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Commentaires de livres faits par Fifi76

Extraits de livres par Fifi76

Commentaires de livres appréciés par Fifi76

Extraits de livres appréciés par Fifi76

Durant les quatre jours qui ont suivi, j’ai compris ce que signifiait l’expression mourir d’ennui. Sans le gentil mot d’Emma apporté par oncle Brendon, j’aurais peut-être cessé de lutter. Mais elle ne m’avait pas oubliée, elle n’avait révélé à personne où j’étais, et ça a réveillé mon intérêt pour ma vie à l’extérieur. Je me suis souvenue qu’il existait des choses auxquelles je tenais.

Em projetait toujours d’humilier Toby en public le soir du bal du lycée. Elle croisait les doigts pour que je sois de retour à temps pour voir ça. Au cas où je ne pourrais pas y assister, elle avait déjà imaginé de diffuser sa défaite sur YouTube, rien que pour moi.

Sortir est devenu mon unique but. J’étais prête à dire et à faire tout ce qu’on me demanderait. Je ne songeais plus qu’à retourner au lycée. A reprendre une vie normale.

Nancy se présentait tous les matins avec son porte-bloc à pince devant ma porte pour me poser les deux mêmes questions, puis elle notait consciencieusement mes réponses. Je voyais le Dr Nelson quelques minutes par jour, mais il semblait plus préoccupé par les effets secondaires de mes médicaments que par leur efficacité. Je n’avais pas eu de crise depuis mon admission à l’hôpital, mais j’étais persuadée qu’il s’agissait d’une coïncidence et que je ne le devais en rien au traitement qu’il me prescrivait.

J’avais décidé d’avaler sans poser de questions les cachets qu’on m’apportait et je n’avais rien constaté de particulier quant à leur effet, à par les effets secondaires qu’il était difficile d’ignorer. J’avais dormi quasiment tout le temps pendant les deux premiers jours. Ensuite, j’ai dû m’habituer aux produits parce que j’ai réussi à maintenir une activité à peu près normale, mais j’étais quand même dans les vapes.

Lors de leur deuxième visite, mon oncle et ma tante m’ont apporté deux jeans et Le Meilleur des mondes que j’ai lu tant bien que mal entre mes crises de somnolence. Paul m’a donné un stylo et un carnet, pour que je puisse rédiger ma fiche de lecture. J’ai tout écrit à la main, en regrettant amèrement de ne pouvoir utiliser l’ordinateur que mon père m’avait envoyé pour mon anniversaire.

Durant ma cinquième soirée chez les barjos, mon oncle et ma tante sont venus pour la troisième fois. Nous nous sommes installés sur l’une des banquettes de la salle collective. Tante Val a monopolisé la conversation pour parler de Sophie, de ses répétitions, et du débat houleux entre les danseuses et le sponsor de la compagnie au sujet d’un problème de costume : devaient-elles en porter un académique, ou bien un haut avec un short ?

Sophie aurait bien pu danser toute nue si ça lui chantait — expérience qui lui aurait peut-être ouvert des perspectives de carrière. Mais j’ai écouté presque avec plaisir le monologue creux de tante Val. Ce qu’elle racontait se passait dans le monde réel, et jamais rien ne m’avait manqué autant que ce monde.

Puis, soudain, au beau milieu d’une description détaillée du costume académique en question, des grésillements venant de la salle de garde ont attiré mon attention. Je n’arrivais pas à entendre distinctement les mots qui sortaient du talkie-walkie, mais j’ai compris qu’il se passait quelque chose d’inhabituel.

Quelques instants plus tard, des hurlements ont fait voler en éclats le silence surmédicalisé. La sonnerie de l’entrée a retenti. Puis la porte s’est ouverte et deux infirmiers en blouse, deux costauds, sont entrés en soutenant par les bras un garçon qui devait avoir mon âge. Visiblement il refusait de marcher et ses pieds nus traînaient sur le sol derrière lui.

Le nouveau était grand et mince, il gueulait tout ce qu’il savait, mais je n’ai pas compris un traître mot de ce qu’il disait. On avait jeté une couverture sur ses épaules. Il tentait de s’en débarrasser. Et dessous il était nu comme un ver.

Tante Val s’est levée d’un bond, visiblement choquée, et elle est restée immobile, perchée sur ses talons hauts, la bouche grande ouverte, les bras ballants. Le froncement de sourcils d’oncle Brendon aurait paralysé quiconque aurait osé le regarder droit dans les yeux. Les patients qui étaient dans leur chambre sont sortis dans le couloir pour voir d’où venait ce vacarme.

