Extraits

- Trouve un homme qui a des couilles, Reese.

Je range mon téléphone.

- Les hommes qui ont des couilles me font peur.

- Pas un vrai. Un vrai homme te les confie.

« — Tu as été faite pour être mienne, dit-il contre mes lèvres, en m’embrassant entre deux souffles. Tu le sais ? demande-t-il. Tu es mienne. Mes mains ont été faites pour te toucher, mes lèvres ont été faites pour t’aimer, dit-il en suçant la peau de mon cou, passant sa langue sur ma gorge.

Il descend et mord mon chemisier, et le descend avec ses dents, pour embrasser ma poitrine.

— Mes yeux ont été faits pour te voir, chuchote-t-il de sa voix d’orage en déboutonnant lentement mon chemisier. Ma langue a été faite pour te goûter, gémit-il contre mes seins. »

- HALTE ! lance encore l'arbitre.

- Connard, dit Tate quand il s'éloigne et nous laisse continuer. Il ne veut pas nous laisser nous amuser, grogne-t-il.

- En parlant de s'amuser, is-je, alors que mon torse monte et descend comme je reprends mon souffle. Tu as maté ta femme ? Car ce n'est pas toi qu'elle regarde, mais moi.

Il me frappe au visage si fort que je rebondis sur les cordes, puis je me baisse et il me loupe, et se retourne, avec les sourcils froncés et un grand sourire à la fois.

- Petit con. Reese vient de partir. Elle a demandé qu'on l'appelle quand tu serais meilleur, petite merde.

-Elle s'appelle Reese, dis -je dans un souffle, en fronçant les sourcils vers le sac de frappe. Reese Dumas.

Il lâche un juron dans sa barbe. Puis il sort sa flasque .

-Laisse- la tranquille ,Maverick.

-Et si tu laissais ta flasque tranquille, Oz ?

-Je ne peux pas.

-Alors on se comprend.

- Reese et moi, on sort ensemble. Et c'est sérieux.

- Tant mieux. J'étais sérieux aussi, pour ce que je t'ai dit.

- Tant mieux.

- Tu l'aimes ?

- Je l'adore.

- Alors il n'y a rien d'autre à dire, à part ne la trompe pas, ne lui fais pas de mal, et ne lui fais pas regretter de t'avoir choisi.

Il attrape alors mes hanches et me tire vers lui pour m'embrasser un peu plus fort. Profond, possessif, et mouillé. Et il dit :

- Je suis amoureux de toi, Reese.

Et il s'en va, en remontant sa capuche sur sa tête.

- Comment tu fais ça ? me demande-t-il doucement. Comment tu fais pour que je m'accroche au moindre mot que tu prononces ? A chaque expression sur ton visage ?

Il me regarde attentivement et passe sa langue sur ma lèvre inférieure.

- A chaque regard que tu me lances, dit-il.

Je a garde contre moi car elle est trop bien, là. Je passe mon pouce sur l'arrière de sa tête et renifle ses cheveux. Et je reste ici une heure avec eux, comme si c'était normal/

Moi, un gars dont le propre père n'a pas voulu, on me confie ce petit garçon. Racer me montre tous les jouets qu'il a prix avec lui. Et Reese est dans mes bras, là où je veux qu'elle soit.

- Ne t'inquiète pas pour moi. Je sais encaisser les coups. C'est quand je suis par terre que j'apprends le mieux, parce que je déteste y être.

- Tu la voix, elle ? je chuchote à Oz.

Il fronce les sourcils et hoche la tête.

- C'est elle. C'est ma meuf.