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Commentaires de livres faits par parfumdemots

Extraits de livres par parfumdemots

Commentaires de livres appréciés par parfumdemots

Extraits de livres appréciés par parfumdemots

date : 21-06-2019
“Insupportable coloc” de Jeanne Pears est un roman surprenant et qui sort indéniablement du lot dans le monde parfois redondant de la New Romance ! On pourrait croire qu’il s’agit encore d’une sempiternelle histoire de colocataires et pourtant, Jeanne Pears a réussi à casser les codes et à nous offrir une histoire qui se démarque indéniablement !

J’ai adoré le personnage féminin Dominica, une sorte de “rebelle” au crâne rasé. Alleluia, enfin une héroïne qui n’est pas nunuche et ne tombe pas amoureuse du mec dès qu’elle voit ses abdos ! Je dirais même que Dominica ne ressemble à aucune autre (quoique peut-être à Abby de “Beautiful Disaster” de Jamie McGuire et encore). En effet, lorsque Dominica rencontre Rim, le personnage masculin, il lui inspire plus du dégoût que du désir. Nous sommes donc très loin des romans où l’héroïne décrit l’homme comme un apollon ou un dieu grec ! Outre le fait qu’elle ne soit absolument pas attirée physiquement par Rim au début du roman, Dominica enchaîne les coups d’un soir et ça aussi c’est une nouveauté ! En effet, habituellement, et pour ne pas dire 99% du temps, c’est toujours l’homme qui enchaîne les conquêtes !

La particularité de Rim est qu’il possède une barbe plutôt fournie, et c’est ce qui rebute en grande partie notre chère Dominica. Justement, j’ai aimé Rim pour son look “atypique”, “négligé” comme le dit si bien Dominica. C’est un homme à la barbe fournie et à la voix rauque. Je l’imaginais un peu comme un hipster et j’avoue que je fonds pour ce type de personnage !

L’autre particularité de ce roman c’est qu’ici nous n’avons accès qu’au point de vue de Dominica du début à la fin alors qu’habituellement nous avons un point de vue alterné entre les deux personnages.

J’ai adoré retrouvé des références aux années 2010 comme les chansons “Grenade” de Bruno Mars et “Born this way” de Lady Gaga qui m’ont rappelé mes années collège (mention spéciale aussi à “We no speak americano” de Yolanda Be Cool et aux joggings Panzeri) ! Il y a également tout un passage avec plusieurs chansons des Imagine Dragons avec les paroles ainsi que leur traduction en français !

J’ai adoré les citations à chaque début de chapitre qui sont toujours en lien avec le titre dudit chapitre. Nous avons ainsi des citations de Martin Luther King ou encore de Amélie Nothomb !

Jeanne Pears a également réussi à me faire voyager aux travers de ses descriptions. C’est ainsi que j’avais l’impression moi aussi d’enfourcher la moto de Rim et de faire des kilomètres avec lui, au travers de paysages magnifiques comme les plages de sable fin. C’était magique !

L'auteure délivre également des messages importants notamment au niveau de la sexualité et du fait de se protéger et de faire des tests de dépistage. Jeanne Pears nous montre la sexualité sous toutes ses formes. Qu'elle soit bestiale ou tendre, l'important reste le consentement et elle nous rappelle que le dépistage est important.

Alors certes, je pourrais aussi vous dire qu’un élément en particulier était prévisible à cause des trop nombreux indices, qu’il y a eu quelques longueurs dans le dernier quart du roman et que j’aurais aimé un épilogue mais vous savez quoi ? Malgré cela, l’auteure a réussi à me faire vibrer pendant deux jours en compagnie de Dominica et de Rim. Oui, ils m’ont parfois donné envie de m’arracher les cheveux mais c’est aussi pour cela que je les aime.

Jeanne Pears a réussi le pari fou de renouveler le genre en créant une héroïne atypique. C’est un roman qui en vaut la peine ! Il est sorti initialement en format numérique sous le nom de “Colocs & complications” mais je vous dirais plutôt de vous procurer le format broché car vous aurez forcément envie d’avoir cette histoire dans votre bibliothèque. Il est certain que je lirais d’autres romans de cette auteure !
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date : 18-06-2019
A tous les fans de "Avant toi" de Jojo Moyes et à tous les amoureux de l'amour ... ce roman est fait pour vous !

"Rush" est de ces romans qui passent inaperçus, que l'on ne voit nul part et qui pourtant s'avèrent être de véritables pépites. C'est presque une chance que je sois passée sur le chemin de ce livre car c'est un véritable coup de coeur !

Ce roman ressemble énormément à "Avant toi" de Jojo Moyes qui est mon roman préféré. En effet, nous suivons ici Charlotte qui va devenir l'assistante de Noah, 24 ans, qui est atteint de cécité à la suite d'un accident. Elle va ainsi lui être d'une aide précieuse en lui préparant ses repas ou encore en repassant ses vêtements.

Noah, tout comme Will dans "Avant toi", n'accepte pas son handicap (ce qui est parfaitement compréhensible). Il refuse ainsi toute aide extérieur. Il refuse de sortir de chez lui ou encore de manger en public. A cause de sa cécité, le moindre besoin vital devient une véritable épreuve pour Noah comme le fait de manger par exemple. Charlotte est ainsi obligée de lui dire de quel côté se situe son verre d'eau, ou à quel endroit dans l'assiette est situé son œuf par exemple. Charlotte met en place petit à petit tout un système pour aider Noah à se repérer. Elle lui range par exemple ses vêtements par catégories.

Avec cette histoire, on découvre finalement toutes les difficultés que rencontre une personne malvoyante au quotidien. Par exemple, traverser un passage piéton est très compliqué puisqu'il n'y a pas de feux sonores qui leur permettent de savoir quand le feu passe au vert.

Le début du roman est vraiment hyper addictif puisque Noah ne supporte pas la présence de Charlotte dans sa maison, il n'aime pas se faire aider et ce fut magnifique de le voir s'ouvrir à elle petit à petit, en douceur, et accepter de la faire rentrer dans sa vie. Aux côtés de Charlotte il va réapprendre à vivre et à aimer. Le chemin vers l'acceptation est long et semé d'embûches mais c'est grâce à l'arrivée de cette femme dans sa vie que Noah y parviendra.

La fin est dans la continuité de l'histoire : belle et réconfortante. Je n'aurais pas dit non cependant à un épilogue plus long mais c'est ma frustration de devoir quitter Charlotte et Noah qui parle ... Un roman à lire, à savourer, à découvrir !
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Plus de mots. Que des larmes.

Pourtant des mots, il faudra que j'en trouve pour vous parler de cette pépite. Parce que oui, "Ashes Falling for the Sky 2" est un coup de coeur alors même que le premier n'en était pas un.

Je reprochais majoritairement au premier tome d'être trop prévisible. Accrochez vos ceintures parce que ce tome 2 est tout le contraire : IM-PRE-VI-SIBLE. C'est simple, je rentre actuellement dans une période de deuil livresque où je me demande ce que je vais bien pouvoir lire après un tel coup de coeur !

Le point fort de cette histoire dès le premier tome c'est son additivité ! C'est simple, prévoyez du temps devant vous pour le lire parce que une fois commencé, impossible de le relâcher avant la dernière page. J'ai été "contrainte" de lire jusqu'à 1 heure du matin tant j'étais happée par l'histoire de Sky et de Ash.

Ce second tome alterne toujours entre le point de vue de Sky et celui de Ash. La nouveauté est tout de même la présence de chapitres "Flashback" qui nous permettent d'entrevoir le passé de Ash aux côtés de Zach et de Sybille. Comment tout a démarré ou comment tout s'est arrêté pour Ash. Nous connaissons enfin l'histoire cachée derrière son malêtre.

Je pense que c'est sans nul doute la fin qui aura tourné ce deuxième tome en la faveur d'un coup de coeur. Elle m'a choquée, surprise, émue et je pense que cette duologie ne pouvait pas mieux se terminer autrement que de cette façon.

Que vous ayez aimé ou non le premier tome, vous devez lire ce second tome qui est encore bien meilleur. Il saura vous surprendre, croyez-moi. Il vous brisera peut-être le coeur. Ou alors il vous remplira le coeur d'amour. Dans tous les cas, il vous apportera de beaux messages, dont le principal : la résilience.
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date : 31-05-2019
Une ode à l’amour, une ode à l’écriture et une ode … au new adult ! Erin Graham pose là tous les clichés que les gens peuvent avoir sur le genre “New Adult” : “porno”, “fille nunuche” et j’en passe. L’auteure nous montre que non, le new adult c’est aussi un genre qui permet de parler de sexe sans tabou, d’exprimer des émotions profondes et j’ai aimé que l’auteure défende son genre à travers l’histoire de Andréa et Yanaël.