Moi je n’ai pas bougé de la banquette. J’étais tétanisée d’horreur. A cause du spectacle, bien sûr, mais aussi parce que j’ai pensé que j’avais sans doute fait une entrée tout aussi remarquée et spectaculaire le jour où les infirmiers m’avaient attachée au lit de la chambre d’isolement.

Au moins, j’étais arrivée avec mes vêtements, dans une tenue décente. Mais que se passerait-il si ma prochaine attaque de panique se déclenchait pendant que je prenais une douche ? Je me voyais déjà, nue, une couverture négligemment jetée sur les épaules, me démenant comme une diablesse.

Pendant que je suivais des yeux, comme envoûtée, les infirmiers qui tiraient le nouveau à l’intérieur, oncle Brendon s’est éloigné de quelques pas en prenant tante Val par la main. Il tenait visiblement à lui parler en aparté et j’ai fait semblant de regarder ailleurs, tout en tendant l’oreille.

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— L’immortalité n’est pas un cadeau, Maeve Regan. J’ai vécu mille vies sans jamais trouver le repos. Il est temps pour moi de m’allonger auprès de celui que mon cœur a choisi, maintenant que je les ai retrouvés tous les deux.

Je sentis tous les sourires que j’avais adressés au cours de ma brève existence mourir sur mes lèvres. Puis les larmes montèrent sans que j’aie aucun contrôle sur elles.

Aya s’avança et pencha la tête de façon qu’elle soit si proche de la mienne que je me noyai dans ses yeux.

— La tristesse est le lot de ceux qui demeurent, dit-elle. J’ignorais que je serais un fardeau.

— Un fardeau ? répétai-je entre deux sanglots. Je voulais te sauver !

— Tu m’as sauvée. Comment peux-tu en douter un seul instant ?

— Mais tu vas mourir ! lui reprochai-je.

Je fus incapable de continuer. Un à un, ceux qui m’entouraient disparaissent. Tara, Walter (...). Et Lukas, qui était condamné si on ne trouvait pas un moyen de le débarrasser de la marque. Combien de personnes pouvais-je encore perdre avant de me perdre moi-même ?

— Je ne comprends pas.

— J’espère que tu n’auras jamais à comprendre, dit Aya en relevant mon menton.



(...)



Je sentis les larmes monter encore une fois et pris de profondes inspirations pour me calmer. Je tentai de me concentrer sur les longs doigts fins et sombres d’Aya qui se détachaient du décor clair de manière presque féerique. Elle garda le silence pendant les nombreuses secondes qu’il me fallut pour repousser la tristesse et l’enfermer dans la cage qui contenait déjà mon cœur.

— Les jours de la magie sont comptés. Les Sihrs s’éteindront petit à petit. Le pouvoir de Benoxh suivra ton père dans la tombe : personne n’en héritera. Celui de tous les Sihrs qui ont trouvé la mort dernièrement s’est évanoui dans le néant pour cette raison. Lorsque j’étais enfant, la magie nous entourait. Un jour, elle disparaîtra totalement de la surface de la Terre et une autre force la remplacera. Une ère touche à sa fin et une nouvelle commence. Ainsi va la vie. Ce n’est qu’une question de temps. Personne ne peut se battre contre ce qui est inéluctable. Personne n’a le pouvoir de vaincre l’univers, pas même ton père. Nous ne sommes tous qu’une goutte dans son océan.

Elle fit jouer ma larme dans la lumière jusqu’à ce qu’elle ressemble à un soleil miniature.

— Ces gouttes forment pourtant les marées, reprit-elle. Certaines iront s’échouer sur une plage et y sécheront ; plus tard, d’autres, charriées par les nuages, grossiront les flots. C’est un cycle infini. L’heure est venue pour moi de gagner le rivage, mais ce n’est pas ton cas. Tu n’es pas de celles qui remplissent les fonds marins ni de celles qui moussent sur les côtes avant l’heure. Tu es de celles qui forment les vagues des tempêtes, Maeve Regan. En tant qu’enfant de la prophétie, tu as le pouvoir d’un raz-de-marée.

— Il n’y a jamais eu de prophétie.

L’amusement se refléta sur son visage comme le soleil sur l’écume.

