Fesser ses courbes, Tome 3

« Vraiment ? », dit Ryan sur un ton de challenge, écartant sa chaise de la table. Son sourire était désormais machiavélique. « Viens là et répète ça ».

« Ok », répondit-elle.

Ca lui prit un moment pour bouger. Son cœur battait à tout rompre et ses genoux flageolaient sous l’effet de l’alcool et de l’excitation sexuelle qui montait en elle. Elle baissa ses yeux sur lui et le jaugea. Elle ne pensait pas qu’il allait le faire. Elle était adulte désormais. Et le Ryan qu’elle avait vu grandir ne ferait jamais une chose pareille.

Cependant, la façon dont il la regardait, et quelque chose dans l’idée qu’il pourrait lui donnait une fessée, étaient définitivement très excitants. Cette pensée lui coupa carrément le souffle. Et sentant ses reins la chatouiller pour la première fois depuis des années, elle devait aller jusqu’au bout.

Maggie se plaça devant sa chaise, posant une main sur la table pour se tenir stable. Son cœur battait fort, et une partie d’elle se demandait à quel point elle devait être ivre pour pouvoir agir de manière si ridicule. Mais ce n’était qu’une toute petite partie. Une beaucoup plus grande se sentait plus en vie que ces dix dernières années réunies. C’était comme si la jeune et espiègle Maggie se réveillait après un long sommeil.

« Je suis là », lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

« Hmm », gémit Ryan en lui souriant. « Tu aimes faire ça debout ? »

Maggie rigola, ne pouvant plus soutenir son regard. « Debout, allongée », dit-elle, encore en train de rire. Elle se pencha délicatement, l’alcool et le fait de rigoler la déséquilibrant un peu. « Peu importe puisque tu ne le feras pas. »

Maggie ne détourna pas le regard de lui alors qu’elle se mettait à genoux à côté de lui. Le provoquant presque en se penchant en avant, elle se cambra pour le faire réagir. Sa réponse fut une brusque fessée sur ses fesses rebondies.

Maggie retint son souffle. Elle était abasourdie. Elle n’avait plus était fessée depuis l’enfance et ça lui prit quelques secondes pour réaliser. La fessée l’avait laissée en chaleur, mais pas seulement dans le bas du dos. Elle sentit une vague de chaleur envahir tout son corps et la peau de son cou lui donna la sensation d’être envahie de fourmis. Elle avait oublié combien ça faisait du bien.