Extraits

J’avais dû m’assoupir, car le bruit de la serrure me réveilla en sursaut. Et merde, j’avais bavé sur le coussin et j’avais la joue trempée ! Je m’essuyai la bouche quand Sandro entra. Je me levai et courus à sa rencontre, pour finalement lui sauter dessus. Si nous étions dans un film, ou un livre, il me porterait à bout de bras et me ferait voltiger autour de lui en riant. Mais comme nous n’étions que dans ma vie, nous nous vautrâmes comme deux merdes.

Il avait dû manigancer tout ça, à tous les coups ! Ce petit traitre ne perdait rien pour attendre ! Pourquoi fallait-il que cette nana se pointe à la même soirée que moi, avec le même sex-toy ? Quelles étaient les probabilités pour que ça me tombe dessus, hein ? Saleté de bonne étoile qui passait son temps en RTT quand j’avais besoin d’elle ! Je ne chanterai plus jamais « Brille, brille petite étoile » ! Et crotte, maintenant j’étais encore excitée à cause de ce que m’avait dit Maria ! Mais que quelqu’un trouve le bouton et m’éteigne ! J’étais pire que le petit lapin rose des piles increvables !

Tout va bien, Sarah ?

Il lança un regard assez agressif à Sandro par-dessus ma tête. Alors là, si en plus j’avais deux mâles qui se battaient pour moi, vibro ou pas, j’allais exploser. Mais non, Marc est gay et son mec était à côté de lui… J’étais trop excitée pour réussir à penser correctement.

— J’ai avalé de travers, ça va, merci.

Tu m’offres un vibro ?

— Plus ou moins…

— Comment ça « plus ou moins » ? Soit c’est un vibro, soit ce n’en est pas un !

J’ouvris l’emballage qui indiquait le contenu comme étant un œuf vibrant. C’était donc bien un vibro, tout rose fushia, super girly, j’adorais !