— Aucune prophétie n’a jamais existé avant qu’elle se réalise.
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date : 05-07-2013
En me fixant, il explique:
- Les officiels ont dit à Ky et à ses collègues qu'on leur attribuait une meilleure affectation. Alors qu'en réalité on les envoie se battre dans les Provinces Lointaines. Au front.
Je titube comme si j'avais reçu un coup. Ma mère tend la main pour me retenir.
- La guerre contre l'ennemi tourne mal. Ils ont besoin de davantage de personnes pour se battre. Tous les habitants sont morts. Tous.
Il s'interrompt, pour reprendre comme s'il se parlait à lui-même:
-J'aurais dû me douter qu'ils sacrifieraient d’abord les Aberrations. J'aurais dû me douter que Ky serait sur la liste... Mais on avait déjà traversé tant d'épreuves que j'ai pensé...
Sa voix tremble.
Aida se tourne vers lui, au désespoir.
-Nous, on oubliait, parfois. Mais lui, jamais. Il savait que ça allait arriver. Vous l'avez vu se débattre? Vous avez vu son regard quand ils l'on emmené?
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date : 05-07-2013
Je la supplie du regard. " Ne le dis pas. Ne dis pas que
je suis amoureuse d'un autre. Je t'en prie."
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date : 05-07-2013
Mes mots ne durent jamais longtemps. Je dois les détruire avant que quiconque puisse les lire.
Mais je ne les oublie jamais. Le simple fait de les écrire les grave dans ma mémoire. Difficile de trouver les bon mots. Chaque fois que j'écris, je m'en approche. Et quand je retrouverait Ky, ce qui arrivera, j'en suis sûr, je lui murmurerai mes mots à l'oreille, contre ses lèvres. Et de cendres, de rien, Ils redeviendront chair et sang.
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-Pour ce qui ne le sauraient pas encore, Madeline m'a recrutée spécifiquement pour l'aider à mettre la main sur un voleur d'âmes, et à le mettre hors d'état de nuire...
-Une sorte de serial Killer, l'option vol d'âmes en plus? demanda Alec.
-Moi je l'ai surnommé "Frosties", fit Lucas.
Sa réflexion lui attira des regard perplexes de tout l'assemblée.
-Mais si, vous savez, comme les céréales... Parce que c'est un "céréale killer".
-J'aurais plutôt dit Cruesli, à cause du côté cruel, nuança Alec.
A son tour il eu droit à des coups d'oeil déconcertés.
-Quoi? Je suis le seul à me rappeler ce qu'on mangeait au petit déjeuner, dans les années quatre-vingt?
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Avari m'avait réveillée. Il m'avait donné un sens à mon outre-vie. Il avait déclencher ma rage.
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-Avari reviendra, et il ne seras sans doute pas seul.
Nous ignorons combien de démons ont actuellement le pouvoir de traverser, mais nous savons maintenant que quand ils se matérialisent, dans le monde des humains, ils ressemblent à... eh bien, à la personne dont ils ont endossé l'âme. Et comme on ne peut pas combattre un ennemi qu'on ne connaît pas, je crois que, pour commencer, le mieux est de nous familiariser avec l'apparence de l'ennemie.
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-Tu ne peut rien y faire, Kaylee.
Nash poussala porte qui donnait sur le parking; une bourrasque d'air froid s'engouffra dans mes cheveux quand je sortis.
-De toute façon,dans la mesure où sa mère est morte et où son copain dépense des fortunes pour se défoncer en sniffant la mauvaise haleine d'une créature démoniaque, je dirais qu'elle est mieux partie que toi pour finir à l'hôpital psychiatrique. Toi, au moins, tu sais qui tu es, souligna-t-il avec une logique exaspérante. Sophie se rend compte qu'on lui cache certaine choses. Des choses qui ont à voir avec sa famille, et avec la façon dont sa mère est morte. Et elle ne saura sans doute jamais la vérité.
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Juliette et Warner [...]
et il dit "toi" et il le murmure, lettre par lettre il susurre le mot sur ma peau avant d'hésiter.
Puis.
Plus doux encore.
Sa poitrine respire plus fort, cette fois. Ses paroles, presque un halètement, cette fois.
