Extraits

-Felicity...

j'ai levé les cils vers lui. Il me devorait des yeux et je l'ai trouvé magnifique.

-Plus jamais. ..a-t-il murmuré, la respiration heurtée.

“Je pivote tout doucement, et un sourire carnassier étire ce qui reste de ma tronche.

Un magnifique greffier vient de sauter sur le couvercle de la poubelle. Un bon gros matou, bien replet, qui me regarde avec une superbe indifférence. Je ne sais pas de quelle marque il s’agit, j’ai jamais pu blairer les chats. Je sais juste que ce doit être une espèce genre ronron à sa mémère friquée, le modèle aussi large que haut, avec la gueule écrasée et un regard d’enculé qui t’attaque les arpions en traître si tu as le malheur de marcher pieds nus devant l’armoire sous laquelle il s’est planqué.”

Je désirais, plus que tout, ramener Stan. Le serrer contre moi, respirer son odeur, le laisser débiter ses blagues cyniques, machistes,l'entendre se glorifier d'être le plus beau, le plus grand, le plus fort et le voir porter ses tee-shirts ridicules. Je voulais rouler des yeux, être exaspérée; m'enflammer,me sentir vivante....Le toucher encore et admettre, une bonne fois pour toutes, devant lui, que j'aimais ça.

Stan avait bouleversé ma vie et je l'avais souvent détesté pour ça, espéré qu'il disparaisse et ne revienne jamais. Maintenant que cet ancien vœu s'était réalisé, je ne passais pas une seconde sans vouloir de toutes mes forces qu'il revienne.Tout ce qu'il me restait de lui, c'était des souvenirs qui me broyaient l'âme,et un amas de cheveux tombés sur le sol de ma cuisine