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-Mais il y a quelque chose qu'il me revient de te dire et je vais le faire. Je t'aime depuis toujours. Il n'y a jamais eu d'autre homme dans mon coeur,même quand tu m'as rejetée.Tout ce que je suis,tout ce que j'étais ou serai est à toi. Je ne peux pas changer mon coeur. Je t'aime depuis que je suis née. Et je t'aimerai jusqu'à ma mort. Moi je n'ai pas le choix.

Elle tourna les talons et quitta précipitamment la cuisine.

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Féeries, tome 3, La forêt enchantée:

Il lui prit les mains et les pressa d’un air désespéré.

— Kayleen. Fais ce que je te demande, s’il te plaît.

— Un divertissement. Quel bobard ! Tu m’aimes, dit-elle.

— Évidemment, je t’aime.

Il la secoua plus fort et son cri résonna dans la forêt.

— C’est bien ça le problème. Et si tu tiens à moi, fais ce que je dis et tout de suite.

Elle éclata en sanglots et se jeta à son cou.

— Tu m’aimes. Je le savais. Je t’en veux tellement. Je suis tellement amoureuse de toi.

Il brûlait d’envie de l’enlacer et de la retenir. Il s’obligea à la repousser pour la tenir à bout de bras.

— Écoute-moi, Kayleen. Ouvre les yeux et sois raisonnable. Je n’ai pas le droit de t’aimer. Ne dis rien ! lança-t-il alors qu’elle allait protester. Tu te souviens de ce que j’ai dit sur cet endroit, sur moi ? Sens-tu mes mains sur toi, Kayleen ?

— Oui, elles tremblent.

— Après minuit, une seconde passée minuit, tu ne les sentiras plus, ni mes mains ni rien d’autre. Aucun contact. Tu cueilleras une fleur mais tu ne sentiras pas leur tige ni leurs pétales. Leur parfum échappera à ton odorat. Sens-tu ton cœur battre ? Battre dans ta poitrine ? Tu ne le sentiras plus. Vivre sans exister est pire que mourir. Jour après jour, décennie après décennie, tout se videra de substance. Il n’y aura plus rien d’autre que ce qui est dans ton esprit. Et, a ghra, tu n’as même pas de pouvoirs magiques pour te distraire et préserver ton bon sens. Tu seras perdue, à peine plus qu’un fantôme.

— Je sais.

Comme dans le rêve. Un brouillard dans le brouillard.

— Ce n’est pas tout. Il ne peut pas y avoir d’enfants. Durant la période de veille, rien ne peut croître en toi. Aucun changement ne peut s’opérer en toi ni à travers toi. Tu n’auras pas de famille, pas de réconfort. Pas de choix. C’est mon bannissement. Ce ne sera pas le tien.

En dépit de son appréhension naissante, elle le regardait fixement.

— Tu réaliseras mon vœu.

Il jura en levant les mains.

— Tu vas me torturer jusqu’au bout. Très bien, que désires-tu ?

— Rester.

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Féeries, tome 2, L'étoile d'argent:

Jurant à voix basse, il alla vers elle et la plaça devant la fenêtre.

— Levez la tête, comme ça. Ne bougez plus. Et taisez-vous.

— Vous allez me dessiner ?

— Non, je vais construire un bateau. Évidemment, je vous dessine. Maintenant restez immobile pendant une minute.

Elle se tut, mais sans pouvoir contrôler le grand sourire qui faisait trembler ses lèvres. Et ça, c’était précisément ce qu’il voulait. Cette note d’humour, d’énergie, de ravissement personnel.

Il allait la sculpter dans l’argile et façonner un moulage en bronze. Une œuvre brillante, dorée, chaude au toucher. Elle n’était pas faite pour la pierre ni le bois. Il réalisa trois études de son visage, se déplaçant autour d’elle pour varier les angles. Puis il baissa son carnet.

— J’ai besoin de votre silhouette. Les grandes lignes de votre physionomie. Déshabillez-vous.