- Tu m’anéantis.
Je m’écroule en 1000 morceaux dans ces bras.
J'ai les main pleines de pièces porte-malheur, et mon cœur est un juke-box qui réclame une poignée de 5 cents avec des 25 cents.
- Juliette dit-il en articulant à peine mon prénom.
Il déverse de la lave en fusion dans mon corps, et je n'ai même jamais su si je pouvait mourir tout de suite en fondant.
- Je te veux, dit-il. Je te veux en long et en large, et que tu reprennes ton souffle, et que tu languisses de moi comme je me languis de toi.
Il dit ça comme s'il avait une cigarette allumée dans la gorge, comme s'il voulait me plonger dans du miel chaud,
et il ajoute:
-Ça n'a jamais été un secret. Je n'ai jamais cherché à te le cacher. Je n'ai jamais fait semblant de vouloir moins que ça.
-Tu... tu disait que tu voulait être mon... mon amis...
-Oui admet-il en s'étranglant. C'est ce que je voulais. C'est ce que je veux. Je veux être ton ami. (Il hoche la tête, et je remarque l'infime déplacement d'air entre nous.) J'ai envie d'être ton l'ami dont tu tombe éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu garde prisonnier dans ta tête. Je veux être ce genre d'ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaître chaque courbe, chaque grain de beauté, chaque frisson de ton corps, Juliette...
-Non dis-je, le souffle coupé. Ne... ne dis pas ça...
J'ignore ce que je vais faire, et je ne me fais pas confiance.
-Je veux savoir à quel endroit te toucher, dit-il. Je veux savoir comment te toucher. Je veux savoir comment te persuader d’esquisser un sourire uniquement pour moi.
(Je sen sa poitrine se soulever, s'abaisser, se soulever, s'abaisser) Oui, j'ai envie de devenir ton ami. Je veux être ton meilleur ami sur cette terre.
Impossible de réfléchir.
Impossible de respirer.
-Je veux tant de chose, murmure-t-il. Je veux ton esprit. Ta force. Je veux valoir le temps que tu me consacres.
Ses doigts effleurent le bas de mon débardeur, et il déclare:
-Je veux que tu lève ça.
Il tire sur la taille de mon pantalon et dit:
-Je veux que tu baisses ça.
Du bout des doigts, il frôle mes hanches et ajoute:
-Je veux sentir ta peau en feu. Je veux sentir ton cœur palpiter contre le mien, et je veux savoir qu'il palpite à cause de moi, parce que tu me veux aussi. Parce que halète-il, tu ne veux pas, tu ne veux plus que je m'arrête. Je veux chaque secondes, chaque parcelle de toi. Je veux tout.
Et je tombe raide morte.
-Juliette...
Je ne comprends pas pourquoi je l'entends encore me parler, parce que je suis morte, je suis déjà morte, je n'en finis plus de mourir encore et encore.
Il suffoque, halète, ses paroles ne sont plus qu'un murmure chevrotant, pantelant, quand il me dit:
-Je suis... je suis fou amoureux de toi...
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-[...] T'a pas l'air dans ton assiette, on dirait que t'a envie de te jeter au sous un Tank.
-Je ne ferait jamais un truc pareil.
Mais je lui mens.
-Ouais. Tans mieux. Enfin, peu importe. Je ne fais que mettre le doigt sur ce qui est évident. Tu ne fonctionne qui sur deux modes: soit tu traîne ton ennui, soit tu roules des pelles à Adam... et je dois avouer que je préfère encore quand vous vous tripotez tous les deux, en un sens...
-Kenji !
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-Comment vous le savez? demande quelqu’un.
Une autre voix. Une voix calme. Une voix qui bataille pour être rationnelle.
La voix de celui qui est assis juste à côté de moi.
Adam lève la tête. Reprend son souffle. Avec peine. Et déclare:
-Comment savez-vous qu'il a un don. Vous lui avait fait passer des tests?
Et il me regarde, Castle me fixe, et j'ai l'impression d'avoir avalé tout l'oxygène de la salle, d'être plongée dans une cuve d'eaux bouillante, de ne plus jamais pouvoir recouvrer mon pouls, et je supplie, je prie, j’espère, je souhaite qu'il ne prononce pas les mots qu'il va prononcer juste après.
Bien sûr qu'il les prononce.
-Oui, répond Castle nous savons, que tout comme toi, il peut toucher Juliette.

