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Septembre ne vit pas non plus, certainement, la Mort se mettre sur la pointe des pieds et lui envoyer un baiser, un baiser qui traversa les feuillages givrés de la forêt automnale à vive allure, mais ne parvint pas tout à fait à rattraper cette enfant qui courait le plus rapidement possible. Comme le savent toutes les mères, les enfants courent plus vite que les baisers. La vitesse d'un baiser est, en fait, ce que le docteur Jachère aurait appelé une constante cosmique. La vitesse des enfants, elle, n'a pas de limite.

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Les chaussures créent la voie que tu suis. Change de chaussures, tu changeras de voie.

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Je te souhaite le meilleur de ce qu'on peut espérer, et rien de pire que ce à quoi s'attendre.

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Si j'étais toi, je n'y songerais même pas. Mais si j'étais toi, je ne serais pas moi, et si je n'étais pas moi, je ne pourrais pas t'avertir, et si je ne pouvais pas t'avertir, tu agirais comme bon te semble, alors autant que tu agisse comme bon te semble et qu'on en finisse.

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Elle doit passer beaucoup de temps dans les bibliothèques, comme le font les meilleures personnes au monde.

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C'est que ça pèse lourd, un cœur. C'est pour cela qu'il faut du temps pour en cultiver un.

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Qu’on ne la juge pas : tous les enfants manquent de cœur. Car leur cœur n’a pas encore poussé, c’est pourquoi ils montent aux arbres et disent des choses choquantes et sautent si haut que le cœur des adultes, lui, papillonne de terreur. En outre, comme en lecture ou en calcul et en dessin, chaque enfant évolue à sa vitesse propre (il est bien connu que la lecture favorise plus que toute chose la poussée du cœur). Certains petits sont terribles et sauvages, Complètement Sans Cœur. D’autres sont doux et tendres et Presque Pas Sans Cœur. Septembre, d’une manière générale, se situait entre les deux, le jour où le Vent Vert la prit : Un Peu Sans Cœur, et Un Peu Avec.

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"Qui êtes-vous ?

- Je suis la Mort. Je pensais que ce serait évident.

- Mais vous êtes si petite.

- Seulement parce que tu es petite toi aussi. Tu es jeune et encore loin de ta Mort, Septembre, aussi ressemblé-je à quelque chose que tu verrais de très loin - très petite et inoffensive. Mais je suis toujours plus proche que je n'en ai l'air. Quand tu grandirais, je grandirai avec toi, jusqu'à ce que, à la fin, je me présente, immense et sombre, au-dessus de ton lit ; et tu fermeras les yeux pour ne plus me voir."

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L'automne est l'âme même de la métamorphose, une période où le monde se tient en équilibre à la porte de l'hiver - qui est la porte de la mort -, mais ne l'a pas encore franchie. C'est un monde de contradictions : l'éopque des moissons et de l'abondance, mais aussi du froid et des privations. (...) L'automne transforme le monde. L'année y est mûre et sage, mais pas encore décrépite et sénile.

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"Tu veux dire que, un jour, le gouverneur ou autre est venu prendre ton père alors même que tu étais tout à fait persuadée qu'il était à toi et à toi seule ? Bigre, c'est effectivement très différent. Un Père est loin d'être aussi précieux qu'une Cuiller ! Je comprends en quoi tu préfères ton monde, si sensé, tellement plus logique.

- En tout cas, le gouverneur n'a tué personne !

- Non, Septembre. On attend toujours que les petites filles comme toi ne soient plus là avant de tuer. La guerre se fait toujours hors de vue, ou alors elle choque les gens et il faut arrêter sur-le-champ."

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