Je dois vous avouer que dès le prologue je savais que cette histoire ne me laisserait pas indemne. Qu’elle allait me percuter. Si le prologue m’a donné envie de pleurer, les premiers chapitres m’ont beaucoup fait rigoler. C’est la force d’Erin Graham : cette capacité constante à jouer avec vos émotions.

Dans “Teach me love”, Andréa et Yanaël vont devoir écrire une romance new adult dans le cadre de leur Master 2. Ainsi, nous retrouverons de nombreuses références littéraires du genre comme “After” ou encore “50 nuances de Grey”. Ce processus d’insérer une œuvre dans une œuvre, une histoire dans une histoire n’est ni plus ni moins qu’une mise en abyme qui est ici parfaitement maîtrisée par Erin Graham. Nous avons ainsi accès à tout le processus de création d’une œuvre et plus particulièrement, c’est le processus d’écriture qui est ici ciblé dans “Teach me love”. J’ai eu l’impression que l’auteure, à travers ce roman, donnait des conseils d’écriture à ses lecteurs et j’ai trouvé cela très enrichissant car moi-même j’ai déjà eu le désir d’écrire mes propres histoires. Ce roman regorge de petits conseils d’écriture pour les futurs écrivains en herbe !

Un autre point que j’ai adoré dans cette histoire, c’est la présence de la petite Maélys. Mettre un enfant dans une histoire, c’est la plupart du temps un pari gagnant avec moi ! Ceci n’est pas un spoil puisque vous l’apprenez dès le prologue mais Yanaël est effectivement le papa d’une petite fille de 4 ans. Cette petite apporte la touche d’insouciance et de douceur dans les passages parfois plus sombres du roman. J’ai adoré !

Si ce roman n’a cependant pas été un coup de coeur, c’est parce que quelques points m’ont fait tiquer. Il ne faut pas oublier qu’avant d’arrêter le préservatif du jour au lendemain pour se contenter de la pilule, il y a des gestes préventifs à faire comme par exemple faire un test de dépistage (MST et VIH). Dans ce roman, la seule “peur” de Yanaël c’est que Andréa tombe enceinte mais à aucun moment ils ne se posent ni l’un ni l’autre la question des MST ou des dépistages avant d’arrêter le préservatif. Je trouve ça vraiment dommage d’occulter quelque chose d’aussi important dans une romance. A mon sens, ce sont des gestes importants et préventifs qui sont importants à rappeler.

Par ailleurs, la scène où ils s’envoient en l’air sur le canapé du salon alors que la petite de 4 ans dort à côté dans sa chambre était selon moi inutile et un peu ridicule au vue des circonstances.

Cela reste tout de même un roman à lire absolument car il est très intéressant du point de vue de l’écriture d’un roman mais aussi pour la romance entre Andrea et Yanaël qui restera, sans nulle doute, l’une des plus belles que j’ai pu lire.
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Un roman incontournable pour les internes en médecine ! Nous sommes face à une auteure qui connaît très bien son sujet puisque Sophie Tal Men est neurologue de profession. Elle sait donc de quoi elle parle et elle nous immerge dans le milieu médical au travers du personnage de Marie-Lou, jeune étudiante de 25 ans.

Pour ceux qui ne sont pas dans le domaine médical (ce qui est mon cas), certains termes vous paraîtront sûrement barbares mais j’ai eu la sensation d’apprendre beaucoup de choses à travers ce roman qui se révèle être une véritable mine d’informations !

J’ai découvert plein de noms de pathologies que je ne connaissais pas comme l’exostose par exemple, cette maladie qui s’attaque aux oreilles des surfeurs. Autre anecdote médicale réelle mais que j’ignorais : le traitement pour les patients atteint de la maladie de Parkinson peut les rendre accro au sexe. C’est l’un des effets secondaires du traitement.

Je pense que tout le monde peut se retrouver dans ce roman. Il y a des passages durs puisque le milieu médical est un milieu difficile et on va le vivre au travers de Marie-Lou qui va devoir faire pour la première fois des constatations de décès par exemple. Cependant, on ne tombe pas dans quelque chose de mélodramatique puisque l’auteure a justement dosée son histoire avec de l’humour (cf le passage du cornichon) et de l’amour avec la relation naissante entre Marie-Lou et Mathieu.

J’ai cependant tiqué lors de quelques passages. Tout d’abord quand l’auteure parle de cabine “spéciale filles” à la SNCF alors qu’en réalité cela s’intitule les cabines “Dames seules” qui est une expression quand même plus parlante que “spéciale filles”. Ensuite, il y a un passage où Marie-Lou dit : “J’aurais dû faire sage-femme comme ma sœur. Elle aura droit, elle, aux moments heureux …”. Malheureusement, les sage-femmes ne vivent pas toujours que des moments heureux !

Enfin, toujours est-il que j’ai très envie de lire le deuxième tome de cette charmante trilogie pour continuer à suivre les aventures de Marie-Lou, Mathieu et Écume ! Une mine d’or pour tous les étudiants en médecine mais aussi pour ceux qui ont soif de savoir !
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COUP DE CŒUR. Si ce troisième tome est un véritable coup de coeur, c'est avant tout grâce à un personnage : Hélène Aquilla.

Hélène est l’un de mes personnages préférés en littérature. Elle a cette froideur et cette force qui renferment une humanité, une loyauté et un dévouement au-delà des mots. En surface, sa carapace ne se fendille jamais mais à l’intérieur, elle doit jongler avec ses émotions et je l’admire irrémédiablement pour ce qu’elle est. Elle me fait également beaucoup trop rire, surtout lorsqu’elle qualifie le Semeur de Nuit de “toutou surnaturel” de la Commandante. C’est une femme dévouée corps et âme à son peuple, prête à porter elle-même secours. Je me rappelle encore de cette scène où elle s’est dirigée vers une enfant au visage ensanglanté durant l’attaque d’un village pour essayer de lui porter secours. Comme l’a dit le Semeur de Nuit, Hélène est une femme “du peuple”. Elle souhaite coûte que coûte protéger son peuple et rester loyale envers lui. Elle ne dévie jamais de ses valeurs et idéaux.

Je crois que toute ma chronique entière pourrait se résumer à : Hélène est incroyable. Je me rappelle encore de cette scène à l'infirmerie où elle prend le temps d’aller voir chaque enfant et leur chanter une chanson pour apaiser leur douleur. Elle le fait avec une énergie telle qu’elle en ressort épuisée mais comblée. Comblée d’avoir ravivé de l’espoir et de leur avoir dit de ne pas avoir peur. Je peux aisément dire que Hélène Aquilla a largement dépassé Feyre Archeron dans mon coeur de lectrice.

Mon deuxième personnage préféré dans cette saga c’est Harper Avitas et j’espère que sa relation avec Hélène se développera davantage dans le dernier tome car je suis un petit peu restée sur ma faim à ce niveau-là.

Ce tome 3 s’ouvre sur un chapitre du point de vue du Semeur de Nuit puis il alterne simultanément entre Laia, Elias et Hélène. Laissez-moi vous dire que les chapitres que j'attendais le plus étaient bien sûr ceux du point de vue d’Hélène. Les chapitres du point de vue de Laia et Elias sont, certes, intéressants mais m’ont moins plu que ceux d’Hélène because Hélène is Queen.

Laia, accompagnée de son frère Darin, essaie de combattre le Semeur de Nuit qui veut récupérer l'Étoile pour libérer les djinns. Elias quant à lui doit se familiariser au nouveau rôle qu'il acquiert à la fin du tome 2. J’ai été très surprise de constater que les chapitres sur Elias étaient ceux qui m’intéressaient le moins. C’est étrange car avant Elias était mon personnage préféré mais j’admets que la tournure qu’a décidé de lui donner l’auteure ne me plait pas. De ce fait, Elias s’est largement fait concurrencer et dépasser par Hélène et Harper dans mon coeur.

Dans ce second tome, la violence est toujours à son apogée. Marcus en fait voir de toutes les couleurs à Livia, la sœur d’Hélène. J’ai adoré découvrir Livia ainsi que toute l’intrigue qui se met en place autour d’elle.

Nous retrouvons toujours nos personnages des tomes précédents dont Afya (qui frappe les fantômes avec une poêle soit dit en passant) mais aussi Cuisinière. Et alors là … laissez-moi vous dire que la révélation concernant Cuisinière est juste IM-PRÉ-VI-SI-BLE ! Je ne l’ai littéralement pas vu venir et donc c’était bien joué de la part de l’auteure car après la révélation concernant Keenan dans le tome 2, cette révélation sur Cuisinière dans le tome 3 nous laisse sur les fesses.

Nous faisons également la connaissance de nouveaux personnages comme Musa ou encore Quin Veturius, le grand-père d’Elias et donc le père de la Commandante. Cette rencontre nous permet d’effleurer le passé de cette dernière.

La fin n’est pas aussi dingue que ce à quoi je m’attendais même si la guerre contre les Karkauns a fait des dégâts je ne trouve pas que ce troisième tome se referme sur un cliffhanger. Je peux tenir patiemment en attendant le grand final et retrouver mes personnages chouchous : Hélène et Harper.
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J'ai acheté ce premier tome dans le cadre des 48H de la BD qui, pour l'occasion, proposait une toute nouvelle couverture que je trouvais bien plus jolie que celle originale. Ni une ni deux, avec une aussi jolie couverture et pour seulement 2 euros, il fallait que j'achète ce manga. Laissez-moi vous dire que je ressors avec un gros coup de coeur !

Je ne m'attendais pas moi-même à aimer autant, n'étant pas forcément adeptes des histoires de sorciers. Pourtant, dès que j'ai ouvert ce manga j'ai été happée par cet univers grâce aux dessins d'une rare beauté. Je pense que parmi tous les mangas que j'ai pu découvrir jusqu'à présent, celui-ci est vraiment le plus beau visuellement parlant. Je repense d'ailleurs au lac enchanté où se trouve Coco au début de l'histoire ou encore au portail que lui montre maître Kieffrey mais aussi les monts surréalistes. Je n'étais plus dans ma chambre, j'étais aux côtés de Coco (qui soit dit en passant est beaucoup trop mignonne).

J'ai également rigolé à de nombreux passages, la faute au ver-pinceau et à Agathe mais aussi à Coco qui fait quelques bourdes lorsqu'elle commence à pratiquer la magie.

C'est un tome introductif à l'univers, qui pose les bases notamment de la magie et ce premier tome m'a rappelé "Harry Potter à l'école des sorciers", à ceci près qu'il manque quand même des garçons dans l'atelier de Kieffrey. Ce fut d'ailleurs ma seule interrogation lorsque j'ai terminé ce premier tome : pourquoi n'y a-t-il pas de garçons ?

Lorsque j'ai terminé ce premier tome, j'étais vraiment peinée de ne pas avoir la suite sous la main si bien que j'ai commandé le tome 2 et le tome 3 directement. Un manga à ne rater sous aucun prétexte ! Vous allez en prendre plein les yeux et vous passerez à coup sûr un moment merveilleux !
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Que dire si ce n'est que Georgia Caldera est une auteure prodigieuse ? J'ai acheté ce livre hier à 13 heures et je l'ai terminé ce matin vers 11h30. J'aurais donc englouti 413 pages en moins de 24 heures (en me couchant au passage à 2 heures du matin).

Évidemment que "Ce qui nous consume" est un coup de coeur. J'ai encore une fois été chamboulée par l'histoire de Violette et Adam. L'auteure aborde encore une fois le sujet du harcèlement scolaire et celui de la violence parentale avec brio. Croyez-moi, vous aurez la boule au ventre lors de votre lecture. C'était terrible car je savais que à un moment où à un autre, quelque chose de grave aller se passer et la fin est évidemment poignante.

Ce que j'ai aimé plus largement avec cette duologie, c'est le fait que Georgia Caldera n'ait jamais précipité les choses entre Violette et Adam. Il faut quand même savoir qu'ils ne couchent pour la première fois ensemble que vers la fin de ce deuxième tome ! C'est assez rare pour le souligner en New Adult. J'ai aimé que Violette et Adam apprennent à découvrir leurs corps en douceur, jamais dans la précipitation et toujours avec amour et bienveillance.

Adam est sans doute le personnage le plus bouleversant qui m'ait été donnée de rencontrer. Je déplore cependant son côté "nais" par moments. Notamment, je levais les yeux au ciel à chaque fois qu'il appelait Violette "mon ange".

Outre ce petit détail, je pense que tout le monde aimerait avoir un Adam dans sa vie. Un garçon aussi prévenant, doux, à l'écoute et sensible.

Même si ce roman est un coup de coeur, je ne peux pas nier que l'épilogue m'a frustrée. En effet, vers la fin du roman Violette et Adam font par de leurs questionnements sur leur avenir car chacun n'a pas les mêmes projets. C'est un questionnement quand même très important et qui va se dérouler sur plusieurs chapitres. Finalement, l'auteure ne répondra jamais à nos questions : Violette et Adam sont-ils encore ensemble six ans plus tard ? Violette a-t-elle concrétisé son projet ? Adam s'est-il affranchi de ses peurs ? Ludwig est-il derrière les barreaux ?

Beaucoup de questions qui restent malheureusement en suspens. C'est vraiment dommage que l'épilogue ne se passe que quelques semaines seulement après la fin de ce tome et non pas des années plus tard. Au vu des questionnements des personnages sur leur avenir à la fin de ce tome, un épilogue plus poussé aurait été grandement nécessaire !

Il n'empêche que je n'oublierais jamais cette duologie ni Violette et Adam et j'ai dorénavant à coeur de lire tous les romans de Georgia Caldera sans exception !
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ALERTE COUP DE COEUR.

En commençant ce quatrième tome il est vrai que j’ai été décontenancée par l’absence de récapitulatif pour rappeler les différentes particularités des enfants. Cependant, après des recherches entreprises sur Internet j'ai rapidement retrouvé les particularités de chacun. De même, je ne me souvenais plus de ce qu'était l'Ambroisie ou encore le Panloopticon.

Dans ce quatrième tome, l'action se déroule chez Jacob, en Amérique. C'est ainsi que nous allons parler de la difficile histoire américaine avec notamment la ségrégation raciale et la période de l'esclavage.

Ce quatrième tome est complètement fou et j'ai été immergée dès le début. L'idée de faire venir les enfants particuliers dans le monde moderne de Jacob est juste une idée de génie ! Je me rappellerais longtemps de Olive faisant des tours de manège accrochée au ventilateur du salon, de Bronwyn qui embouti la voiture des parents de Jacob ou encore des enfants qui découvrent une pizza pour la première fois de leur vie ou un épisode des Simpson. Jacob va devoir leur donner des cours de normalité afin qu'ils s'intègrent au monde moderne et laissez moi vous dire qu'entre les après-midi shopping ou encore la découverte du rayon fromage au centre commercial, tout cela va donner lieu à de nombreuses situations cocasses !

L'humour et le sarcasme de Enoch m'avaient manqué, la tendresse de Claire aussi. En fait, tous les enfants particuliers sans exception m'avaient manqué. Comme si finalement je ne les avais jamais vraiment quitté et qu'ils faisaient partis de ma propre famille.

Dans ce quatrième tome on découvre de nouveaux concepts (les boucles de poche). Pendant une grande partie du roman, l'histoire va prendre des allures de road-trip mais laissez moi vous dire qu'un road-trip avec un garçon invisible, une fille qui fait du feu ou encore une autre qui pousse la voiture par la force de ses bras … ce road-trip s'annonce rocambolesque !

J'ai adoré partir à la rencontre de nouveaux particuliers (mention spéciale au particulier à la salive adhésive). Nous découvrons par exemple Angelica, la petite fille qui se déplace avec son nuage au dessus de la tête et qui a l’honneur de figurer sur la couverture de ce quatrième tome. Nous découvrons également le concept des particuliers non contactés comme Noor par exemple.

Je pense que la seule note négative que j’aurais à soulever sur ce quatrième tome c’est que je pensais que cette nouvelle trilogie allait ouvrir la voie aux autres enfants particuliers et non plus seulement à Jacob. Seulement, la fin laisse nettement présager que Jacob sera toujours au premier plan, ce que je trouve dommage car même si je sais que c’est un pilier de par l’histoire avec son grand-père, il n’en reste pas moins que ce n’est pas mon particulier favori et j’aurais aimé que cette nouvelle trilogie mette en avant les autres et non plus seulement Jacob. Par exemple, je préfère largement Enoch et son sarcasme que Jacob.

J’ai tout de même très hâte de lire le prochain tome et de voir ce que ces nouvelles aventures très “particulières” vont me réserver !
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Dans ce nouvel ouvrage, Virginie Grimaldi nous embarque dans l’impasse des colibris et ses Octogéniaux : un groupe de retraités menacé d’expulsion par le maire qui souhaite faire construire une école. Pour Marceline, Anatole et tous les autres, raser l’impasse des colibris, cela signifie surtout raser de nombreux souvenirs. C’est ainsi que Marceline va entreprendre de nous raconter l’histoire, passé et présente, de ces voisins de l’impasse des colibris.

Dans le passé, on y retrouve les moeurs de l’époque dans les années 1970 où la femme n’était bonne qu’à rester à la maison. J’ai aimé à quel point Marceline était prête à dépasser ces pensées et à faire ce qu’elle aimait et chérissait par dessus-tout : danser. C’est ainsi qu’elle va aller à l’encontre de l’opinion de son mari et que celui-ci va petit à petit s’ouvrir et danser avec elle, au delà des “convenances” de l’époque.