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-Ecoute je me demande bien ce que tu trouve à ce mec dit-il mais essaie de vivre avec lui... ce gas est lunatique comme c'est pas permis !
-Je suis pas lunatique...
-Ouais mon pote... insiste Kenji t'es toujours en train de dire "Ferme-la Kenji" "Va te couché Kenji" "Personne n'a envie de te voir tout nu Kenji" Alors que je sais se source sûr que des milliers de gens ont envie de me voir à poils.
Avez vous apprécié cet extrait ? +36
- Écoute,je te remercie de vouloir m'aider à m'entrainer ..... sincèrement.Merci beaucoup. Mais tu peut pas te balader en criant partout ton prétendu amour pour moi-sur-tout pas devant Adam-, et tu dois me laisser traverser cette salle avant que l'heure du petit déjeuner soit passé, OK? J'ai pas beaucoup d'occasion de le voir.
Kenji hoche lentement la tête, et prends un air un peu grave.
-T'as raison. J'ai pigé. Désolé.
-Merci.
-Adam est jaloux de notre amour.
-Oh, va donc remplir ton plateau!
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-Ashallyn'darkmyr Tallyn, dis-je.
Il ferma les yeux.
-Par le pouvoir de ton véritable nom, quitte immédiatement le royaume de Fer.
Je détournais la tête pour ne plus le voir, et me forçai à prononcer ces derniers mots :
-Et ne reviens pas.
(je suis vraiment désolée, Ash. Mais je t'en prie, vis pour moi. Si quelqu'un mérite de sortir vivant de tout cela, c'est bien toi.)
Il eut un petit bruit, comme un sanglot étouffé.
Puis Ash se leva, l'air hésitant, semblant lutter contre l'obligation d'obéir.
-Je serai toujours ton chevalier, Meghan Chase, dit-il d'une voix étranglée, comme si chaque seconde lui faisait mal. Et je jure que s'il existe une quelconque façon pour nous d'être ensemble, je la trouverai.
Peu importe le temps que cela prendra. Si je dois chercher ton âme jusqu'au fin fond de l'éternité, je le ferais jusqu'à ce que je la trouve, je te le promets.
Et il s'en alla.
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Je dévale les marches, foulant le marbre de mes pieds nus. Deux soldats montent la garde de chaque côté de la sortie. Lorsque je tente de m'échapper, l'un d'eux me barre le passage à l'aide d'une sorte de harpon.
-Veuillez m'excuser, mademoiselle, mais vous devez regagner votre chambre, lance-t-il avec autorité. Je m'étrangle à moitié:
-Non...... Non. Il faut que j'aille ..... dehors. -Je vous demande de regagner votre chambre sur-le-champ, aboie le second garde en esquissant quelques pas dans ma direction.
-Je vous en supplie.
Si je ne sors pas d'ici quelques secondes, je vais m'évanouir.
-Navré, mais ..... Mademoiselle ..... America. C'est bien ce qu'indique votre broche ? Regagnez votre chambre immédiatement.
-Je....... Je n'arrive plus a respirer.
Et je m'effondre dans les bras du soldat, qui laisse tomber son arme.
-Lâchez-la ! Lance une vois impérieuse.
Je laisse rouler ma tête sur le côté. Le prince Maxon se tient devant nous. Reconnaissable entre mille.
-Elle s'est écroulée, Votre Majesté, balbutient le garde. Elle réclamait d'aller dans le jardin.
Il est dans ses petits souliers car un terrible châtiment l'attend si le prince pense qu'il m'a fait du mal. J'appartiens à Illeà désormais, corps et âme.
-Ouvrez la baie vitrée.
-Mais..... Votre Majesté.....
-Ouvrez et laissez-la sortir !
-Tout de suite, Votre Majesté.
[...]
-Vous sentez-vous mieux, ma chère ? Me demande-t-il.
-Ne m'appelez pas < ma chère > !!
Non contente de l'agresser verbalement, je le fusille du regard.
-En quoi ai-je pu vous offenser ? N'ai-je pas accédé à votre requête ? Proteste Maxon, choqué par ma réaction.
Il doit croire que je le mets sur un piédestal, que je remercie ma bonne étoile d'avoir pu intégrer la Sélection. L'imbécile. Je le fixe, intrépide, les joues striées de l'armes.
-Pardon, ma chère, mais vous pensez pleurer encore longtemps ? S'impatiente-t-il, visiblement dégoûté par cette perspective.
-Arrêtez de jouer la comédie ! Je suis une étrangère pour vous, tout comme les trente-quatre autres prisonnières que vous gardez dans votre cage.
Maxon s'approche de moi l'air pensif, comme détaché de mon insolence. Il a une démarche gracieuse pour un garçon, et pleine d'assurance tout à la fois. Les forces sont déséquilibrées : il porte un costume luxueux quand je suis recroquevillée sur la pelouse, à moitié nue. C'est le prince, je ne suis qu'une petite cinq anonyme. Mon courage vacille.
