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Spoiler(cliquez pour révéler)« — Je t’aime, Ellie, souffla-t-il, ses mots mettant le feu à ma peau.

Quelque chose en moi se désintégra, ne laissant qu’un sentiment enivrant dans son sillage.

— Dieu, je t’aime depuis toujours.

Je tournai mon visage vers lui, voulant désespérément croiser son regard, et lorsque je le fis, des siècles de souvenirs de son visage et de tout ce qu’il m’avait sacrifié me traversèrent l’esprit, de tout le sang qu’il avait versé, de tous les tourments qu’il avait endurés pour moi. Son expression était tellement stoïque, si endurcie, mais ses yeux me révélaient tout. Ils le trahissaient toujours.

— Will, dis-je, incapable de formuler un autre mot sur mes lèvres que son prénom.

Son sourire était petit et délicat et ses épaules se détendirent comme si elles avaient été soulagées d’un poids. Il se pencha plus près de moi, sa solide étreinte m’enveloppant. Mon pouls s’accéléra et mon cœur se mit à battre plus fort.

— Tout ce temps, souffla-t-il. Je t’ai toujours aimée et n’en ai jamais rien dit.

Il m’embrassa avec force et replia un bras dans le creux de mon dos, m’attirant vers lui. J’enroulai mes propres bras autour de ses épaules et sentis son autre main sur ma taille. Je dessinai son biceps avec un ongle et le muscle trembla par réflexe sous ma caresse. Il s’écarta et ses lèvres frôlèrent ma mâchoire. Je frissonnai et le tirai plus près de moi.

— N’oublie pas que je t’aimerai toujours, murmura-t-il contre mes lèvres en frottant le bout de son nez sur le mien. Ne l’oublie pas. »

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(Will et Ellie)

Il s'écarta, puis il mit une main sous mon menton et le souleva.Le geste était lent et sensuel,en rythme avec la musique. Ses doigts glissèrent sur ma peau et je sentis le courant électrique passer de sa caresse jusqu'en moi.J'inspirai et fermai les yeux devant l'intensité. Chaque centimètre de mon corps s'anima.J'ignorais si c'était l'énergie de la fête qui me faisait réagir aussi fortement ou autre chose.Un coup de chaleur intense me frappa quand je sentis ses lèvres glisser le long de ma mâchoire jusqu'à mon oreille, et je pris une lente et agonisante inspiration.

-Pardonne-moi, murmura-t-il.

Quand j'ouvris les yeux, il était parti.

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Mes yeux se fixèrent sur ma cible et mon esprit s’éclaircit pour saisir l’occasion. En moins de temps qu’un battement de cœur, je fus debout et j’enfonçai mon épée enflammée dans sa gorge molle, puis fis ressortir la pointe par le haut de son crâne.

Les jambes de la créature cédèrent et sa fourrure scintilla de manière bizarre avant d’exploser en flammes. Cela se passa très vite.

Le feu dévora le faucheur, l’avalant dans sa lumière blanche, le consumant jusqu’à ce que sa tête disparaisse enfin, ne laissant rien d’autre qu’une place vide et des cendres tombantes là où le monstre se tenait avant.

Puis, les ombres se refermèrent sur moi.

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« — Et être avec lui tous les jours, commençai-je lentement, c’est difficile.

— Ce l’est. Il a changé. Ça arrive. Il n’est plus l’homme que j’ai marié depuis un bon bout de temps.

Elle se tourna pour me regarder une seconde.

— Mais tu sais ce qu’il y a de plus fou ? Je l’aime encore.

— J’imagine que c’est vrai que l’amour rend aveugle.

— Non, dit maman. Il ne rend pas aveugle. Nous sommes très, très conscients de tout ce que fait la personne que nous aimons réellement, que nous le sachions à cause de ce que nos yeux voient ou grâce à notre cœur. Alors non, l’amour ne rend pas aveugle. Il nous paralyse jusqu’à ce que nous ne puissions plus respirer ni nous enfuir loin de lui.

Et sur ce, je sus que ma mère ne pourrait pas quitter mon père, même si elle essayait. Il ne l’avait jamais frappée, mais il l’avait maltraitée verbalement et émotionnellement. Peut-être que l’heure de la fin approchait. Peut-être ma mère le savait-elle. Dans tous les cas, elle ne voulait pas s’aider et je ne pouvais pas l’aider non plus. »

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chapitre 1

Je regardais par la fenêtre de la salle de classe et rêvais de liberté, voulant me trouver n’importe où ailleurs qu’en train de regarder bêtement mon professeur de science économique, comme le reste de mes camarades. La dernière fois que je l’avais écouté, monsieur Meyer discourait sur la politique fiscale et c’est à ce moment-là qu’il m’avait perdue. Mes yeux roulèrent du côté de ma meilleure amie, Kate Green, qui dessinait des fleurs compliquées sur ses notes et paraissait franchement s’amuser. Entre-temps, j’en étais réduite à fixer les poils rêches et gris du torse de monsieur Meyer, qui s’échappaient en touffe du collet de son polo comme de la paille de fer envahissante, et à me demander s’il avait déjà songé à l’épilation à la cire.

Enfin, après vingt fastidieuses minutes supplémentaires, la cloche retentit à quatorze heures trente et je bondis sur mes pieds, instantanément regonflée d’énergie. Kate fourra ses papiers dans son cahier de notes et me suivit le long de l’allée entre les pupitres. Les autres élèves de dernière année et une poignée de plus jeunes sortirent rapidement en file indienne, comme si on ne leur avait accordé qu’un délai de cinq secondes pour s’enfuir et qu’autrement ils resteraient coincés ici jusqu’à la mort.

— Mademoiselle Monroe ? appela monsieur Meyer dans mon dos juste avant mon départ de la salle.

