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Liste des extraits

- Mon soutien-gorge posait problème ? ai-je ironisé.

Le regard qui tue... J'ai tâché de rester parfaitement calme.

- On m'a toujours dit que les armatures étaient extrêmement désagréables. Je voulais te rendre service...

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— De toute façon, ai-je jeté comme un cheveu sur la soupe, quand on se laisse tirer par la queue, c’est qu’on est un diable, et un diable, c’est méchant !

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- Vous cachez quelque chose, mademoiselle Atcock.

- Vous fantasmez.

Une lueur d'amusement a brillé dans ses yeux.

- En effet, mais que sur vous, pas sur ce que vous essayer vainement de dissimuler.

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Je me suis avancée timidement vers la porte, admirant le carrelage au sol pour ne pas croiser son regard. Il n’a pas bougé d’un pouce.

Ooookay...

— Pardon, ai-je dit poliment. J’aimerais sortir.

Il n’a rien répondu. Je ne l’entendais même pas respirer. Alors j’ai osé lever le nez vers lui, et je l’ai fixé.

Oh. Mon. Dieu.

À la lumière vive des lampes halogènes, et d’aussi près, j’ai tout de suite su ce qui n’allait pas chez lui. Ça se lisait dans ses yeux ; des yeux couleur indigo, profonds, comme je n’en avais Jamais vus avant, fournis de long cils et si brillants, qu’ils m’en auraient cramé la rétine.

Quand il a attrapé mon regard, j’ai eu une bouffée de chaleur à vous décaper les pores de la peau. L’énergie sexuelle que dégageait ce type était flippante, pire que celle de Mario, mais complètement normale, croyez-moi. Ça crevait les yeux, son aura était bien trop puissante pour être celle de monsieur tout le monde. J’avais en face de moi un authentique Nosferatu. Autrement dit, un buveur de sang. Et pas des plus moches ! Ce que je ne comprenais pas, c’était pourquoi je ne m’en étais pas rendu compte plus tôt. D’habitude, j’étais plus rapide que ça.

Ok, je sais ce que vous allez dire. Encore une énième histoire de chauve-souris à dormir debout. Sauf que ça n’en est pas une. Enfin si mais, à priori, celle-ci va vous tenir éveillés. Car vous voyez, chez les Atcock, on croit en l’existence des vampires et pour cause, ma tante Margaret, la sœur de ma mère, en est un. Comment ça se fait ?

Eh bien c’est tout bête : elle a rencontré son copain vampire Dieu sait où, il l’a mordue, elle a bu le sang du copain en question pour tisser des liens et il l’a vidée du sien... Elle est restée raide pendant quarante-huit heures et à son réveil, elle était fan d’hémoglobine. Waouh !

C’a été un choc pour tout le monde. Mais ma famille n’est pas la seule dans ce cas, croyez-le bien. Si le monde entier fait comme si les vampires n’existent pas, c’est juste parce qu’il en a la trouille. Ils existent vraiment. Vraiment, vraiment.J’en avais encore la preuve sous les yeux.

— Je te veux, a annoncé le vampire d’une voix sépulcrale.

Les secondes sont passées, se sont cristallisées, se sont étirées encore... puis j’ai éclaté de rire.

— Et moi je veux être millionnaire !

S’il croyait qu’il allait saper mes bonnes résolutions, il se fourrait le doigt dans l’œil. Ce soir, je n’allais coucher avec personne, vous pouvez en être sûrs. Et surtout pas avec lui.

— C’est possible, m’a-t-il lancé.

— Je vous demande pardon ?

— Si tu veux de l’argent, je peux t’en donner.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Il y a des choses qu’il ne vaut mieux pas qu’on sache.

Il n’était pas loin de dix heures et le soleil rayonnait dans toute la chambre. J’ai ouvert les fenêtres et me suis penchée pour respirer le bon air de la campagne  : rosiers en fleurs et... crottes de chèvres. Celles de mon voisin le plus proche, M.

Graham (pas les crottes, hein, les chèvres), qui habitait à cent mètres de chez moi.

Ce jour-là, comme chaque vendredi, j’étais en congé, j'avais bien l’intention d’en profiter. Je suis anglaise, et tout Anglais qui se respecte - s’il fait au moins quinze degrés dehors et que le soleil est caressant - se fait dorer la pilule sur un morceau de gazon. J’allais faire ça, mais pas inutilement, j'irais arracher les mauvaises herbes du jardin par la même occasion.

J’ai enfilé mon minishort rouge - si court qu’on pourrait le prendre pour un boxer -, un débardeur blanc sur un soutien-gorge bandeau couleur peau, et basta. Ah non, j’allais oublier la grosse paire de chaussettes qui m’éviterait de trop transpirer dans mes bottes en plastique. C’est essentiel...

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- Des moutons, a-t-il sifflé avec dédain. Vous n'êtes que des moutons qui ne réfléchissent pas. Quelle notion avez-vous de ce qui est bien ou mal ? Qu'est ce qui vous dit que celui qui définit les règles auxquelles vous vous soumettez a forcément raison ? Comment vous, humains, qui n'avez qu'une poignée d'années, seriez-vous en mesure de porter un jugement sans faille sur moi, qui respire depuis des millénaires ?

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Un ange...nom de Dieu,j'avais gagné le jackpot !

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Que voulait-il qu'on fasse en boîte de nuit ? C'est toujours aussi pénible un flic ?

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Ce fils de rien m'avait mordue !

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_Vous l'avez tué?

_ On ne peut pas tuer ce qui est déjà mort , a décrété Daphnée très solennellement , sûre de son coup.

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