Il se reprit plus vite que moi et s'avança pour m'aider à me relever me tendant une main que je n'osais prendre, me souvenant où son pouce avait été quelques dizaines d'heures avant.
Je déglutis avec peine et la saisit finalement pour me relever, et ramasser au passage les lambeaux de ma dignité. Profitant d'avoir ma main dans la sienne, il me la serra.
-Alessandro Novelli. Je suis votre nouvel assistant.
Afficher en entier— Vous désirez quelque chose, Sarah Jones ?
Alors oui, j'aimerais lécher encore tes doigts, j'aimerais que tu me prennes sauvagement sur ton bureau et, pourquoi pas, sur le mien dans la foulée. Si tu pouvais aussi me faire un petit défilé que j'admire ton cul d'un peu plus près. Une lap dance ne serait pas de refus non plus, si tu vois ce que je veux dire.
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Afficher en entier— Les femmes ont des besoins physiques, les gars. On le sait mieux que vous, je pense. D'ailleurs, je me pose en chef de file du mouvement de libération du vagin!
Ben oui, j'avais encore trop bu et tous mes efforts pour rester en dehors du conflit furent annihilés dès l'instant où j’ouvris la bouche pour faire autre chose que boire. Certains ont l'alcool triste, d'autres l'ont euphorique. Pour moi, la boisson donne lieu à une logorrhée abrutissante pour tout le monde, y compris pour moi. Surtout que les connexions neurologiques censées imposer la censure à la parole étaient en train de cuver dans un coin obscur de mon cerveau. Isabelle et Mélodie levèrent leurs verres en signe d'encouragement pour que je ne m'arrête pas en si bon chemin. Il ne m'en fallut pas plus pour continuer.
Afficher en entierJe me réfugiai dans mon bureau. Je m'y assis et posai la tête dessus. Je tapai de petits coups avec mon front en récitant mon nouveau mantra (j'en ai des nouveaux tous les jours) : "Je ne dois pas fantasmer sur mon assistant". C'est mal.
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Afficher en entierLes femmes ont des besoins physiques, les gars. On le sait mieux que vous, je pense. D'ailleurs, je me pose en chef de file du mouvement de libération du vagin !
Afficher en entier« -Est-ce que vous pensez vraiment que vous avez le monopole de la baise de complaisance? Non, Messieurs! Je l’affirme haut et fort (et je hausse la voix pour appuyer mes propos) :les femmes aussi aiment la baise pour la baise, la baise bestiale et sans votre numéro de téléphone à la fin, s’il vous plaît.
Applaudissements de mes complices, mais aussi de la table d’à côté. Oups, peut-être que ça serait bien que quelqu’un me dise de la fermer maintenant, non? Un volontaire? Mes amis? Personne?
Damned, foutue solidarité unilatérale! »
Afficher en entier« -J’ai une vie, en dehors de toi! Je ne te fais pas chier quand tu vois tes copines du front de libération de la chatte en chaleur, s’agace-t-il à nouveau.
-Le front de libération du vagin! je le reprends, piquée au vif qu’il se moque de mon club.
-Pareil!
-Non, ce n’est pas pareil! Et tu sais pourquoi on s’appelle comme ça? Parce qu’on est LIBRES! Tu saisis? Je n’ai pas envie qu’un mec me traire comme de la merde, ou me prenne la tête… »
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Afficher en entier— Un souci ?
En entendant sa voix, je dérapai (encore) et me cognai le front sur l'arête du bureau.
— Et merde !
Je me relevai d'un bond, éjectant ma chaise à roulettes contre le mur, une main pressée sur mon front douloureux. Il m'observait, mystérieux, ténébreux, terriblement attirant. Je m'étais encore ridiculisée, mais il avait le bon goût de ne pas rire. Il entra dans la pièce et referma la porte derrière lui. Il tourna le verrou. J'étais dans la merde. Dans une merde noire. Dans une putain de merde.
Il s'avança vers moi et me prit la main. Il se pencha et m'embrassa juste où je m'étais cognée. Mon coeur repartit dans sa danse sauvage et ma respiration devint saccadée.
— Je peux faire quelque chose pour vous ? me demanda-t-il tout en m'embrassant le front.
— Hmmmm…
— Je suis votre assistant. Je ferai ce que vous voulez.
Est-ce que je comprenais bien ce qu'il était en train de me proposer ? Oserais-je vraiment lui dire ce qui me passait par la tête, là, maintenant, tout de suite ? Ma conscience me criait que j'étais son boss et que c'était contraire à l'éthique de solliciter quoi que ce soit qui n'ait pas de rapport avec le travail. Mais je l'ignorai superbement, laissant ma libido mener la barque.
— Je voudrais… J'aimerais…
— Un peu de musique vous aiderait à savoir ce que vous voulez, peut-être ?
Ah ah. Très drôle cette référence à mon attitude de traînée de samedi soir.
— Alors, Sarah Jones... Je pourrais peut-être vous offrir… Un orgasme ?
— Quoi ? m'étranglai-je, affolée.
Il approcha sa main de ma bouche et glissa son pouce entre mes lèvres. Je gémis de plaisir d'avoir mon fantasme de la journée enfin assouvi. Il sourit et waow… Son sourire… Il aurait pu faire sauter tous les boutons de mon chemisier juste avec son sourire. Il me laissa encore un peu lécher son pouce puis descendit jusqu'à ma jupe. Il la remonta sur ma taille sans me quitter des yeux.
— Donc, ce sera un orgasme ?
— Oui… soufflai-je en un murmure plaintif.
Afficher en entier« …On ne lèche pas son assistant… on ne lèche pas… »
Afficher en entier« -Sandro, vous m’avez entendue?
-Pardon, j’étais en train d’admirer vos lèvres pendant que vous parliez et je me demandais quel effet ça me ferait si vous les mettiez autour de ma queue. Vous pourriez répéter?
Je m’étouffe avec mon café et en recrache une partie sur mes papiers. Je dois être en déficit concernant mes points de crédibilité. Le con! On n’a pas idée de parler comme ça sans prévenir. »
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