Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Il m’a ouvert la porte de son monde. Au-delà de l’apparente banalité de cet instant partagé, je mesure toute la signification pour lui de m’amener dans cet endroit. À la façon dont ses connaissances semblaient étonnées de me voir, j’ai compris qu’il m’avait dévoilé une part de son être. Et venant d’un type comme Rex ce n’est pas rien.
Son pick-up emprunte la longue allée des Slade et s’arrête près de ma moto, toujours garée là où je l’avais abandonnée. Il laisse tourner le moteur. C’est fini. Il est temps de rentrer à la maison.
Avec une profonde inspiration, je pivote vers lui et je manque de suffoquer.
Il a les mains agrippées au volant et les yeux rivés sur moi avec une intensité de prédateur.
— Je n’ai pas envie de rentrer à l’appart, dit-il en souriant »
Extrait de
À son corps défendant: Fight, T3
J.B. Salsbury
Afficher en entierPrologue :
" Nothing, Arizona, 1999
... Il a le nez rouge et les lèvres gonflées.
- Tues venue.
Sa voix est rauque, il hoquette à travers ses derniers pleurs.
- Oui, je suis là. (Je tends la main sous la porte et il s'en empare aussitôt.) Tu vas bien ?
Il resserre son emprise sur mes doigts et les entoure de son autre main.
- Ça va mieux maintenant.
- Je t'ai apporté quelque chose.
De ma main libre, je pousse l'ours sous la porte.
Il baisse les yeux et libère une de ses mains pour s'emparer de l'animal.
- C'est pour moi ?
- Oui, il est vraiment doux. Je me suis dit que ça t'aiderait à dormir.
Il fixe l'ours sans dire un mot.
- Dormir.
Il le couvre entre ses mains et les miennes.
- Merci, Gia.
...
- Je vais mourir ici.
Il a parlé d'une voix si ténue que je crois avoir rêvé.
- Ne dis pas ça. Si je pouvais trouver où ils cachent la clé, je pourrais...
- Non. (Il semble fâché.) Ne te mêle pas de ça.
Une brûlure prend naissance dans mon estomac et se propage dans mes joues.
- Je ne veux pas... Je vais faire quelque chose. Tu crois que je ne peux pas t'aider parce que je ne suis qu'une petite fille. Mais tu te trompes...
- Non, mais... C'est que... si tu te fais coincer... (Il resserre son emprise autour de mes mains.) Je ne veux pas qu'ils s'approchent de toi. Je ne les laisserai pas faire !
- Chut/ (LA chaleur sur me joues s'accentue et se diffuse vers ma poitrine.) Nous trouverons un moyen. Mais il est tard.
..."
Afficher en entierCela fait tellement longtemps que je n'ai plus embrassé une femme de cette façon. C'est faux : je n'ai jamais embrassé une femme ainsi.
Afficher en entier« J’ouvre ma braguette et j’abaisse suffisamment mon pantalon pour lui montrer l’effet qu’elle exerce sur moi. Sans la quitter du regard, je déchire l’emballage du préservatif avec les dents et j’enfile celui-ci avec lenteur. Centimètre par centimètre, j’observe, subjugué, les yeux de Mac posés sur moi. L’envie se transforme en besoin, et le besoin en désespoir. »
Afficher en entierPersonne ne me croit.
Ils me gavent de pilules pour m'assommer.
Mais ils ne pourront pas effacer la vérité.
Je ne resterai pas enfermée toute ma vie.
Et quand je sortirai je m'assurerai qu'il paie.
Pour ce qu'il a fait.
Afficher en entierA présent, il sait que je suis une menteuse, que j'ai exploité sa perte de mémoire et que je lui ai dissimulé son passé afin de satisfaire mon désir d'être avec lui.
Des larmes silencieuses coulent sur mon visage. Ma raison de vivre m'a été arrachée des mains. C'est terminé.
Afficher en entierJe parviens à hocher la tête, soulagée qu'il ait interprété mon hoquet comme une réaction de douleur plutôt que comme un signe révélateur du pur élan de plaisir que je ressens du fait de sa proximité.
Afficher en entierSon torse nu me donne envie d'examiner ses tatouages. Il y en a partout : sur son torse, son ventre, ses épaules, même sur son cou. Je sais que si je laisse mes yeux dériver plus bas je me perdrai dans la splendeur de son corps. Non, je dois rester focalisée sur ses lèvres.
Afficher en entierJe regarde le vide devant moi tandis que mes cauchemars se rejouent par bribes sur l'écran de mes paupières : du sang, en quantité importante ; le bleu lumineux de ses yeux qui me supplient ; les mots grommelés que je n'oublierai jamais.
La boîte. Notre secret.
Afficher en entierIl frise le comble du ridicule, c'en est risible. Rex, c'est un mètre-quatre-vingt-trois de purs muscles. Il assommerait Hatch avant que celui-ci puisse comprendre ce qui lui arrive. Il faudrait qu'il soit débile pour s'en prendre à Rex.
Malgré cela, mon estomac se tord d'angoisse. je déteste songer que quelqu'un lui en veut. Si seulement ils savaient ce qu'il a traversé...
Afficher en entier