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Bravo connard ! Elle s'intéresse à toi, elle te fait un numéro de charme pendant toute une soirée, une fille vingt fois mieux que toi, dont tu pouvais tout juste rêver et toi tu fais tout foirer en deux secondes ! À cause de ta panique d’inadapté social, pauvre débile, trouillard, con ! Au mieux, elle va penser que t'as un grain – ou plutôt le découvrir ! –, au pire croire que t'es dangereux.
Afficher en entier– Quelle distinction tu fais entre le profil d’un tueur en série et celui d’un tueur de masse ?
– Ils sont très différents. Le tueur en série choisit ses victimes au cas par cas, chacun a une identité pour lui et il assouvit sur elle ses fantasmes. Le tueur de masse exprime une colère, il envoie un message sans individualiser ses proies et son but est supprimer un maximum de gens en un minimum de temps. (…)
Afficher en entierIl y a une progression : faire souffrir, dominer, torturer et violer... Tuer. Ils ont rêvé de ces actes pendant des années, des centaines de fois, et en ont expérimenté certains. De discrets passages à l'acte, des tests. Des temps d'incubation. Et puis... quand le fantasme devient trop fort, quand il prend le dessus… c'est là que la série commence.
Afficher en entierNathan, pour avoir souvent subi ce genre de contrôle dans des centres commerciaux, avait vu à l'œuvre les employés chargés de ce travail rébarbatif, payés une misère et dépourvus d'une quelconque arme efficace. Ils n'avaient visiblement qu'une trouille : que leur « fouille » aboutisse et qu'ils se trouvent nez à nez avec un terroriste armé jusqu'aux dents, auquel cas ils n'auraient rien pu faire à part hurler et s'enfuir à toutes jambes, en essuyant probablement des tirs dans le dos. Leurs investigations, de toute façon, se limitaient à un bref regard dans les sacs et à agiter autour des gens leur passoire, dont la sensibilité avait été tellement réduite qu'elle ne bipait jamais.
Afficher en entier— Qu'est-ce que vous faites ici, monsieur ? demanda Delalandre.
L'homme approchait de la cinquantaine, avait des cheveux bouclés et prématurément blanchis ; un corps courtaud et pansu mais visiblement puissant. Il adressait aux gendarmes un sourire brave et doucereux.
— Oh, excusez-moi, messieurs, se repentit-il vivement : j'ai des cartons à l'arrière, ça brinquebalait alors je me suis arrêté une minute pour les caler...
— Vos feux sont éteints, c'est extrêmement dangereux. Montrez-nous les papiers du véhicule et votre permis.
L'homme s'exécuta aussitôt, débordant de bonne volonté. D'une de ses poches il sortit son portefeuille et tendit les documents.
Delalandre les examina à la lumière de sa torche. À côté de la petite photo d'identité inexpressive s'affichait le nom du conducteur : Marcel Lamy
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LORSQUE JUSTINE OUVRIT LES YEUX, une lumière vive filtrait par les volets de sa chambre. Il devait être au moins dix heures. Aucun son, aucune voix ne lui parvenait ; l'étage semblait désert. Sa mère était certainement descendue au café-restaurant afin d'aider son père pour le service.
La fillette resta quelques instants allongée sur le dos, presque immobile, heureuse à la perspective de cette journée sans école. Elle balaya du regard les dizaines de peluches de toutes tailles, alignées sur le bord de son lit dans un ordre rigoureux, n'appartenant qu'à elle ; puis sa chambre, qu'elle adorait, décorée par sa maman dans des tons de jaune, sa couleur préférée.
Afficher en entierPar simple lâcheté, il nia d'abord avoir bu avant de reprendre le volant.
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