Dans le présent, nous retrouvons nos Octogéniaux dans une aventure complètement rocambolesque. En effet, pour faire renoncer le maire, nos retraités préférés vont mener différentes actions : rapper ou encore mettre le bazar dans un supermarché, vous n’êtes définitivement pas prêts face à ces papies et mamies 2.0. Mention spéciale à Jean-Pierre Pernault qui fait une merveilleuse apparition dans ce roman et qui nous montre à quel point les sujets de son journal de 13 heures sont toujours aussi atypiques ! J’ai adoré ce passage télévisé d’ailleurs !

En soit, encore un roman débordant d’amour, d’humour et impossible à lâcher (lu en moins de 48 heures top chrono). La fin de ce roman est particulièrement belle et … parfaite. Je pense qu’on ne pouvait décemment pas mieux terminer ce roman que de cette façon.

Encore une pépite que Virginie Grimaldi nous offre donc même si pour ma part cela ne restera pas mon roman préféré de cette auteure. Par moments je me demandais si l’humour n’était pas un peu forcé pour faire rire à tout prix. Il est certain que “Quand nos souvenirs viendront danser” ne dépassera pas “Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie” ni “Il est grand temps de rallumer les étoiles”. Ce qui est certain, c’est que moi je viendrais volontiers danser avec Virginie Grimaldi et lui dire à quel point ses mots sont beaux et font du bien.
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date : 22-04-2019
Je suis encore une fois soufflée par le talent de Colleen Hoover de réussir à nous conter des histoires toutes plus originales les unes que les autres. “A première vue” ne déroge pas à la règle.

Nous sommes ici dans un roman Young Adult et non pas New Adult, ce qui explique souvent pourquoi il y a eu autant d’avis mitigés sur ce roman. Certes, je pense que ce n’était pas très judicieux de publier ce roman chez Hugo Roman et que cela a pu engendrer un porte-à-faux mais “A première vue” n’est pas pour autant mauvais. Il est même aussi incroyable que tous les autres romans de Colleen Hoover et vous devez le lire pour les sujets forts qui y sont abordés.

Nous suivons ici l’histoire d’une famille dysfonctionnelle à travers le personnage de Merit. Merit Voss qui, à 17 ans seulement, se sent incomprise au sein de sa famille voire inexistante. La famille Voss vit dans une église, le père de Merit a refait sa vie avec l’infirmière de la mère de Merit, cette dernière vit d’ailleurs toujours avec eux mais ne sort pas de la cave. A cela s’ajoute la soeur jumelle de Merit qui s’appelle Honor, leur frère Utah, Moby le petit dernier né de l’union entre le père de Merit et sa nouvelle compagne et enfin Sagan, le petit ami de Honor. Pfiou ça en fait du monde n’est-ce pas ? Très rapidement va venir se greffer également un nouveau venu dans cette tribu du nom de Luck mais je ne vous dirais rien de plus sur ce personnage pour vous laisser le loisir de le découvrir.

Cette famille est complètement atypique entre la mère qui ne sort jamais de la cave, Merit qui collectionne les trophées qu’elle n’a jamais gagné, sa soeur Honor qui se prend d’amour pour des hommes mourants bref, rien ne semble tourner bien rond au sein de cette famille.

Finalement, le seul personnage à sembler “normal” est Sagan, le petit ami de Honor (la soeur jumelle de Merit donc). Sagan est passionné de dessin, chose que vous comprendrez très vite dès le début du roman. J’ai aimé d’amour ce garçon parce que finalement, on se rend rapidement compte que c’est le seul à comprendre et à entendre la voix de Merit malgré son silence. Merit n’est pas insensible au charme de Sagan mais elle s’interdit de s’en approcher pour la simple et bonne raison qu’il est en couple avec sa soeur Honor. Il faut savoir que Merit et Honor sont des jumelles qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau alors le jour où Sagan va confondre l’une et l’autre et embrasser Merit en pensant qu’il s’agit d’Honor, rien ne sera plus jamais comme avant.

Avec “A première vue”, Colleen Hoover nous embarque encore une fois dans une histoire remplie de sujets forts tels que la dépression, l’agoraphobie, l’homosexualité ou encore la crise des réfugiés syriens. D’ailleurs, ce dernier point est rarement abordé dans la littérature, et encore moins dans le Young Adult. En cela, Colleen Hoover se démarque une nouvelle fois de tous les autres romans du genre.

Comme pour “Confess” avec les tableaux, “A première vue” vous réserve quelques petites surprises et découvertes visuelles au travers des dessins réalisés par Sagan. D’ailleurs, mon dessin préféré est celui représentant deux soeurs qui se poignardent dans le dos. J’ai trouvé la symbolique de ce dessin vraiment puissante.

“A première vue” est une histoire qui fait définitivement du bien. Un roman qui sert parfois de guide pour comprendre et apprivoiser la dépression et qui déculpabilise quant à cette pathologie. C’est un roman qui fait tout simplement du bien. A l’âme et au coeur.
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UNE MERVEILLE.

J'aurais englouti "Ne crois pas que tu m'aimes" de Alfreda Enwy en deux jours malgré ses presque 600 pages. J'ai vécu intensément l'histoire de Autumn et de Mao. J'ai fibré avec eux, j'ai rigolé avec eux, j'ai aimé avec eux et j'ai souffert avec eux. Oui, je l'admets, mes larmes ont coulé lors de certains passages tellement l'intensité était fulgurante.

Lors de ma lecture, je me suis revue il y a quatre ans lorsque je lisais "After" de Anna Todd. D'ailleurs, les fans de ce best-seller trouverons leur compte dans ce roman de Alfreda Enwy car même si l'histoire est sensiblement différente (malgré le cliché du bad boy), l’additivité reste la même. C'est clair, lorsque vous aurez ouvert la première page de "Ne crois pas que tu m'aimes" de Alfreda Enwy, vous ne pourrez plus le refermer. Je sais ce que je dis puisque le soir où je l'ai commencé je me suis couchée à 2 heures du matin (tout en me levant à 8 heures pour pouvoir le continuer).

L'histoire peut paraître clichée au premier abord et pourtant, elle saura vous surprendre. J'ai aimé cette histoire de deux meilleurs amis qui se rencontrent durant l'enfance et qui, un beau jour, découvrent finalement qu'avec les années ils ont développé davantage que des sentiments amicaux.

J'ai aimé le fait que l'histoire sache se démarquer des autres. Par exemple, Mao, le protagoniste masculin est japonais et waouh, qu'est-ce que ça change des protagonistes caucasiens ! Je souligne également le fait que l'héroïne est rousse avec des tâches de rousseur ainsi que sa comparaison à l'automne (ce n'est pas pour rien si elle s'appelle Autumn n'est-ce pas). En soit, la symbolique autour de l'automne est vraiment très belle je trouve et je pense que c'est un roman qui peut être d'autant plus agréable à lire à cette saison-là (avec les petites feuilles d'érable en en-tête de chapitre).

C'est une histoire d'une très grande dureté. Autumn doit s'occuper de sa sœur et de son frère, Avery et Dustin, puisque leur mère est alcoolique et absente. De fait, elle a même dû arrêter ses études dès le lycée afin de travailler (et enchaîner deux boulots en même temps) afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.

J'ai été touchée par la sœur de Autumn et d'ailleurs j'aurais bien voulu connaître plus son histoire (pourquoi pas avoir un tome dédié sur elle ?).

J'ai donc bien fait de laisser une seconde chance à Alfreda Enwy. En effet, avant de lire "Ne crois pas que tu m'aimes", j'avais lu l'an dernier "Nos infinis chaos" et malheureusement je n'avais pas vraiment accroché. Comme quoi, si je n'avais pas vu d'aussi bons avis sur ce roman, je ne me serais jamais tournée vers lui et j'aurais raté une belle pépite ! Un roman à découvrir absolument et à savourer, sans modération !
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Encore un très bon tome remplit d'actions ! J'ai adoré découvrir le refuge souterrain de ce mystérieux inconnu et surtout, apprendre à découvrir comment il est alimenté en eau et en électricité !

Le piano réserve une surprise de taille ! L'idée était excellente ! La suite promet encore de nombreux rebondissements même s'il me tarde que les enfants retrouvent enfin William Minerva et sortent de cette forêt !
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Aucun mot ne sera assez fort pour exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture de "Ce qui ne te tue pas ...". J'avais déjà été bouleversée par Emma et Louis dans la duologie précédente de Georgia Caldera, "Nos chemins de travers" et "Nos vagues à l'âme" mais alors là ... je pense que j'ai franchi encore une barre au-dessus.

