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« Pour vous dire la vérité, j’étais bien contente qu’il ait remis ses lunettes, où j’aurais pu me casser la figure à force de lui baver dessus.

On pourrait croire que je n’avais jamais vu d’Appollon avant lui, mais pour honnête, les Faës tiraient a notion de beau gosse vers des omets insoupçonnés. »

Source Lune & Plume

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« Il me fit un sourire en coin, et je me rendis compte que je le regardais comme une gamine de douze ans devant les Jonas Brothers. »

Source Lune & Plume

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« L’homme qui se tenait su le seuil était gigantesque. On aurait dit un croisement improbable d’une star de la NBA et de l’incroyable Hulk , la couleur verte en moins. »

Source Lune & Plume

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Prologue

Tout a basculé le jour où ma mère s'est pointée ivre morte à mon récital de chant lyrique. Elle n'était pas simplement éméchée, mais chancelante et balbutiante, et tout le monde pouvait se rendre compte qu'elle était complètement bourrée. Pour couronner le tout, elle est arrivée en retard. Lorsqu'elle a poussé les portes de la salle de concert, manquant s'étaler sur une chaise pliante du dernier rang, l'assemblée tout entière s'est retournée et a fusillé du regard le grossier personnage qui osait interrompre le spectacle.

J'étais dans les coulisses, tellement gênée que j'aurais aimé disparaître. Mme Morris, mon professeur de chant, était la seule personne de l'assistance à savoir que le grossier personnage en question était ma mère. J'avais soigneusement évité tout contact entre ma mère et les élèves de ce lycée - le dernier où j'avais atterri et avais bon espoir de passer mon diplôme de fin d'études secondaires si, pour une fois, nous restions plus d'un an d'affilée dans la même ville.

Lorsque vint mon tour de chanter, Mme Morris me gratifia d'un regard plein de sympathie avant de poser ses mains sur le piano. J'étais encore rouge de honte et j'avais la gorge si serrée que je craignis que ma voix ne se brise dès qu'elle franchirait mes lèvres.

J'ai naturellement un beau timbre de voix, le résultat d'un héritage génétique top secret - bref, de mes gènes elfiques. Honnêtement, je n'avais pas besoin de leçons de chant mais, à quelques semaines des vacances d'été, je cherchais surtout un prétexte pour quitter régulièrement la maison sans que ce soit trop prenant. Les leçons de chant remplissaient ces critères. Et me plaisaient beaucoup, accessoirement.

Mon cœur se mit à battre la chamade et mes paumes devinrent moites lorsque Mme Morris attaqua l'ouverture. Je tâchai de me concentrer sur la musique. Si j'exécutais ma partition du début à la fin comme si de rien n'était, personne dans le public ne saurait que l'imbécile ivre morte du fond de la salle était ma mère.

Mme Morris fit résonner les dernières notes de l'ouverture, et ce fut à moi. En dépit de mon abattement, je me laissai emporter par la musique et habiter par la beauté du « Voi che sapete » des Noces de Figaro, l'une de mes arias préférées de Mozart. Traditionnellement chantée par une femme jouant le rôle d'un jeune garçon, cette aria met parfaitement en valeur ma tessiture limpide de soprano, dotée d'un léger vibrato qui confère sa touche humaine à ma voix elfique.

Je ne fis aucune fausse note et n'oubliai pas les paroles. Mme Morris hocha même la tête à une ou deux reprises, quand mon phrasé correspondait exactement à ce qu'elle attendait. Mais je savais que j'aurais pu mieux faire, y mettre davantage de cœur, si je n'avais pas été préoccupée par la présence pernicieuse de ma mère dans la salle.

Je poussai un soupir de soulagement. Mon répit fut de courte durée. La plupart des parents et des élèves applaudirent poliment, du bout des doigts, même s'ils avaient apprécié ma prestation. Ma mère, en revanche, me gratifia d'une standing ovation qui lui valut d'être une fois de plus la cible de tous les regards. Et révéla aux yeux de tous notre lien de parenté.

Si un éclair tombé du ciel m'avait foudroyée à cet instant, je l'eusse sans doute accueilli avec joie.

Jamais je n'aurais dû lui parler de ce récital mais, même en sachant à quoi m'en tenir, une partie de moi avait espéré qu'elle viendrait m'entendre chanter, m'applaudir et me soutenir comme une mère normale. Je suis une vraie patate !

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-Ma mère a choisi de ne plus réfléchir quand elle

était avec mon père, et ils ont eu une mauvaise surprise

à l'arrivée.

Ethan gloussa et se recula.

-Permets-moi de ne pas être d'accord, dit-il tandis

que sa main dessinait les contour de mon cou.

