Extraits

Chapitre 10 :

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THE FIGHTERS FAMILY

RÉGLEMENT

* Loi numéro 1 : Au sein de la Fighters Family, on se doit le respect. Nous sommes une famille, et en tant que telle, on se soutient mutuellement et inconditionnellement, ce qui vaut aussi pour les « conjoints », et ce, sous peine de bannissement.

*Loi numéro 2 : Faire preuve d’une régularité absolue dans le travail sportif et là aussi, respecter les horaires d’entraînement.

*Loi numéro 3 : C’est l’entraîneur qui rédigera l’emploi du temps pour les mois à venir. En cas de non-respect, le membre sera banni à vie du club.

*Loi numéro 4 : Aucune relation entre les membres autres qu’amitié, respect et loyauté, que ce soit de nature homosexuelle, hétérosexuelle ou bisexuelle n’est tolérée.

*Loi numéro 5 : Entraînement tous les jours sans exception (sauf en cas de maladie, de blessure ou de décès)… Un combat amical par mois, un combat dans la cage par an !

*Loi numéro 6 : Tous les repas sans exception (sauf accord de l’entraîneur) seront pris en commun : le midi, au réfectoire, le matin et le soir, au sein du Château, où un roulement sera mis en place pour que chacun participe à l’élaboration des repas (ceux-ci devant être approuvés par l’entraîneur).

*Loi numéro 7 : Sont à bannir : alcool, tabac, drogue, seule la baise est autorisée, mais pas avant les combats et hors du Château qui devra rester un endroit neutre et un havre de paix pour les Fighters.

*Loi numéro 8 : Chacun des membres aura un droit de véto concernant l’acceptation d’un membre à la Fighters Family au sein du Château. Ce dernier n’étant pas un hôtel !

*Loi numéro 9 : Si tu lis ce règlement, c’est que tu es un possible candidat pour la Fighters Family et que tu as été invité par l’un des membres actifs, donc ce combattant te fait confiance, que l’inverse soit vrai également.

*Loi numéro 10 : Si tu signes ce règlement, sache une chose… Tu viens de mettre un pied en enfer ! »

– Écoute, gamine, reprit Djagan en la fixant intensément, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé entre toi et ce gars qui t’a repoussée, mais permets-moi te dire une chose : c’est qu’il ne devait pas être très intelligent pour envoyer au diable une aussi belle fille que toi et, si j’avais été à sa place, j’aurais accepté sans condition tout ce que tu m’aurais offert !

– Tu dis ça parce que tu as pitié, c’est tout ou…

Djagan se leva, se pencha vers elle et plongea ses prunelles sombres dans celles de la jolie brune.

– Je bande pour toi depuis que tu es entrée dans ce bar, gamine, alors non, je ne cherche pas à te… consoler !

Chapitre 7 :

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— C’est légal, ça ? demanda-t-elle en souriant.

— Dans le monde où nous vivons, dites-moi où commence et où se termine la légalité ?

Taylor ne put s’empêcher de rire.

— C’est pas faux ! admit-elle tout en fixant sa boisson. Alors que m’avez-vous choisi ?

— Avant de vous répondre, puis-je voir votre carte d’identité ?

La jeune femme la sortit de sa poche et la lui tendit.

— Tout est en règle, le rassura-t-elle lorsqu’il fronça les sourcils. À présent, puis-je connaître le nom de ce cocktail ?

Djagan lui rendit le document et se pencha vers elle afin de lui murmurer à l’oreille.

— Il n’était pas sur le menu, je l’ai fait spécialement pour toi. C’est un Passionnata.

Taylor ne put réprimer le frisson qui la parcourut de part en part et jeta une œillade troublée vers le séduisant serveur qui venait de la tutoyer.

— Comme tu le vois, j’ai réussi à te… surprendre, jolie Taylor, déclara-t-il en se redressant.

— Que… comment… balbutia-t-elle avant de comprendre. Mes papiers d’identité ! Ce n’était pas pour vérifier si j’étais assez vieille pour boire de l’alcool, n’est-ce pas ?

— Non, en effet, lui confirma-t-il.

— Alors pourquoi ? s’écria-t-elle.

— Parce que je voulais connaître ton prénom, susurra-t-il, et aussi ton âge, mais pas pour savoir si tu avais le droit de consommer des cocktails.

Il la gratifia d’un clin d’œil avant de retourner à ses occupations, la laissant à la fois choquée et rougissante, ce qui le fit sourire.

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