Pourtant, au vu du résumé, je m'attendais à une romance plus douce que celle de sa duologie précédente, moins destructrice peut-être mais c'était sous-estimer le talent de Georgia Caldera pour nous surprendre.

Ici, elle nous surprend d'autant plus en utilisant la première personne, ce qui n'était pas le cas dans "Nos chemins de travers" et "Nos vagues à l'âme" qui sont écrits à la troisième personne et je dois dire que Georgia Caldera a brillé.

Dans cette nouvelle duologie nous suivons Violette qui vient habiter chez sa mère et son beau-père pour étudier dans une école d'art. Le problème étant qu'elle va devoir côtoyer Adam, le fils de son beau-père qui, par dessus le marché, va se retrouver dans la même classe qu'elle puisqu'il étudie également les arts. Violette et Adam vont donc être amenés à se côtoyer quotidiennement (en cours et à la maison) et si ce résumé peut nous faire penser à des tas de romances New Adult vues et revues, je vous assure que celle-ci sort indéniablement du lot et je pense que vous n'êtes littéralement pas prêts face à ce qui vous attend en lisant "Ce qui ne te tue pas ...".

Il m'est arrivé de pleurer en lisant des romans contemporains mais alors pleurer dans une romance New Adult ... jamais. Pourtant, ce roman m'a heurté à plusieurs reprises, certaines scènes m'ont tordu les tripes pour mieux me les déposer au sol. J'ai eu mal, j'ai eu envie de serrer Adam dans mes bras, d'être même à la place de Violette pour lui dire que tout va bien.

Nous avons souvent tendance à croiser le cliché du mec "torturé" mais alors ici, ce mot n'a jamais aussi bien prit son sens. Georgia Caldera a utilisé les bons mots au sens littéral du terme. Tout est bien fait, tout est bien calculé, rien n'est laissé en surface. C'est d'une profondeur et d'une magnificence inouïe. C'est une romance que j'aime profondément au même titre que "Maybe Someday" de Colleen Hoover ou "The Gravity of Us" de Brittainy C. Cherry. Oui, Georgia Caldera, auteure française talentueuse, n'aura pas à rougir face à ces comparaisons.

J'ai aimé le fait que la maman de Violette soit assistante sociale comme ma mère (tout comme Emma dans "Nos chemins de travers" possédait également une Toyota comme moi), il y a toujours des petites choses que j'ai en commun dans les histoires de Georgia Caldera et c'est assez amusant de les retrouver. Pour parler davantage de Violette et Adam, j'ai adoré le fait qu'ils soient si éloignés en taille ! En effet, Violette mesure 1,57m alors que Adam mesure environ 1,95m ! Je n'avais encore jamais vu une aussi grande différence de taille dans une romance entre deux personnages ! C'est surement un détail pour certains mais j'ai adoré m'imaginer leur différence de taille dans certaines scènes, lorsque Violette doit limite se tordre le coup pour regarder Adam dans les yeux.

En soit, j'ai vécu un week-end intense en compagnie de Violette et Adam mais je me sens maintenant tristement vide ... En effet, le tome 2 intitulé "Ce qui nous consume" ne sort que le 15 mai si je ne m'abuse. Comptez sur moi pour l'acheter à sa sortie. En attendant, je vous suggère d'aller acheter un bon paquet de mouchoirs et de vivre vous aussi au rythme de l'histoire de Violette et Adam. Intensément, évidemment.
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date : 23-03-2019
Le mois de mars aura été pour ma part sous le signe de Georgia Caldera. En effet, j'ai commencé le mois en lisant "Nos chemins de travers" qui fut un véritable coup de coeur et je le termine avec "Nos vagues à l'âme" qui, sans grand surprise, est un énorme coup de coeur aussi.

Cette duologie est d'une puissance inouïe. Elle est belle, émouvante, et tout le monde devrait se lancer et découvrir l'histoire de Emma et de Louis. Elle parle de thèmes importants et notamment du harcèlement scolaire mais pas que, puisqu'on y parle aussi du harcèlement moral et physique.

Dans le premier tome j'avais pitié pour Emma qui se faisait insulter de "baleine" par ses camarades à la fac. Dans le tome 2, les rôles se sont inversés et c'est Louis qui devient le bouc émissaire d'Emma durant une grande partie du roman. Louis m'a tellement touché, je le trouve tellement parfait et je crois qu'il fait parti de mes protagonistes masculins préférés au même titre que Finch dans "Tous nos jours parfaits" de Jennifer Niven !

J'ai cru comprendre que beaucoup de personnes ont moins aimé ce second tome à cause notamment du comportement de Emma. Je dois dire que pour ma part j'ai trouvé son comportement réaliste. Avons-nous toujours des comportements réfléchis et sensés ? Malheureusement, non et on apprend de nos erreurs, on évolue, et c'est ce qui est en train de se passer dans ce tome 2 avec Emma. Georgia Caldera dépeint tout à la fois des thèmes d'actualité mais aussi et surtout, elle dépeint la réalité, aussi brute et éprouvante soit elle.

Je disais donc que Georgia Caldera évoque le harcèlement sous plusieurs de ses formes mais sachez aussi qu'elle aborde d'autres sujets tout aussi importants comme les troubles alimentaires.

En soit, pour moi, cette duologie est un indispensable et j'irais même plus loin : elle est importante. Tout le monde devrait la lire, parce que, d'une façon ou d'une autre, elle nous parle à tous. Elle nous fait réfléchir sur les jugements que l'on peut porter sur les autres.

Je crois que Georgia Caldera vient de se hisser sans mal sur mon podium de mes auteures françaises préférées. Je n'ai qu'une envie dorénavant : lire tous ses autres écrits (et notamment son petit dernier qui est un New Adult) et surtout, j'espère avoir la chance de la rencontrer sur un salon littéraire cette année !
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Nouveau jeu. Nouvelles règles. Nouveaux enjeux. Nouvelle ville (Valenda). Nouveau point de vue.

Et oui, après Scarlett dans le premier tome, place ici à sa sœur Donatella alias Tella. Tella va essayer coûte que coûte de retrouver Paloma, leur mère disparue. Pour cela, elle va devoir s’unir et jouer un jeu dangereux avec Jacks dit “Le Dauphin” et se faire passer pour sa fiancée.

J'ai adoré ce deuxième tome, davantage que le premier car je l'ai trouvé beaucoup plus sombre. Je ne dis pas non à plus de Dark et ici on est servis notamment grâce à la découverte des Fatalités (The Fates en VO) qui sont des êtres surnaturels qui ont été bannis du monde par une sorcière dans un jeu de cartes intitulé “La Destinée”. Ce nouvel aspect de l’histoire amène une ambiance beaucoup plus sombre qui était moins prégnante dans le premier tome. En effet, quoi de plus cruel que d'enfermer des êtres humains dans des cartes pour le restant de l'éternité et de jouer avec ? Vous n'êtes même pas au bout de vos surprises quand vous verrez que certains servent même de décorations.

La magie et la beauté de "Caraval" côtoient donc ici l’obscurité. Tout est toujours très imagé et immersif. J’aime toujours autant les décors avec notamment ici la fontaine à vin, la grande cage où dansent tous les convives ou encore le concept des pâtisseries qui offrent des prédictions aux fiancés. En soit, Stephanie Garber nous dépose son imagination farfelue sur un plateau d'argent et j'ai adoré ça ! Surtout, mention spéciale à l'écu qui permet de suivre la trace d'une personne comme un GPS !

Ce n'est tout de même pas un coup de coeur car ce deuxième tome n'est pas exempt de longueurs (il fait tout de même 525 pages) et même si la plume est fluide et que ce roman se lit rapidement, il n'en reste pas moins que je n'ai pas toujours été accrochée et que j'ai délaissé ma lecture pendant plusieurs semaines avant de la reprendre complètement.

Je ne suis pas non plus touchée outre mesure par les différentes romances qui sont dépeintes depuis le premier tome par Stephanie Garber. Elles ne me touchent pas, ne me procurent pas d'émotions. J'en suis complètement hermétique, peut-être parce qu'elles sont parfois un peu trop guimauve et "gnian-gnian".

Enfin, c'est bien gentil de nous mettre un glossaire et index des Fatalités à la fin de ce tome mais je trouve surtout que depuis le premier tome, ça manque de carte pour s'imaginer vraiment l'agencement de "Caraval" ! Cela reste quand même un monde assez complexe et une carte est présente dans les versions originales si je ne m'abuse alors pourquoi pas dans les versions françaises ?

Malgré tout, je ressors tout de même satisfaite de ma lecture et il me tarde de découvrir le grand final, en espérant ne pas avoir oublié trop d'éléments d'ici sa traduction française.

Serez-vous assez malin pour découvrir l'identité du maître de "Caraval" avant la fin de la partie ? Gare à ne pas se laisser prendre par les illusions ...
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Encore un tome qui brille par son génie.

Dans ce tome 6, on retrouve les enfants qui doivent se rendre au point B06-32 (d'où le titre de ce tome) afin de rencontrer le fameux William Minerva.

Sur leur chemin ils feront notamment la rencontre de deux nouveaux personnages : Mujika et Sonju. Mais dans ce monde où la frontière entre amie et ennemie est ténue, pourront-ils leur faire confiance ?

J'ai adoré le concept des lanternes de fleurs phosphorescentes ainsi que le rite de la "Gupna", cet hommage rendu aux divinités.

Dans ce tome on apprend aussi et surtout des révélations concernant le monde, ce qui suggère une suite de saga encore plus palpitante ! Maintenant il ne reste plus qu'une chose à faire : prendre son mal en patience jusqu'au 03 Avril pour avoir la suite des aventures de nos héros préférés !
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J'ai dévoré "Will you play ?" en moins de 48 heures top chrono. Je ne pouvais décemment pas passer à côté de cette sortie. En effet, Alicia Garnier n'est autre que "Moody take a book" sur Youtube dont je suis absolument toutes les vidéos depuis plusieurs années maintenant. Alors forcément, à l'annonce de la parution de son premier roman, j'ai été envahie d'une certaine fierté pour Alicia et j'ai eu l'envie de la soutenir dans ce nouveau projet en achetant son roman dès le jour de sa sortie. Surtout, après des années à me présenter des tonnes de merveilleux livres, je n'avais qu'une envie : découvrir sa propre histoire.

Je peux le dire, "Will you play ?" est vraiment une réussite. Pour un premier roman en tout cas je le trouve vraiment très bon. Tout part d'une relation d'amitié de longue date à la Violette et Loan dans "Viens, on s'aime" de Morgane Moncomble mais en plus adulte puisque dans "Will you play ?", Dawn et Garrett on dépassé le stade des études universitaires puisqu'ils chacun un métier. D'un côté, nous avons Dawn, l'artiste qui peint des toiles et gère une galerie et de l'autre, Garrett, un photographe.

En fait, ce roman est un savant mélange de plusieurs choses : le roman "Viens, on s'aime" de Morgane Moncomble pour l'amitié entre Dawn et Garrett, le film "Jeux d'enfants" avec Marion Cotillard et Guillaume Canet pour le côté défi (ici intitulé "Da-Re"). Surtout, le roman d'Alicia Garnier m'a rappelé le film "Love Rosie" (entre nous, je ne vous cache pas que c'était pas mal d'imaginer Sam Claflin dans le rôle de Garrett). Donc en soit, si vous avez aimé toutes les références ci-dessus, "Will you play ?" est le combo magique de ces trois choses !

Pour suivre Moody dans ses vidéos depuis plusieurs années je connais forcément ses goûts et j'ai donc souri lors de références à "Harry Potter" notamment quand on sait la grande fan de la première heure que c'est ! Après à d'autres moments certaines scènes m'ont rappelé des romans qu'elle a aimé et je me suis demandée si c'était un signe ou si le roman en question l'avait véritablement inspirée comme je le pense !

Alors certes, ce roman a des défauts et notamment la plume était beaucoup plus hésitante au début du roman voire parfois maladroite. J'ai d'ailleurs relevé dans une des premières scènes : "Si tu oses enclencher cette douche" dit Dawn alors qu'elle est dans une baignoire. En soit, ce ne sont que des détails qui perdent de leur importance au fur et à mesure de la lecture en même temps que la plume s'affûte. Quand on voit l'évolution de son écriture dans "Will you play ?" on sait qu'elle progressera encore dans ses futurs écrits et ce sera un véritable plaisir d'en constater l'évolution !

Les remerciements étaient très touchants et me donnent envie de faire un gros câlin à Alicia et de lui dire : "You did it". De plus, c'est plutôt encourageant et motivant pour tous les jeunes écrivains en herbe qui ont eux aussi écrit sur Wattpad ou juste sur leur ordinateur. Enfin moi personnellement quand je sais tout le travail d'écriture qu'il y a eu derrière "Will you play ?" et que je vois ce résultat final, je suis reboostée à fond les ballons pour écrire !

Et vous alors : Da-Re d'aller en librairie acheter le premier roman d'Alicia Garnier ?
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COUP DE CŒUR.

C'est en voyant ce roman en promotion à environ 2,49 euros en e-book que je me suis jetée sur l'occasion de me le procurer. Grand bien m'en a fait puisque je ne ressors pas indemne de ma lecture.

C'est la première fois que je découvre la plume de Georgia Caldera et comme avec mes auteures françaises préférées que sont Virginie Grimaldi et Laure Manel, je me dis que nous sommes quand même bien lotis et que toutes ces talentueuses écrivaines n'ont pas à rougir face à des piliers anglophones.

L'histoire de Emma et de Louis m'a happé dès les premières pages, si bien qu'en une soirée j'avais déjà lu 38% et que je l'ai finalement terminé en moins de trois jours alors qu'il me semble, si je ne m'abuse, que le roman en format papier fait quand même pratiquement 500 pages. C'est vous dire mon addiction pour cette histoire !

Pourtant je peux vous dire que je ne suis pas friande du monde équestre car ce n'est pas un univers qui me passionne outre mesure et pourtant, force est de reconnaitre que mes lectures en ce moment se déroule souvent auprès de chevaux. En effet, j'ai également lu dernièrement "La délicatesse du homard" de Laure Manel qui se déroulait dans un centre équestre en Bretagne.

En fait, ce qui m'a véritablement bouleversé dans "Nos chemins de travers" c'est le message véhiculé par Georgia Caldera : Ne jamais juger l'autre sans le connaitre. Cela peut vous paraitre tout bête et pourtant on se le répète et on se rend compte que finalement dans la réalité on juge toujours les gens. Je sais à quel point c'est flagrant à l'école et notamment ici dans le cadre universitaire (puisque je suis moi-même dans ce milieu-là). On le voit très bien, les gens qui vous regarde sans vous connaitre, qui rit dans un coin d'une réflexion vaseuse et on se dit finalement que "Nos chemins de travers" ne décrit rien de plus que la réalité.

C'est bien dommage d'ailleurs que les personnes qui passent leurs journées à juger autrui ne lisent pas ce genre de roman. Peut-être devrait-on leur faire une offrande et leur offrir à leur anniversaire ?

Emma n'est pas le stéréotype de toutes ces héroïnes de roman New Adult. Elle est ronde, complexée, mal dans sa peau, tant et si bien qu'elle se baigne en col roulé (oui, oui).

Louis est un petit con au début du roman mais qui va apprendre, à ses dépens, les vraies valeurs de la vie (un peu à la manière de Will dans "Avant toi" de Jojo Moyes).

Alors certes, ce roman n'est pas exempt de défauts mais je crois pouvoir dire exceptionnellement ici que ce sont tous ses petits défauts qui en ont fait sa beauté.
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date : 23-02-2019
Le homard n'aura pas su détrôner le kangourou dans mon coeur. Après mon énorme coup de foudre pour "La mélancolie du kangourou", j'avais très envie de découvrir le premier roman publié de Laure Manel, à savoir, "La délicatesse du homard".

Tombée dessus par hasard dans un supermarché pendant mes vacances en Bretagne, j'ai été attirée par le petit bandeau publicitaire : "Déjà plus de 100 000 lecteurs conquis". J'ai ainsi décidé de lire le résumé et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir que l'histoire se déroulait en Bretagne ! Il s'agissait donc du roman parfaitement propice pour mes vacances en Bretagne puisque je pouvais plus aisément me plonger dedans grâce aux nombreux paysages qui m'entouraient.

Finalement, je ne l'ai pas lu durant ces vacances, j'avais peur qu'il ne me plaise pas. Cette fois, je me suis penchée dessus après avoir lu le merveilleux deuxième roman de l'auteure : "La mélancolie du kangourou". Je disais donc que le homard n'aura pas dépassé le kangourou mais est-ce véritablement un problème ? A mon sens non puisque n'oublions pas que "La délicatesse du homard" est le premier roman publié de Laure Manel. Nous savons tous qu'un premier roman est rarement parfait et ce fut le cas ici. Pourtant, il laisse toute de même entrevoir le potentiel de génie de Laure Manel (qui sera confirmé plus tard avec "La mélancolie du kangourou").

J'ai trouvé globalement ce roman plat pendant la première moitié. Le monde de l'équitation ne me passionne déjà pas outre mesure alors finalement, seul le cadre de la Bretagne m'intéressait réellement. Il ne se passait pas grand chose, les rebondissements n'arrivaient pas, l'ennui n'était pas très loin de poindre mais bizarrement, je continuais quand même ma lecture parce que je savais ce qu'était capable de faire Laure Manel alors je me suis accrochée à cette histoire coute que coute.