Je me tournai vers Kate.

— Ton casier dans cinq minutes ?

Elle hocha la tête et sortit avec le reste des étudiants jusqu’à ce que je me retrouve seule avec mon professeur. Monsieur Meyer sourit derrière ses verres épais et me fit signe de m’approcher de son bureau.

Je pris une profonde inspiration, ayant une assez bonne idée de la discussion qui m’attendait.

— Oui, monsieur ?

Son sourire était chaleureux et amical, sa barbe grise rugueuse formant des plis autour de ses lèvres minces. Il repoussa ses lunettes sur son nez.

— Alors, l’interrogation rapide de la semaine dernière n’a pas été très concluante, n’est-ce pas ?

Je m’armai de courage.

— Non, monsieur.

Il inclina la tête vers moi.

— L’an passé, dans mon cours d’instruction civique, vous réussissiez très bien, mais au cours des derniers mois d’école, vos notes ont commencé à se détériorer. Depuis le début de cette année scolaire, elles empirent. Je veux vous voir réussir, Ellie.

— Je sais, monsieur Meyer, dis-je.

Des prétextes me traversèrent l’esprit. En vérité, j’étais distraite. Distraite par les demandes d’admission à l’université. Distraite par les disputes continuelles entre mes parents. Distraite par les cauchemars que je faisais toutes les nuits. Bien sûr, je n’allais pas discuter de mes problèmes avec le professeur de science économique. Cela ne le regardait pas du tout. Je lui offris donc une réponse vague en retour.

— Je suis désolée. J’ai été distraite. Il s’est passé beaucoup de choses au cours de la dernière année.

Il se pencha en avant, enfonçant ses coudes dans le bureau en désordre.

— Je comprends le syndrome de la « future diplômée ». L’université, les amies, le bal de fin d’année, les garçons… Il y a d’innombrables choses attirant votre attention de tous les côtés. Vous devez rester concentrée sur ce qui est vraiment important.

— Je sais, répondis-je d’un air sombre. Merci.

— Et je ne parle pas uniquement du travail scolaire, poursuivit-il. La vie va vous mettre à l’épreuve comme jamais auparavant. Ne laissez pas votre avenir changer la bonne personne que vous êtes ou vous faire oublier qui vous êtes. Vous êtes une gentille fille, Ellie. J’ai aimé vous avoir dans mes cours.

— Merci, monsieur Meyer, dis-je avec un sourire franc.

Il s’appuya sur le dossier de sa chaise.

— Ce cours n’est pas si difficile. Je sais que si vous vous appliquez juste un peu plus, vous vous en sortirez. Mon cours n’est rien en comparaison de ce qui est dehors, dans le vrai monde. Je sais que vous pouvez le faire.

Je hochai tête, supposant qu’il gardait ce petit discours pour tous les élèves qui recevaient un D dans une interrogation rapide de vingt questions, mais il parlait avec une telle sincérité que je voulais y croire.

— Merci de croire en moi.

— Je ne dis pas cela à tous ceux dont les notes commencent à se détériorer, dit-il comme s’il lisait dans ma tête. Je le pense. Je crois en vous. Seulement, n’oubliez pas de croire en vous-même vous aussi, d’accord ?

Je souris plus largement.

— Merci. On se voit demain ?

— Je serai ici, dit-il en se levant avec difficulté. Votre anniversaire approche, n’est-ce pas ?

Je lui lançai un regard perplexe.

— Ouais, comment le savez-vous ? Voulez-vous que j’apporte des petits gâteaux pour les distribuer ou quelque chose comme ça ?

Il rit.

— Non, non. À moins que vous le souhaitiez, je veux dire, sentez-vous libre. Mais, bon anniversaire, mademoiselle Monroe.

— Merci, monsieur.

Je souris et lui offris un petit salut poli de la main avant de me détourner. En quittant la salle, je ne pus m’empêcher de penser que ce sermon était un peu trop sérieux pour un professeur de science économique sur le point de prendre sa retraite en Arizona.

Je trouvai Kate à côté de son casier. Elle me regarda en fronçant les sourcils quand je m’approchai d’elle.

— Que voulait Meyer ?

Je haussai les épaules.

— Il veut que je m’applique davantage.

Elle sourit.

— Eh bien, je crois que tu es parfaite.

— Merci, dis-je en riant. Viens-tu directement chez moi pour étudier pour l’examen de mathématiques de jeudi ?

Elle secoua la tête et tira ses cheveux blonds par-dessus une épaule alors qu’elle sortait son sac à dos du casier.

— Je vais d’abord me faire bronzer, répondit-elle.

— Pourquoi ? Nous sommes en septembre et tu as encore l’air de te prélasser tous les jours à la plage.

Je lui donnai un petit coup d’épaule avec la mienne et je souris largement. Sa peau était d’une teinte dorée splendide, mais je la taquinais toujours en lui disant qu’elle finirait par ressembler aux autres poupées Barbie orange de l’école si elle continuait ainsi.

— Je suis décidée à ne pas arborer un teint terreux cet hiver, comme toi chaque année.

Kate était très belle et même lorsqu’elle se renfrognait, elle avait l’air sensuelle. Elle mesurait presque une tête de plus que moi, mais ce n’était pas un gros exploit. J’étais plus petite de quelques centimètres que la plupart des filles de mon âge.

— Je n’ai pas le teint terreux.

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Un souvenir atroce me revint soudainement - des souvenirs d'un sous-sol sombre, d'yeux dans l'obscurité, de douleur, d'une douleur insoutenable. Je me rappelai ma vision qui devenait noire et je me rappelai ma mort. La silhouette noire du faucheur illuminée par le feu d'ange surgit dans ma tête comme un film sur un vieil écran argenté et je criai à voix haute, tombant en chancelant sur Will.

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