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— Et je me connais assez bien pour savoir que chaque fois que tu devras faire preuve de patience avec moi, je te le rendrai au centuple. Je n’ai jamais aimé comme je t’aime, ma Crasher. Dès que tu m’as regardé avec ces yeux-là… je n’ai plus rien vu d’autre. Petite sorcière, tu as bousillé ma belle vie de célibataire.
Afficher en entier— Je peux vous affirmer que ça en vaut la peine. Mais quelquefois, c’est dur. C’est difficile pour les deux. Il se démène pour se rétablir et de votre côté, vous voulez qu’il aille mieux, mais parfois il n’y a rien d’autre à faire que s’accrocher et attendre que ça passe. C’est comme une vague. Elle passe. Ensuite l’eau redevient calme. Elle reflète alors la force des liens, et c’est là que ça en vaut la peine. Chaque vague vaut le coup parce qu’une seule vague ne renverra jamais une image fidèle de tout l’océan.
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__________SPOIL_____
Mes frères m’embrassent sur la joue.
– Fais en sorte qu’il n’ait pas envie de te rendre. Ni échangeable ni remboursable, prévient Drake.
– C’est toi qui seras rendu en tant qu’objet défectueux, dis-je.
Riant, il s’efface pour laisser Clayton et Adrian m’embrasser.
– Je confirme. Pas d’échanges, renchérit Clay.
Il tapote l’arrière de ma tête et me fait un gros bisou mouillé sur la joue.
– Clayton ! Mon voile ! je proteste en attendant l’accolade de Adrian.
– Sois heureuse, Lana, murmure Adrian.
Bien qu’il soit le plus doux de mes trois frères, son ton autoritaire m’amuse.
– Compris, chef.[/spoiler]
Afficher en entier— Ça va ?
— Je n’arriverai pas à dormir.
Il me scrute un instant.
— Racer… je ne suis pas prête à vivre une relation.
Souriant, il caresse ma joue.
— Je sais. J’ai connu ça.
— Que t’est-il arrivé pour que ça change ?
— Tu as embouti ma voiture.
Afficher en entierIl se penche hâtivement et dépose un baiser chaste sur mes lèvres. Rapide et sans mise en garde. Un petit gémissement franchit mes lèvres. Je fronce les sourcils mais il sourit malicieusement.
— Arrête de faire ça.
— Alors ferme les yeux, rétorque-t-il d’un air entendu.
— Comment ?
— Tes yeux me font dérailler. Je suis ensorcelé.
Afficher en entierJe ne saurais dire à quoi ça tient, mais dès que je l'ai vue, j'ai eu envie de la revendiquer, la conquérir, la posséder. Mais le plus grave, c'est que je lui mens. Comme je mentirai à toute sa famille. Je ne veux pas qu'elle l'apprenne, je la désire trop.
Afficher en entier« -J’ai moins peur de ça que des émotions que tu suscites en moi, Racer, je murmure tristement. J’ai peur de ce que ça me fait d’être avec toi, de toutes ses émotions tellement vives. J’ai peur parce que je sais que je ne supporterais pas de vivre sans toi. Au décès de David, j’ai tellement souffert que je craignais de revivre ça, mais je n’aurais jamais cru possible de l’éprouver plus intensément. Jusqu’à ce que je te rencontre. Les garçons n’attiraient pas vraiment mon attention avant toi. Comme si j’étais destinée, Racer…
Je te veux, tout ton être, toi tout entier. Même ça… »
Afficher en entier« -C’est elle. Celle que j’épouserai. Celle dont je vais gâcher la vie…
Je travaillerai avec elle. La toucher n’est pas une bonne idée. Or, je ne suis pas sûr de pouvoir me retenir, trop envie. Je peux encore sentir sa chaleur dans mes mains. La goûter dans ma bouche. Repenser à elle me procure une brique d’enfer. Quelque chose en moi hurle son nom. Comme si je la connaissais depuis toujours. Depuis que j’ai posé les yeux sur elle, ce quelque susurre : tu vas te marier avec cette nana. Cette fille va te posséder et tu la possèderas, point barre. »
Afficher en entier- Que le terrain soit sec ou mouillé, je sais contrôler mon engin, réplique Racer.
Aurais-je l'esprit mal tourné? Quoi qu'il en soit, je m'étrangle et tous deux me regardent d'un air inquiet. L'expression de Racer change quand il réalise à quoi je pense.
Afficher en entierChapitre 1 : Le meilleur
Lana
«…
— Vous en connaissez un rayon en voitures, pas vrai ?
Je me renfrogne et tente de réprimer la chaleur qui envahit mon corps sous l’effet de son sourire, alors qu’il se dirige vers le siège voisin du mien.
— Dommage que vous n’ayez aucun savoir-vivre au volant, renchéris-je.
Il sourit plus largement, son corps tout en muscles s’installant d’un mouvement fluide à côté de moi. Je me concentre sur ma liste.
— C’est une liste de trucs à faire avant de mourir ?
Je m’esclaffe :
— Pas du tout ! C’est… non, dis-je en saisissant le sous-entendu.
— J’ai une suggestion. Je peux ?
— Si vous voulez.
Il tire sur ma liste coincée sous mon sac, me prend le stylo des mains et tire un trait au bas de ma liste. La feuille sur sa cuisse visiblement ultra-ferme, il écrit un unique mot. Racer.
— Et… qu’est-ce que cela signifie ? fais-je, confuse.
Il me la rend en m’adressant un clin d’œil.
— Ce serait judicieux de le remonter en haut de la liste de choses à faire absolument.
Empourprée, je ris. Je n’en reviens pas ! Il me suggère sérieusement de m’occuper de lui ?
— Il ne s’agit pas d’une liste de choses à faire. Je cherche un pilote, dis-je.
— Je connais le meilleur du monde. Sans blague.
— Ah oui ?
— Ouaip.
— J’aimerais beaucoup le rencontrer. Et surtout le voir conduire, histoire de vérifier si nos avis concordent.
— Ils concorderont sans aucun doute.
Il m’examine. Ses lèvres retroussées lui donnent un air particulièrement présomptueux.
— Passons un marché : si vous convenez qu’il est le meilleur pilote du monde, vous réparez ma voiture, déclare-t-il.
J’ai envie de le provoquer un peu.
— Et si je ne suis pas d’accord ?
— Je vous en offre une toute neuve.
— Vous ne manquez pas d’audace.
Il se contente de sourire en coin et ses yeux magnifiques se remettent à scintiller. Je ris, ma fatigue s’évaporant.
— Alors, qui est ce Racer ? Vous ? Ou un pilote ?
Ayant arrêté de sourire, il me dévore des yeux à présent. Il reprend la parole d’une voix feutrée. Rauque.
— Acceptez de dîner avec moi et nous en parlerons autant que vous voudrez.
Mince. Il fixe vraiment mes lèvres ? Suis-je réellement en train de dévorer sa bouche des yeux ?…»
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