Je ne me suis guère attachée au personnage de François qui véhicule un peu trop d'idées machistes du genre que la femme doit être dans la cuisine pour lui faire de "bons petits plats" comme il le dit lui-même.

C'est finalement la dernière partie du roman qui se révèle très intéressante et percutante. C'est bien dommage d'ailleurs que cela arrive si tard dans le roman car j'ai l'impression d'avoir eu d'un coup toutes les révélations sur les personnages, ce qui manquait crument au récit auparavant.

C'est ainsi que je lui accorde une note de 7/10, ce qui est tout à fait louable car franchement, rien que pour la fin de l'histoire et les thèmes qui y sont abordés, ce roman mérite d'être lu. La plume de Laure Manel est toujours aussi envoutante et même si il ne se passait pas grand chose et qu'on stagnait pendant une bonne partie du roman, c'est cette plume toujours forte et incisive qui me faisait continuer ma lecture, à coup de phrases percutantes et de leçon de vie toujours aussi frappantes.
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date : 10-02-2019
Aussitôt acheté, aussitôt lu ! J'attendais la sortie de ce roman depuis plusieurs mois déjà et je dois dire que je ne suis pas déçue !

Tout d'abord, je trouve que la couverture est particulièrement réussie et très représentative du paysage qui nous est décrit dans le roman avec ses petits avions, ses lacs et ses montagnes.

J’ai beaucoup aimé le soin apporté par K.A Tucker quant aux nombreuses recherches sur l’Alaska. C’est à ce niveau-là qu’on se rend compte que c’est loin d’être une simple New Romance et vous apprendrez pleins de choses sur l’Alaska ! En effet, elle montre aussi bien les splendides paysages à flanc de montagne de l'Alaska mais elle montre aussi le côté plus sombre. Notamment, elle montre la pauvreté et la misère qui peuvent régner dans certains recoins de l’Alaska avec le coût de la vie qui est extrêmement cher (coucou le café à six dollars cinquante) et le fait que certains habitants sont même obligés de déménager à pied parce que l’essence coûte trop cher ! Elle évoque également le problème de l’alcoolisme. D’ailleurs, il est impossible même de trouver de l’alcool dans certaines épiceries puisque c’est interdit !

Les paysages décrits sont splendides que ce soit les avions qui décollent, qui passent au dessus de l’eau ou entre les montagnes ou encore les petits animaux qui gravitent dans cet environnement comme les ratons-laveurs ! J’ai totalement adoré cette immersion en plein cœur de l’Alaska qui change des autres lieux que l’on retrouve habituellement dans du New Adult ! Donc si vous souhaitez passer une journée ou deux en Alaska à moindre coût, lisez "Alaska Wild" de K.A. Tucker et vous ne serez pas déçus !

Par ailleurs, je me suis reconnue dans le personnage de Calla qui tient un blog et un compte Instagram avec sa meilleure amie Dalia. Elles écrivent des articles et se prennent en photo pour leurs comptes respectifs, passent du temps à chercher la description parfaite, les bons hashtags et à répondre aux commentaires. En ce sens, je me suis beaucoup identifiée à elles !

J’ai beaucoup aimé aussi que la romance prenne son temps. D’ailleurs, les deux personnages principaux ne se rencontrent qu’au bout de 80 pages environ ce qui m’a plutôt étonnée puisque d’habitude dans de la New Romance, les personnages se rencontrent souvent dès le premier chapitre ou en tout cas dès le commencement de l’histoire. J’ai tout particulièrement apprécié le fait qu’ils se vouvoient pendant une bonne partie du roman ! C’était également novateur de retrouver des personnages plus âgés que ce que l’on retrouve habituellement dans du New Adult. En effet, Calla a 26 ans et Jonah en a 31. Leurs nombreuses joutes verbales m'ont soutiré de nombreux rires !

"Alaska Wild" n'est tout de même pas un coup de coeur pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai trouvé qu'il y avait quelques petites incohérences par moment. Par exemple quand Agnès dit à Calla que Jonah emmènera son père pour ses rendez-vous liés à sa maladie et que quelques pages plus loin Calla demande à Agnès : “Mais il est au courant du coup ?”. Alors s’il emmène son père à ses rendez-vous il est forcément au courant de sa maladie, cela me parait logique ! Outre les incohérences j'ai trouvé également de nombreuses répétitions de l'expression "Un ange passe". C'était trop ! Parfois, cette-même expression était répétée deux ou trois fois sur la même page !

Concernant les scènes érotiques, on aime ou on n'aime pas. Je savais personnellement que K.A. Tucker n'était pas du genre à détailler ces scènes puisque je m'étais déjà fait la réflexion lors de ma lecture de "Respire" de sa saga "Ten Tiny Breaths". Alors ceux qui apprécient les scènes érotiques détaillées, ne vous attendez jamais à ça avec K.A. Tucker puisque c'est une auteure qui suggère les choses mais ne rentre jamais dans les détails.

Enfin, même si la fin m'a mis les larmes aux yeux (j'ai réussi à les refouler, promis), j'ai été déçue de ne pas avoir droit à un épilogue. Certes, nous retrouvons nos personnages deux mois plus tard mais cela n'a pas suffit à étancher ma soif.

En conclusion, "Alaska Wild" a ses défauts, certes, mais qui font finalement partis de son charme. Cela reste une très jolie histoire que vous devriez lire pour vous évader, le temps d'un instant, auprès de Calla et Jonah et tous les autres en Alaska !
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date : 03-02-2019
Il est de ces livres dont on ne voit pas passer partout et qui pourtant s’avère être de véritables bijoux. “Esquisse” de Erin Graham est de ceux-là.

J’ai été subjuguée par cette histoire d’amour entre une prof de dessin, Anouchka, et un homme à la rue, Gabriel. Le thème de l’art et du dessin m’a tout particulièrement rappelé le roman “Confess” de Colleen Hoover. D’ailleurs, Erin Graham n’a pas à rougir de la comparaison avec Colleen Hoover puisque je trouve que sa plume est aussi belle et aussi envoûtante que celle de mon auteure préférée.

Erin Graham a réussi le pari fou de me faire rigoler, de me faire sourire, de m'attendrir et de me réchauffer tout à la fois. J'ai été touchée par Gabriel, j'ai aimé sa rencontre avec Anouchka et sa renaissance auprès d'elle. J'ai aimé les nombreuses gaffes des amies d'Anouchka. En soit, j'ai aimé tellement de choses durant ma lecture de "Esquisse" que ce serait impossible de toutes les citer.

J’en ai lu des romances et à force il est difficile de sortir du lot et pourtant, “Esquisse” a réussi avec brio ! C’est une histoire que je souhaiterais relire et je souhaite également qu’elle sorte en papier pour l’avoir dans ma bibliothèque. En effet, si vous souhaitez vous procurer ce roman, vous ne le trouverez qu’en format numérique pour le moment. En tout cas, de tous les romans parus chez les éditions Addictives que j'ai lu, c'est mon préféré !

Erin Graham est une auteure talentueuse dont je suivrais toutes les prochaines parutions avec un immense plaisir ! Quant à vous, n’attendez plus : foncez acheter ce livre sur votre liseuse. Nous parlons souvent de Colleen Hoover mais sachez qu’en France nous avons une auteure aussi talentueuse du nom de Erin Graham. Anouchka et Gabriel n’attendent plus que vous. Succombez à l’histoire de “Esquisse” et évadez-vous, le temps d’un instant, dans l’univers de l’art et plus particulièrement celui du dessin.
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date : 31-01-2019
"Caraval" de Stéphanie Garber est LA bonne surprise de ce début d'année ! Sans être un coup de cœur, je trouve ce livre formidable !

Il faut savoir qu'il ne me tentait pourtant pas à la base. Déjà, je pensais qu'il s'agissait d'une histoire dans un cirque alors que pas du tout ! D'autre part, le thème des illusions ne m'enchantait gère mais heureusement, deux super copines m'ont offert ce roman pour mes vingt ans et je les remercie car sans elles, je n'aurais jamais lu cette formidable histoire !

C'est un roman vraiment très immersif et ce, dès le début ! En effet, l'histoire s'ouvre sur une succession de lettres et j'ai adoré ! Pourtant, j'ai entendu beaucoup de personnes me dire que le début de "Caraval" était long et ennuyant alors que pour ma part que nenni, j'ai été prise au piège de ce roman !