— Quoi ?

— J’ai besoin de voir comment vous êtes faite. Les vêtements vous cachent.

— Vous me demandez de poser nue ?

Il se força à s’arracher de son projet pour la regarder dans les yeux.

— Si c’était une question de sexe, je n’aurais pas dormi sur ce lit trop dur, la nuit dernière. Vous avez ma parole que je ne vous toucherai pas. Mais je dois vous voir.

— Si c’était une question de sexe, je serais moins nerveuse. D’accord. (Elle ferma un instant les yeux, rassemblant son courage.) Je suis comme une corbeille de fruits, se dit-elle en déboutonnant sa chemise.

Quand elle l’enleva, la plia et la posa sur le côté, Conal arqua un sourcil.

— Non, vous êtes comme une femme. Si je voulais une corbeille de fruits, j’irais en chercher une.

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Féeries, tome 1, Le château des secrets:

— J’habite dans un appartement. Il donne sur le parc. Il me fallait de l’espace pour avoir mon atelier sur place. Il y a une bonne lumière.

— Tu aimes passer du temps sur le balcon. Il m’arrive de jeter un coup d’œil.

Elle leva les yeux au ciel face à son regard interloqué.

— Jeter un coup d’œil ? (Il la prit par le menton pour l’empêcher de détourner les yeux.) Que regardes-tu exactement ?

— Je voulais voir comment tu vivais, comment tu travaillais.

Elle se dégagea et longea la corniche, là où l’eau jaillissait, brillant comme une rivière de diamants sous le soleil. Elle tourna la tête et l’inclina d’un mouvement étonnamment félin.

— Tu as connu beaucoup de femmes, Calin Farrell. Elles vont et viennent à toute heure, dans toutes les tenues possibles. Et même dévêtues.

Il remua les épaules comme s’il avait une démangeaison inaccessible dans le dos.

— Tu m’as épié quand j’étais avec d’autres femmes ?

— Juste un coup d’œil, s’empressa-t-elle de corriger. Et jamais longtemps, quoi qu’il arrive. Cela étant, j’ai eu l’impression que tu choisissais rarement des femmes intelligentes.

Il passa la langue sur ses dents.

— Vraiment ?

— Eh bien… C’est l’impression que j’ai eue, répondit-elle en haussant les épaules.

Elle se baissa pour cueillir une fleur sauvage enracinée dans un rocher fendu et la fit tourner sous son nez.

— Ça t’inquiète que je connaisse leur existence ?

Il glissa ses pouces dans ses poches.

— Pas particulièrement.

— Très bien. Si j’étais revancharde, je te changerais en paire de fesses. Ne serait-ce qu’un court instant.

— En paire de fesses ?

— Pas longtemps.

— Tu peux faire ce genre de choses ?

Alors qu’il posait la question, il prit conscience qu’il était prêt à tout croire. Elle laissa échapper un rire musical que le vent emporta vers la mer.

— Si j’étais revancharde.

Elle se dirigea vers lui, lui tendit la fleur, puis sourit lorsqu’il la planta dans ses cheveux.

— Tiens, je crois que tu serais charmant avec de longues oreilles et une queue.

— J’aimerais autant garder mon apparence physique. Qu’as-tu… vu d’autre ?

— Oh, rien de particulier. (Elle entrelaça leurs doigts et reprit sa marche.) Je t’ai regardé travailler dans ta chambre noire – la petite, dans la maison de tes parents. Ils sont tellement fiers de toi. Stupéfaits par ton talent, mais très fiers. J’ai vu ta première exposition et cette étrange petite galerie où tout le monde s’habillait en noir, comme pour un enterrement.

— À SoHo, murmura-t-il. Mon Dieu, ça fait presque dix ans.

— Tu as brillamment réussi depuis. Je pouvais voir le monde à travers tes yeux quand je regardais tes photos. Et je me sentais si près de toi.

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