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"Ce qui est brisé peut toujours être réparé, mais ce qui n'existe pas ne peut être rétabli."
Afficher en entier"Eh bien, je vais vous dire, il paraît que les poules ont une lueur préhistorique dans le regard, et des pattes aussi écailleuses que celles d'un T-Rex, mais d'ici qu'il leur pousse des dents, Stan pourrait toujours se brosser."
Afficher en entier"Pour quelqu'un prétendant être constamment au courant de tout, il avait sacrément déféqué dans la colle!"
Afficher en entier-Un ultime voyage au septième ciel avant la grande descente aux enfers, petite chatte ? m’a proposé Stan de sa voix la plus charmeuse.
En guise de réponse, il s’est pris un verre d’eau en pleine figure. Mais pas de moi, de mon père. Ça m’a plus.
-Voilà qui devrait calmer tes ardeurs ! a sifflé ce dernier.
Afficher en entier— Stan ? Allo, Stan ?
Il a doucement relevé la tête, sans dire un mot.
Waouh ! Son silence commençait à devenir sacrément pesant.
Subitement, il a levé le bras droit pour effleurer ma joue du dos de la main. Je l’ai laissé faire, les yeux écarquillés et la bouche entrouverte tandis qu’il ne me lâchait pas du regard. Puis j’ai ressenti un coup de frais sur mon ventre, comme la vague impression qu’on venait de me déshabiller. Et pour cause, Stan avait dégrafé les quatre derniers boutons de ma veste de pyjama et je n’y avais vu que du feu. Avant que je ne réagisse en braillant comme un veau, il m’a fait la surprise de se jeter à mes pieds. Autant vous dire que je suis restée pétrifiée, tellement c’était inattendu. Je ne savais plus du tout comment me comporter. Tout en maintenant les pans de tissu largement ouverts, il a contemplé mon ventre légèrement arrondi, quelques menues secondes durant. Puis il a fermé les yeux en appuyant son front contre mon nombril. Ainsi calé contre moi, Stan m’a privée de tout air, de toute réaction, de tout gémissement ou protestation. Je n’étais capable de rien d’autre que rester immobile dans l’attente fébrile de ce qui allait suivre.
Ses mains ont soudain lâché mon pyjama pour s’enrouler autour de ma taille, lentement. Je n’ai pas cherché à réprimer le frisson que m’a procuré le contact de ses doigts sur ma peau, parce que cet instant était vrai, aussi vrai que le plus sincère des aveux. Je voulais le savourer. Involontairement, je me suis mise à souffler par à-coups, faiblement, presque silencieusement, jusqu’à ce que Stan colle sa joue à mon ventre et que de nouveau, je ne respire plus du tout.
Afficher en entierOn n'avait pas idée de consentir une guigne pareille à quelqu'un !
Afficher en entierSes promesses ne valaient plus rien pour moi, mais celle-ci, je voulais y croire de toutes mes forces.
Afficher en entierAccepte ce cadeau, petite.Je te dis au moins ça.
Afficher en entierLe plus indifférent de tous est souvent celui capable des plus grands sacrifices.
Afficher en entierNon seulement, Stan était capable de me faire sortir de mes gonds et se rendre détestable, mais il savait également m'attendrir et me bouleverser comme personne.
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