Malgré ses 475 pages, il se lit à une vitesse ahurissante. Plonger dans "Caraval" c'est prendre le risque de rentrer dans le jeu ... au risque de s'y perdre ! Les scènes étaient tellement imagées que j'avais la sensation de moi-même participer au jeu et de chercher les énigmes avec Scarlet pour retrouver sa sœur Tella ! J'ai adoré notamment la scène où Scarlet perçoit l'environnement autour d'elle en noir et blanc et où seuls quelques éléments caractéristiques restent en couleur. Il y a également le passage avec le joueur d'orgue, qui fait tourner le manège lentement puis de plus en plus vite !

En ce sens, j'espère que le projet d'adapter "Caraval" au cinéma sera effectivement concrétisé car je pense que ça pourrait être fabuleux visuellement ! D'ailleurs, toute cette magie m'a fait penser à "Harry Potter" de J. K. Rowling. Dans "Caraval" par exemple les vêtements, et plus particulièrement les robes, changent de couleur au gré des sentiments et des émotions des personnages ! J'ai totalement adoré ce concept !

En soit, "Caraval" est comme un bon gâteau : un délice gustatif. Une fois qu'on a goûté au jeu, on ne peut plus s'en passer. C'est addictif à souhait, et ça laisse une myriade de saveurs et de sensations autant dans les yeux que dans la tête. Je garderais toujours un très beau souvenir de "Caraval" et je lirais sans aucun doute le second tome qui s'annonce encore meilleur puisque d'autres personnages y seront plus développés et notamment Tella, la sœur de Scarlet !
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C'est la première fois que je découvre la plume de Nine Gorman et je peux dire que son association avec Mathieu Guibé est une véritable réussite. Il m'aura fallu seulement une journée pour lire "Ashes falling for the sky" tellement cette histoire est addictive ! Elle n'est pas exempt de défauts mais je dois quand même souligner que pour de jeunes auteurs en herbe, ils n'ont pas à rougir face à des piliers du genre comme "After" de Anna Todd pour ne pas le citer.

Je suis moi-même une très grande fan de la saga d'Anna Todd et si vous l'avez également aimé, "Ashes falling for the sky" est fait pour vous ! La différence notoire tout de même c'est que les scènes de sexe dans ce roman sont beaucoup moins explicites et davantage suggérées. En ce sens, "Ashes falling for the sky" est très bien adapté pour un public plus jeune que "After".

Le principal point fort de ce roman est son additivité puisque comme je l'ai dit précédemment, je l'ai lu en une journée. C'est à dire qu'à partir du moment où vous allez lire la première page, vous ne pourrez plus en ressortir avant la fin.

Le second point fort est le fait que ce roman aborde des thèmes que je trouve importants et j'ai tout particulièrement aimé le fait que soit mis en avant l'importance d'utiliser un préservatif durant un rapport sexuel et plus largement l'importance de se protéger (ce qui est parfois un peu passé à la trappe dans certains romans du genre).

D'autre part, la mise en page de ce roman est plutôt très bien faite et agréable. Les points de vue sont alternés entre Sky et Ash et chaque début de chapitre est agrémenté d'un extrait de chanson de groupes connus comme Twenty One Pilots ou encore Imagine Dragons. Ces chansons viennent agrémenter le chapitre en question. Par ailleurs, on retrouve la patte Wattpad dans le fait que les chapitres sont plutôt courts ce qui n'est pas un défaut pour moi puisque, au contraire, cela a rendu ma lecture beaucoup plus fluide et addictive, les pages se tournant toutes seules !

Le seul gros bémol qui m'a empêché d'avoir un coup de cœur pour ce livre c'est qu'il est beaucoup trop prévisible et que les révélations qui sont arrivées à la fin n'en étaient pas pour moi. Je parle notamment du personnage de Zach dont tout le mystère n'en était malheureusement pas un puisque j'avais tout compris dès le début. En effet, le fait qu'on parle de ce personnage mais qu'il ne soit jamais présent, ça éveille vite des soupçons. De fait, les auteurs n'ont pas su gérer le mystère autour du personnage de Zach puisqu'il y avait des indices beaucoup trop gros pour passer à côté.

Heureusement, il reste encore le cliffhanger qui arrive à la dernière phrase du roman et qui donne indubitablement envie de se jeter sur le tome 2 ! L'attente va être insoutenable mais, pour sûr, je me jetterais dessus le jour de sa sortie en librairie !
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date : 21-01-2019
C’est un magnifique objet livre avec une somptueuse couverture en hard-back ! Je m’en suis servie comme calendrier de l’avent avant Noël : puisqu’il y a six contes, j’ai lu un conte par jour les six jours précédents Noël. J’ai adoré le concept des illustrations qui se dévoilent au fur et à mesure de notre avancée dans la lecture des contes !

J'ai beaucoup aimé le premier conte intitulé "Ayama et le bois aux épines" car il ressemble beaucoup à “La belle et la bête”. Ce que je trouve fort c’est que Leigh Bardugo imprègne des thèmes d’actualité dans son propre univers. En effet, Ayama est décrite comme étant massive, petite et ronde et sa grand-mère lui dit : “Tu sais bien que dans les histoires, les choses intéressantes n’arrivent qu’aux jolies filles”. Implicitement, elle dit que Ayama ne fait pas partie des “jolies filles” puisqu’elle ne rentre pas dans les “standards de la beauté”. C’est typiquement une marque de sexisme. Ce contre parle également du fait que le roi prélève sans cesse des impôts pour s’enrichir, ce qui peut être un autre parallèle avec notre monde. Finalement, la morale de l’histoire c’est que les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit.

Le deuxième conte, "Le renard trop rusé" m'a laissé totalement indifférente et je l'ai beaucoup moins aimé que le premier car il était également beaucoup plus triste. La morale c’est qu’il faut se méfier de sa propre intelligence qui peut conduire à l’aveuglement et mener à faire confiance aux mauvaises personnes.

Vient ensuite mon conte préféré de ce recueil : "La sorcière de Duva". Je l’ai adoré ! C’est une sorte de revisite du conte de Hansel et Gretel et avec un twist inattendu à la fin ! Finalement, on se rend compte que Magda n’est pas une mauvaise sorcière, au contraire, elle aide les gens ! J’ai adoré que son animal de compagnie soit un petit ours ! Le concept de mettre les yeux d’oisillon dans sa bouche pour se transformer en corbeau, c’est géant ! C'est sans conteste le conte le plus réussi de ce recueil !

J'ai également beaucoup aimé le conte "Petite lame" ! C’est mon deuxième conte préféré de ce recueil ! Je n’ai pu m’empêcher d’y voir un parallèle avec le changement climatique lorsque je le lisais. D’ailleurs, l’illustration à la fin du conte est ma préférée du recueil !

Dans "Le prince soldat" qui est une réécriture du conte de casse-noisettes. J’ai adoré notamment le concept du bébé composé de fibres de pissenlit et qui se désagrège quand la fenêtre s’ouvre !

Jusqu'à présent tout allait donc plutôt bien avec de très bons contes (sauf celui sur le renard) mais malheureusement j'ai dû revoir ma note de ce recueil à la baisse à cause du dernier conte intitulé "Quand l'eau chantait le feu" qui est une réécriture de La petite sirène. Tout d'abord, il faut savoir que c'est le conte le plus long de ce recueil puisqu'il fait quasiment 100 pages et que c'est surtout celui que j'ai le moins aimé et qui m'a royalement ennuyée. C'était donc un mauvais deal de terminer ce recueil par ce conte.

En conclusion, du très beau cotoie du beaucoup moins bon dans ce recueil qui reprend des contes bien connus de tous. Je vous le conseille tout de même pour les thèmes d'actualité abordés par Leigh Bardugo, pour la qualité de cet ouvrage qui est un magnifique objet-livre et qui n'est pas très cher pour la qualité esthétique qui en ressort ! Je vous le conseille également pour pouvoir admirer les magnifiques illustrations qui peuplent cet ouvrage ainsi que pour s'imprégner de tous les messages véhiculés et de toutes les morales transmises.
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date : 11-01-2019
Je pense que la mangaka aurait mieux fait de faire une trilogie comme c'était prévu au départ au lieu de faire cinq tomes car clairement je trouve que ça traîne en longueur et que c'est toujours sensiblement la même chose.

Ce troisième tome n'apporte aucune surprise, aucune nouveauté, aucun rebondissement. L'enjeu est toujours le même : vont-ils réussir à sauver Kakeru ?

Surtout, la fin de ce troisième tome était hyper prévisible, je m'en doutais déjà dans les tomes précédents donc aucune surprise non plus à ce niveau-là.

Pourtant, on m'avait dit : "Tu verras, tu auras trop envie d'avoir le tome 4 et le tome 5 sous la main" ! La réalité c'est plutôt que je ne ressens pas l'envie immédiate de lire la suite. Je le ferais surement un jour en croisant les doigts pour que le quatrième et le cinquième tome soient meilleurs.
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