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Je regarde avec amitié ce visage, prêt à en découdre. De prime abord, Thomas est tout sauf courageux. Ça rend ses accès de bravoure d'autant plus sublimes.

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Anna a livré tous ses efforts, mais le démon l'emporte. Ses Yeux, sa bouche s'ouvrent dans un cri assourdissant. Ses doigts acérés griffent l'air, le corps possédé se contorsionne comme une bête fauve.

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Anna repose sa proie sur le sol. Le visage et les mains de Mike sont couverts de coupures. Il recule d'un pas. Anna retrousse ses lèvres, à mi-chemin entre le sourire et la grimace. Ma voix m'échappe et me surprend moi même. Je lui demande d'arrêter, ou alors je crie, je ne sais pas. D'un seul geste Anna lui transperce la poitrine de ses deux poings serrés, déchirant la chair et les muscles. Puis elle écarte les bras, comme si elle ouvrait une fenêtre à la volée, et voilà Mike Andover coupé en deux, qui tome sur le sol, agité de convulsions.

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chapitre 1

Cheveux gominés, blouson de cuir élimé, jean roulé à la cheville… Le garçon qui s’apprête à monter dans ma voiture a l’air tout droit sorti d’une scène de Grease. Rien ne manque, de la démarche chaloupée au Zippo qu’il s’amuse à dégainer toutes les trente secondes. Plus caricatural, tu meurs. Ça tombe bien : ce type va mourir ce soir pour la seconde fois.

Les fantômes dans son genre, je les repère au premier coup d’œil. Sans me vanter, je suis passé expert dans la chasse aux revenants et autres créatures surnaturelles. Le secret, c’est de deviner leur mode opératoire. Par exemple, celui-là, son truc c’est de faire du stop. Voilà des années qu’il hante une route sinueuse perdue au fin fond de la Caroline du Nord, bordée par une antique palissade à la peinture écaillée. Je ne m’explique pas comment les gens peuvent bien le laisser monter dans leur voiture. Il doit falloir une sacrée dose d’ennui pour en arriver là. Je suppose qu’ils ne se méfient pas, qu’ils se disent juste que c’est un gosse paumé qui a trop lu Kerouac.

— Je vais bientôt retrouver ma poule, me déclare-t-il, surexcité, comme si la jeune fille en question nous attendait au prochain tournant.

Il assène deux coups de briquet au tableau de bord. Je vérifie discrètement que le bois vernissé est intact. Manquerait plus qu’il m’abîme la voiture, après tout ce que j’ai dû endurer pour pouvoir l’emprunter à M. Dean. À soixante-dix ans, ce vieux colonel à la retraite qui vit à deux pas de chez nous tient une forme olympique. Si je n’avais pas eu à tondre sa pelouse l’été durant, j’aurais pu rester des heures à l’écouter me raconter ses souvenirs du Vietnam. Au lieu de ça, j’ai débroussaillé, biné, sarclé le terrain du vieux grincheux de long en large pour qu’il puisse y planter de nouveaux rosiers, sans qu’il me lâche une seconde des yeux. Je comprends qu’il préfère y regarder à deux fois avant de confier sa précieuse Chevrolet Camaro de 1969 à un jeune homme de dix-sept ans affublé d’un T-shirt des Rolling Stones délavé et des gants de jardinage de sa mère.

S’il savait ce que je comptais en faire, de sa voiture ! En y repensant, je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable. C’est un véritable bijou. Elle ronronne dans les virages, impeccablement entretenue. Je n’en reviens pas qu’il m’ait laissé les clés, même en échange des litres de sueur déversés dans son jardin. Mais je ne me plains pas : c’est grâce à ça que j’ai enfin réussi à ramasser mon auto-stoppeur. Ça valait la peine de bouffer du terreau.

— Elle doit être jolie, ta copine, commenté-je, pas très inspiré.

— Je veux, mon pote !

Pour la centième fois, je me demande qui peut être assez stupide pour ne pas piger tout de suite que ce garçon est mort. Il parle comme dans un film avec James Dean. Et puis il y a l’odeur. Ce fumet de mousse humide qui flotte autour de lui. D’accord, ce n’est pas aussi fort que les relents d’un cadavre en décomposition, mais quand même, ça paraît dingue que les gens ne percutent pas. Ils ont seize kilomètres pour réagir, seize kilomètres avant que le pont ne se profile devant eux, et pourtant ils ne font rien. Après, c’est trop tard. Car à ce fameux pont, l’auto-stoppeur s’empare du volant et les précipite dans la rivière. Pourtant, je suis sûr que ses victimes se doutent de quelque chose en le voyant de près. Ses vêtements, ses intonations, cette odeur d’os pourris, étrangement familière… Mais voilà, ils doivent se raisonner, se dire que c’est ridicule, que maintenant qu’ils l’ont laissé monter, il faut assumer. Ils rationalisent.

Fatale erreur.

Pendant que je me fais ces réflexions, mon passager continue son monologue de sa voix d’outre-tombe. Il me parle de Lisa, la fille qui l’attend. Combien il aime ses beaux cheveux blonds, sa bouche carmin. D’ailleurs, dès qu’il sera rentré, ils vont se marier. Il a travaillé tout l’été en Floride dans la concession auto de son oncle. C’était le moyen le plus rapide d’économiser pour la noce, même si c’était dur de vivre séparés pendant tout ce temps.

— C’est vrai que c’est pénible, la distance, lâché-je avec une pointe de compassion. Elle va être tellement heureuse de te retrouver.

— Je veux ! J’ai tout le pognon qu’il faut maintenant, dit-il en tâtant la poche de son blouson. Je l’épouse et on part vivre sur la côte. J’ai mon copain Robby là-bas. Il nous laissera vivre chez lui jusqu’à ce que je trouve un job dans un garage.

— Sympa.

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Extrait ajouté par Odlag 2015-12-31T10:20:31+01:00

- Quelqu'un m'a tuée. Et toi, tu ne pourras rien me faire.

[...]

- Je ne me vanterais pas trop à ta place, dis-je pour masquer ma stupéfaction. Mon père était dans le même business, et à nous deux on a rayé de la carte plus de fantômes que tu ne pourrais croire.

- Sauf qu'aucun n'était comme moi.

Elle le dit avec une certaine fierté, mêlée d'amertume. Le pire, c'est qu'elle a raison. Anna ne ressemble à rien de ce que j'ai pu voir avant. Sa force est sans limites. Elle est très loin des spécimens piteux que j'ai fréquentés, qui ruminent les circonstances de leur décès avec aigreur. Anna est la mort en personne, hideuse et absurde. Fascinante.

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Extrait ajouté par Anaelmde 2015-10-21T03:14:28+02:00

Elle s’éclaircit la gorge et commence son récit en me restituant le contexte dans ses moindres détails. Qui était là, avec qui et pourquoi. Il y a des gens comme ça qui ne peuvent pas se passer de toutes sortes de précisions inutiles. Moi, je préfère qu’on laisse une part de mystère, et faire travailler mon imagination. Je m’approprie d’autant mieux les situations qu’on laisse un peu d’espace pour la rêverie. C’est souvent plus captivant que de se taper la version intégrale des faits.

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Extrait ajouté par Anaelmde 2015-10-21T02:35:26+02:00

— Salut mec ! Comment tu as su que c’était moi ? me répondit Rudy, hystérique, comme s’il était une gamine de douze ans et moi un des Jonas Brothers.

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Extrait ajouté par Anaelmde 2015-10-21T02:35:17+02:00

Vingt-sept jeunes en un demi-siècle. Ça sentait l’arnaque. Soit Rudy me prenait pour un con, soit un tueur en série avait inventé le meilleur plan pour maquiller ses méfaits. Personne ne tue vingt-sept ados sans que ça se sache. Pas même un fantôme.

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Je n y tient plus ,il faut que je ferme les yeux .Le pire , c est que cette douleur est continue .Aucun repit possible . C est a devenir fou.

Une main froide se pose sur ma joue , remonte le long de mes tempes , remettant mes cheveux en place .Puis les doigts délicats viennent froler mes levres .Quand j ouvre les paupières , mon regard rencontre le sien , tout proche .J e m avance doucement pour embrasser Anna .Cette fois , j ai une bonne raison de fermer les yeux .

Je ne saurais dire combien de temps dure notre baiser .Nous finissons par reprendre notre souffle , nos deux fronts joints .Mes mains sont poses sur ses hanches tandis qu elle me caresse doucement les tempes du bout des doigts .

-Je n aurais jamais cru que sa arriverait un jour .

-Mois non plus , j etais venu pour te tuer .

Un sourrire indechiffrable se dessine sur sa bouche .Si elle pense que rien n a changé elle se trompe .Tout a changé a l instant ou j ai mis les pieds deans ette ville .Mon destin me reliait etroiotement a Thunday Bay , je vois a présent .Je me rappelle le pressentiment etrange que j ai eu en entendant parler d Anna pour la premiere fois : tout avait un sens , seulement je ne soupsonnais pas encore .

page 313

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Extrait ajouté par Lorieg 2015-05-31T22:31:43+02:00

- Anna, je dois savoir ce qui t'est arrivé quand tu es morte.

- Je n'ai aucune envie de me rappeler ce moment, Cas.

- Mais j'ai besoin de te comprendre, de savoir d'où te vient ton pouvoir.

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