Je trouve au contraire que c'est une très belle surprise.

C'était bien tourné, et je ne pus m'empêcher de rougir de plaisir.

Une partie de moi même bondissait comme un dieu,je ne voulais pas être un jouet entre ses mains.

-Je crois que se n'est pas une bonne idée, dis-je en tentant de descendre de ses genoux.

Je ne fus pas vraiment étonnée quand il resserra sa prise autour de moi.

-Tu ne dois pas avoir peur de moi, dit-il.

Encore son baratin.

Jouer a la corde de l'orgueil, me mettre au défi de prouver que je n'avais pas peur.

Mais la ficelle était grossière, et je ne comptais pas tomber dans son piège.

-Lâche-moi, dis-je avec calme, malgré le soupçons de panique qui me gagnait.

S'il voulait me forcer à aller plus loin, je n'étais pas en positions de l'arrêter.

J'était déjà prête à me battre, et je fus agréablement surprise lorsque Ethan me fit glisser de ses genoux et mit quelque distance entre nous .

Il n'avait même pas l'air de m'en vouloir.

-C'est mieux comme ça ? me demanda-t-il avec un de ses sourires en coin.

Je doutais fort qu'Ethan ait l'habitude de rebuffades,mais il semblai prendre ça plutôt bien.

Du coup, je me sentis coupable de m'être montrée aussi méfiante.

s'il jouait vraiment avec moi,il n'aurait sûrement pas lâché aussi facilement sa proie.

Page.134

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J'ai naturellement un beau timbre de voix, le résulta de,un héritage génétique top secret bref, de mes gênes elfique. Honnêtement, je n'avais pas besoin de leçons de chant mais, à quelques semaines des vacances d'été, je cherchais surtout un prétexte pour quitter régulièrement la maison sans que ce soit trop prenant.

Dana Hathaway.

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Il ft mine de trembler avec emphase, avant de me gratifer d'un autre de ses sourires contrits.

—Je devrais détester ta mère de t'avoir fait disparaître sans même m'informer de ton existence, ajouta-t-il en soupirant, et son sourire avait disparu. Mais j'ai beau essayer, je ne peux pas lui en vouloir.

Je ne sus quoi répondre, et demeurai bouche close. Je pouvais reprocher à ma mère un certain nombre de choses, mais pas d'avoir voulu m'éloigner d'Avalon. Si j'avais su la vérité depuis le début, je ne serais jamais venue.

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L'analogie me frappa comme une giclée d'eau froide et le brouillard se dissipa subitement.

Il y avait définitivement quelque chose qui clochait dans le tableau.

Je n'avais pas pu passer de la pelote de nerfs à vif que j'étais quelque instants plus tôt à la femme abandonnée et sensuelle que j'étais à présent.

Pas sans aide extérieure, s'entend.

Je repoussai Ethan, et fus soulagée de constater qu'il stoppa ses assauts.

J'avais le souffle court et mon cœur battait toujours la chamade, mais j'étais sûre et certaine qu'Ethan m'avait fait quelque chose.

En plus de m'embrasser, je veux dire.

- Qu'est-ce que tu m'as fait ? M'écriais-je en me redressant.

Il ne tenta même pas de nier.

- Rien de grave, dit-il.. Juste un petit sort pour t'aider à te détendre.

La seconde suivante, j'avais bondi sur mes pieds et dévisageai Ethan les yeux agrandis par l'horreur.

- Tu veux dire un genre de sort de soumission, comme la drogue des violeurs ?

L'humiliation empourpra mon visage, j'avais envie de me rouler en boule dans un coin pour mourir.

Comment pouvais-je être aussi naïve ?

Pourquoi n'avais-je pas écouté Kimber ?

Il fronça les sourcils, comme s'il était sincèrement surpris par ma réaction.

- Non. Rien de ce genre.

Il se leva et fit mine de s'avancer.

Là, pour le coup, je n'ai pas vraiment réfléchi.

Je me suis contentée de réagir à la douleur, la colère et, oui la peur, qui avaient pris possession de mon corps.

Lorsqu'il s'approche de moi, je levai le genou et le frappai là où ça fait très mal.

Il se plia en deux, agrippant à pleines mains ses bijoux de famille.

Sous le choc, j'empoignai la lampe à pétrole et me ruai dans le tunnel en tremblant espérant en dépit de tout que mon sens de l'orientation ne me laisserait pas en rade.

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Vous connaissez ce vieux proverbe chinois disant qu'il faut se méfier de ses rêves parce qu'ils pourraient bien se réaliser ? Je ne l'avais jamais aussi bien compris.

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