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Dire que pendant tout ce temps j'ai cru que mon procès serait enfin l'occasion d'être comprise. D'être écoutée plutôt qu'entendue. Quelle désillusion !
Afficher en entierTous les garçons se sont posé la question au moins une fois depuis #MeToo. Ai-je franchi la ligne rouge un jour ? J'ai été lourd, insistant, mais ai-je une fois dérapé et suis-je demeuré sourd à l'absence de consentement ?
Afficher en entierLe viol nous brise de l'intérieur. Certains pays l'ont tellement intégré qu'ils le pratiquent comme arme de guerre.
Afficher en entierQu’ils ne passent pas une heure de leur vie sans qu’ils regrettent leur crime. J’étais habité par le besoin impérieux de les faire payer et je consacrais une partie de mon temps libre à élaborer des stratégies de représailles.
Afficher en entierÀ peine une femme violée sur dix porte plainte. Les agresseurs peuvent poursuivre leur chemin, tranquilles. Avant de venir ici, je me suis posé la question. Suis-je légitime à venir délibérer ? J’ai regardé les chiffres. Savez-vous que 12 % des femmes en France déclarent avoir été victimes au moins une fois d’un viol au cours de leur vie* ? Je dis bien d’un viol, d’un acte de pénétration avec violence, menace, contrainte ou surprise.
Afficher en entierCe n’est peut-être pas de la légitime défense, comme vous nous la décrivez dans les textes de loi, mais c’est un acte de légitime défense dans ce monde où les femmes ne sont pas écoutées quand elles crient, quand elles sont battues, quand elles sont violées. Le jour où les hommes et les femmes seront à armes égales, ce jour-là et ce jour-là seulement, bien sûr, il faudra la condamner.
Afficher en entier« Quand je pense que, dans ce procès, je suis l'accusée et que les deux salopards sont les parties civiles. Je voudrais tout reprendre à zéro. Je voudrais qu'on remette les choses à leur place : je suis la victime et ils sont les bourreaux. »
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