-Vos accusations sont profondément injustes, dit-il.Vous m'êtes toutes très chères, chacune à sa juste façon. La Sélection me permettra de découvrir laquelle sera la plus chère à mon cœur, tout simplement.
-Vous parlez comme un livre poussiéreux.
-Je plaide coupable. Je suis un pur produit de mon éducation, et je vous prie de m'en excuser.
-L'éducation. Ridicule.
-Excusez-moi ?
-C'est ridicule !
-De quoi parlez-vous ?
-La Sélection ! Toute cette mascarade ! Vous n'êtes jamais tombé amoureux ? C'est comme ça que vous voulez choisir une femme ? Vous êtes vraiment superficiel à ce point ?
-Je comprends et respecte votre point de vue, croyez-moi. Dans mon monde, pourtant, le moindre de mes gestes est surveillé, je n'ai pas l'occasion de faire beaucoup de rencontres. Les jeunes femmes que je croise sont filles de diplomates et nos sujets de conversation limités, à tout le moins. Quand nous avons la chance de parler la même langue .......
Maxon lâche un petit rire. Moi ça ne m'amuse pas. Il s'éclaircit la voix.
-Les circonstances étant ce qu'elles sont, je n'ai pas eu l'opportunité de tomber amoureux, ajoute-t-il. Et vous ?
-Moi, si.
A peine cet aveu a-t-il frnchi mes lèvres que je le regrette. Ma vie sentimentale ne le concerne pas.
-Dans ce cas, je vous envie, rétorque le prince soudain jaloux. Mes parens se sont rencontrés grâce à la Sélection et ils ne se sont pas quittés depuis. j'espère trouver le bonheur, moi aussi. Trouver une femme qui captera l'affection de tous mes sujets, qui sera ma compagne et qui charmera les dirigeants des autres nations. l'amie de mes amis, et ma confidente.
je suis frappée par un détail: dans la voix de Maxon, pas plus petite trace de sarcasme. ce qui m'apparaît comme minable jeu télévisé est pour lui l'occasion de trouver l'amour, le vrai, l'authentique. Il ne pourra pas retenter sa chance avec trente-cinq autres candidates, sinon au prix d'une humiliation internationale. Son enthousiasme m'impressionne et je me résigne à montrer un peut plus indulgente. Un peut seulement.
-Vous avez vraiment la sensation d'être dans une cage? Souffle le prince avec empathie.
-Oui.... Votre Majesté.
-J'ai moi même éprouvé cette sensation plus d'une fois. Mais c'est une très belle cage, convenez-en.
-Je n'en uis pas si sûre. faîtes cohabiter dans votre cage dorée trente-cinq furies prêtes à s'entre-tuer pour obtenir ce q'elles veulent, vous verrez le résultat.
-Des furies? Vous n'avez pas compris que c'est moi qui désigne celle qui deviendra ma femme?
-J'éxagère, OK. Les candidates se bagarrent soit pour vous, soit pour le trône. Et chacune pense avoir trouvé la recette miracle pour vous faire tourner la tête.
-Ah oui. L'homme ou la couronne. Certaines n'arrivent pas à faire la distincton, j'en ai bien peur.
-Je vous souhaite bonne chance, alors......
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"Je ne comprends plus. Je voyais en elles des survivantes. Je croyais que Sarah représentait mon avenir. Les jambes ne me supportent plus. Je m' effondre au sol, ferme les paupières. Ce n'est pas juste. Pas juste. -Elles s'en sont sorties, vous savez. -Quoi ? Levant les yeux, j'aperçois un vieil homme en pyjama et robe de chambre. Il aperçois les menottes à mon poignet mais n'en dit rien. -Votre grand-mère et une fille. Elles sont sorties avant que le toit ne s'effondre. -Vous êtes sûr ? -Absolument. Elles nous ont même aidés, ma femme et moi. De vraies héroïnes. La nouvelle me balaie comme une autre lame de fond, me coupe à nouveau la respiration."
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date : 30-01-2013
"J'essayai d'imaginer ce qu'il m'aurait dit de faire. Mais si je me le représentais, je ne le voyais plus qu'en train de se battre, les bras et les jambes dans tous les sens. Je le voyais emmené, plaqué au sol, battu, bouclé dans une cellule. Je n'avais pas envie de penser à lui ainsi, je voulais le voir en train de gambader dans les champs, ou près de moi, me serrant dans ses bras.... Le Spider blessé, Capturé, enfermé, je le chassai de ma tête. Il fallait que je bouge. Je vais devenir folle."
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