Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 579
Membres
1 012 903

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Le Faune

Un vieux faune de terre cuite

Rit au centre des boulingrins,

Présageant sans doute une suite

Mauvaise à ses instants sereins

Qui m'ont conduit et t'ont conduite,

-Mélancoliques pèlerins,-

Jusqu'à cette heure dont la fuite

Tournoie au son des tambourins.

Afficher en entier

À Clymène

Mystiques barcarolles,

Romances sans paroles,

Chère, puisque tes yeux,

Couleur des cieux,

Puisque ta voix, étrange

Vision qui dérange

Et trouble l'horizon

De ma raison,

Puisque l'arôme insigne

De ta pâleur de cygne

Et puisque la candeur

De ton odeur,

Ah ! puisque tout ton être,

Musique qui pénètre,

Nimbes d'anges défunts,

Tons et parfums,

A, sur d'almes cadences

En ses correspondances

Induit mon coeur subtil,

Ainsi soit-il !

Afficher en entier

Ariettes oubliées

II

Je devine à travers un murmure,

Le contour subtil des voix anciennes

Et dans les lueurs musiciennes,

Amour pâle, une aurore future!

Et mon âme et mon coeur en délires

Ne sont plus qu'une espèce d'oeil double

Où tremblote à travers un jour trouble

L'ariette, hélas! de toutes lyres!

Ô mourir de cette mort seulette

Que s'en vont, - cher amour qui t'épeures, -

Balançant jeunes et vieilles heures!

Ô mourir de cette escarpolette!

Afficher en entier

Paysages tristes

I

Soleils couchants

Une aube affaiblie

Verse par les champs

La mélancolie

Des soleils couchants.

La mélancolie

Berce de doux chants

Mon coeur qui s'oublie

Aux soleils couchants.

Et d'étranges rêves,

Comme des soleils

Couchants sur les grèves,

Fantômes vermeils,

Défilent sans trêves,

Défilent, pareils

À des grands soleils

Couchants sur les grèves.

Afficher en entier

V - Chanson d'automne

VII - Le rossignol

Comme un vol criard d'oiseaux en émoi,

Tous mes souvenirs s'abattent sur moi,

S'abattent parmi le feuillage jaune

De mon coeur mirant son tronc plié d'aune

Au tain violet de l'eau des Regrets,

Qui mélancoliquement coule auprès,

S'abattent, et puis la rumeur mauvaise

Qu'une brise moite en montant apaise,

S'éteint par degrés dans l'arbre, si bien

Qu'au bout d'un instant, on entend plus rien,

Plus rien que la voix célébrant l'Absente,

Plus rien que la voix - ô si languissante ! -

De l'oiseau qui fut mon Premier Amour,

Et qui chante encor comme au premier jour ;

Et, dans la splendeur triste d'une lune

Se levant blafarde et solennelle, une

Nuit mélancolique et lourde d'été,

Pleine de silence et d'obscurité,

Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure

L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure.

Afficher en entier

Paysages tristes

II - Crépuscule du soir mystique

Le Souvenir avec le Crépuscule

Rougeoie et tremble à l'ardent horizon

De l'Espérance en flamme qui recule

Et s'agrandit ainsi qu'une cloison

Mystérieuse où mainte floraison

- Dahlia, lys, tulipe et renoncule -

S'élance autour d'un treillis, et circule

Parmi la maladive exhalaison

De parfums lourds et chauds, dont le poison

- Dahlia, lys, tulipe et renoncule -

Noyant mes sens, mon âme et ma raison

Mêle, dans une immense pâmoison,

Le Souvenir avec le Crépuscule

Afficher en entier

VIII - L'angoisse

Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champs

Nourriciers, ni l'écho vermeil des pastorales

Siciliennes, ni les pompes aurorales,

Ni la solennité dolente des couchants.

Je ris de l'Art, je ris de l'Homme aussi, des chants,

Des vers, des temples grecs et des tours en spirales

Qu'étirent dans le ciel vide les cathédrales,

Et je vois du même œil les bons et les méchants.

Je ne crois pas en Dieu, j'abjure et je renie

Toute pensée, et quant à la vieille ironie,

L'Amour, je voudrais bien qu'on ne m'en parlât plus.

Lasse de vivre, ayant peur de mourir, pareille

Au brick perdu, jouet du flux et du reflux,

Mon âme pour d'affreux naufrages appareille.

Afficher en entier

Poèmes saturniens :

Melancholia

VI - Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime et qui m'aime,

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur transparent

Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore

Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode