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Liste des extraits

Extrait ajouté par Camads 2015-12-08T23:40:41+01:00

Colloque sentimental

Dans le vieux parc solitaire et glacé

Deux formes ont tout à l'heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,

Et l'on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé

Deux spectres ont évoqué leur passé.

- Te souvient-il de notre extase ancienne ?

- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne ?

- Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ?

Toujours vois-tu mon âme en rêve ? - Non.

- Ah ! Les beaux jours de bonheur indicible

Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.

- Qu'il était bleu, le ciel, et grand, l'espoir !

- L'espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

Tels ils marchaient dans les avoines folles,

Et la nuit seule entendit leurs paroles.

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Extrait ajouté par annisa 2013-05-28T19:40:43+02:00

Lettre

Éloigné de vos yeux, Madame, par des soins

Impérieux (j'en prends tous les dieux à témoins),

Je languis et je meurs, comme c'est ma coutume

En pareil cas, et vais, le coeur plein d'amertume,

A travers des soucis où votre ombre me suit,

Le jour dans mes pensers, dans mes rêves la nuit,

Et, la nuit et le jour, adorable, Madame!

Si bien qu'enfin, mon corps faisant place à mon âme,

Je deviendrai fantôme à mon tour aussi, moi,

At qu'alors, et parmi le lamentable émoi

Des enlacements vains et des désirs sans nombre,

Mon ombre se fondra en jamais en votre ombre.

En attendant, je suis, très chère, ton valet.

Tout se comporte-t-il là-bas comme il te plaît,

Ta perruche, ton chat, ton chien? La compagnie

Est-elle toujours belle? et cette Sylvanie

Dont j'eusse aimé l'oeil noir si le tien n'était bleu,

Et qui parfois me fit des signes, palsambleu!

Te sert-elle toujours de douce confidente?

Or, Madame, un projet impatient me hante

De conquérir le monde et tous ses trésors pour

Mettre à vos pieds ce gage - indigne - d'un amour

Égal à toutes les flammes les plus célèbres

Qui des grands coeurs aient fait resplendir les ténèbres.

Cléopâtre fut moins aimée, oui, sur ma foi!

Par Marc-Antoine et par César que vous par moi,

N'en doutez pas, Madame, et je saurai combattre

Comme César pour un sourire, ô Cléopâtre,

Et comme Antoine fuir au seul prix d'un baiser.

Sur ce, très chère, adieu. Car voilà trop causer,

Et le temps que l'on perd à lire une missive

N'aura jamais valu la peine qu'on l'écrive.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:30:17+01:00

A Clymène

Mystiques barcarolles,

Romances sans paroles,

Chère, puisque tes yeux,

Couleur des cieux,

Puisque ta voix, étrange

Vision qui dérange

Et trouble l'horizon

De ma raison,

Puisque l'arôme insigne

De ta pâleur de cygne

Et puisque la candeur

De ton odeur,

Ah ! puisque tout ton être,

Musique qui pénètre,

Nimbes d'anges défunts,

Tons et parfums,

A, sur d'almes cadences

En ses correspondances

Induit mon coeur subtil,

Ainsi soit-il !

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Extrait ajouté par BelleBrunette 2020-05-05T16:32:05+02:00

LES COQUILLAGES

Chaque coquillage incrusté

Dans la grotte où nous nous aimâmes

A sa particularité.

L'un a la pourpre de nos âmes

Dérobée au sang de nos cœurs

Quand je brûle et que tu t'enflammes;

Cet autre affecte tes langueurs

Et tes pâleurs alors que, lasse,

Tu m'en veux de mes yeux moqueurs;

Celui -ci contrefait la grâce

De ton oreille, et celui-là

Ta nuque rose, courte et grasse;

Mais un, entre autres, me troubla.

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Extrait ajouté par Spika 2018-08-24T05:46:13+02:00

LE FAUNE

Un vieux faune de terre cuite

Rit au centre des boulingrins,

Présageant sans doute une suite

Mauvaise à ces instants sereins

Qui m’ont conduit et t’ont conduite,

Mélancoliques pèlerins,

Jusqu’à cette heure dont la fuite

Tournoie au son des tambourins.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-06-21T22:58:00+02:00

COLOMBINE

Léandre le sot,

Pierrot qui d'un saut

De puce

Franchit le buisson,

Cassandre sous son

Capuce,

Arlequin aussi,

Cet aigrefin si

Fantasque

Aux costumes fous,

Ses yeux luisants sous

Son masque,

— Do, mi, sol, mi, fa, —

Tout ce monde va,

Rit, chante

Et danse devant

Une belle enfant

Méchante

Dont les yeux pervers

Comme les yeux verts

Des chattes

Gardent ses appas

Et disent : « A bas

Les pattes ! »

— Eux ils vont toujours ! —

Fatidique cours

Des astres,

Oh ! dis-moi vers quels

Mornes ou cruels

Désastres

L'implacable enfant,

Preste et relevant

Ses jupes,

La rose au chapeau,

Conduit son troupeau

De dupes ?

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Extrait ajouté par Mayoune 2015-07-21T12:11:37+02:00

Clair de Lune

Votre âme est un paysage choisi

Que vont charmant masques et bergamasques

Jouant du luth, et dansant, et quasi

Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Tout en chantant sur le mode mineur

L'amour vainqueur et la vie opportune,

Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur

Et leur chanson se mêle au clair de lune,

Au calme clair de lune triste et beau,

Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres

Et sangloter d'extase les jets d'eau,

Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

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Extrait ajouté par annisa 2013-05-28T19:39:36+02:00

En Sourdine

Calmes dans le demi-jour

Que les branches hautes font,

Pénétrons bien notre amour

De ce silence profond.

Fondons nos âmes, nos coeurs

Et nos sens extasiés,

Parmi les vagues langueurs

Des pins et des arbousiers.

Ferme les yeux à demi,

Croise tes bras sur ton sein,

Et de ton coeur endormi

Chasse à jamais tout dessein.

Laissons-nous persuader

Au souffle berceur et doux

Qui vient à tes pieds rider

Les ondes de gazon roux.

Et quand, solennel, le soir

Des chênes noirs tombera,

Voix de notre désespoir,

Le rossignol chantera.

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Extrait ajouté par Biquet 2011-10-30T12:34:39+01:00

A la promenade

Le ciel si pâle et les arbres si grêles

Semblent sourire à nos costumes clairs

Qui vont flottant légers avec des airs

De nonchalance et des mouvements d'ailes.

Et le vent doux ride l'humble bassin,

Et la lueur du soleil qu'atténue

L'ombre des bas tilleuls de l'avenue

Nous parvient bleue et mourante à dessein.

Trompeurs exquis et coquettes charmantes,

Coeurs tendres mais affranchis du serment,

Nous devisons délicieusement,

Et les amants lutinent les amantes

De qui la main imperceptible sait

Parfois donner un souffle qu'on échange

Contre un baiser sur l'extrême phalange

Du petit doigt, et comme la chose est

Immensément excessive et farouche,

On est puni par un regard très sec,

Lequel contraste, au demeurant, avec

La moue assez clémente de la bouche.

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