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De plus, il n’est pas nécessaire de croire aux histoires pour les aimer. J’aime toutes les histoires. J’aime l’idée de progression, de début, de milieu et de fin. J’aime la lente accumulation d’éléments de compréhension, les paysages brumeux de l’imaginaire, les promenades labyrinthiques, les pentes boisées, les étangs réfléchissants, les revirements tragiques et les quiproquos comiques. La seule littérature que je hais de toute mon âme est la littérature consacrée aux rats, souris comprises. Je méprise ce brave vieux Ratty dans Du vent dans les saules. Je pisse à la raie de Mickey Mouse et de Stuart Little. Si affables, si mignons avec leurs petites pattes, ils me restent en travers de la gorge comme de grosses arêtes de poisson.

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Dans ce monde, il existe deux types d’animaux : ceux qui ont le don de la parole et ceux qui en sont dépourvus. À leur tour, les animaux qui possèdent ce don se divisent en deux catégories : ceux qui parlent et ceux qui écoutent. La plupart de ces derniers sont des chiens. Toutefois, les membres de la race canine étant terriblement bêtes, ils portent leur aphasie avec une sorte de joie servile qu’ils expriment en remuant la queue. Ce n’était pas mon cas – je ne supportais pas l’idée de passer ma vie dans le silence.

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J’étais dévasté. La Mort-aux-rats ou l’Amour trahi. Tout ce que j’avais cru stable tombait en quenouille, mais, dans un même temps, je me sentais renaître. Comme on dit, j’étais prêt à tourner la page. Norman portait sur les tempes la marque de Caïn. Entre l’imminente destruction de Pembroke Books et le caractère meurtrier de son gérant, il était temps de songer à un plan d’action

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J’ai dormi très longtemps. À mon réveil, je n’étais pas au paradis, à moins que le paradis ne soit un espace poussiéreux coincé entre deux solives. Je me sentais encore très faible, mais mes gencives ne saignaient plus. J’avais une faim de loup et, si j’avais pu, j’aurais bu la mer et tous ses poissons. La lumière qui parvenait d’en dessous et qui étendait ses rayons par-delà les bords de la Montgolfière était chargée de particules en suspension.

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Et c’est vraiment ce qu’ils voient. Dans ce cas, on a vraiment affaire à des malades. En ce qui me concerne, le problème n’a jamais été mon reflet – je n’y ai jamais vu que ce bon vieux rat au menton fuyant – mais plutôt l’image que je me fais de moi-même, celle qui apparaît quand, allongé, je regarde mes doigts de pieds et me raconte toutes sortes d’histoires merveilleuses, ces moments où je me lance dans ce que j’appelle des rêveries et où j’organise des éléments insensés de la vie en leur donnant un début, un milieu et une fin. Il y a tout, dans mes rêves – enfin, tout sauf le monstre dans le miroir. Quand j’imagine une phrase du style : “La musique s’évanouit et tous les regards se braquèrent sur Firmin qui se tenait à l’entrée de la salle de bal, l’air distant, mais déterminé”, je ne me représente pas un rat décharné et rétro-prognathe.

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Une fois la décision officialisée, il ne s’est presque pas passé un jour sans qu’un immeuble ne brûle, les propriétaires faisant leur maximum pour réduire leurs pertes. Les sirènes hurlaient dans la nuit, et la fumée était quelquefois si épaisse qu’il était difficile de respirer dans les rues. De mon côté, je poursuivais la rédaction de mon Ode à la nuit. Je me la représentais comme “sa célèbre Ode à la nuit”. Le glas avait beau avoir sonné pour la librairie, cela ne freinait pas les acquisitions de livres de Norman. J’imagine que, comme les requins, il craignait de se noyer s’il s’arrêtait

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Lorsque je regardais les étoiles durant mes nuits de solitude, cela m’aidait beaucoup de ne plus les envisager comme des flocons de glace brûlant dans le Grand Vide mais comme les lumières aux fenêtres de mon véritable foyer d’origine. Cependant, et je le regrette, le statut d’extraterrestre ne génère ni richesse ni célébrité ; il n’augmente pas non plus vos chances de passer une journée sans qu’un nouveau malheur ne vous tombe sur le coin de la tête. De toute façon, je n’ai jamais vraiment cru à cette histoire

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Elles décidèrent donc d’envoyer sur Terre une mission exploratoire constituée d’une douzaine d’Axions préalablement mués en spécimens de la race dominante. De plus, pour que ces explorateurs puissent apprendre les coutumes et la langue des Terriens avant d’entrer en contact, ils furent envoyés sous forme de bébés, des orphelins extraterrestres, afin que, sur place, des mères les élèvent sans se douter de rien. D’où le titre, Le Nid. Adultes, ils maîtriseraient leur environnement, auraient noué des amitiés, constitué un réseau de connaissances – auraient même une famille – et seraient en mesure de servir de médiateurs entre les Terriens et les Axions

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La couverture représentait New York en flammes sur un fond jaune canari avec des volutes de fumée qui dessinaient au-dessus de la ville la silhouette d’un rat encore plus gros que l’Empire State Building, doté d’yeux rouges et d’incisives d’où gouttait du sang. Le titre était tracé à grands traits rouges au sommet de la page : Le Nid. Et en bas, le nom E. J. Magoon écrit en minuscules, ce qui m’a frappé. Après avoir lu le roman, j’ai réalisé qu’en 1950 les éditeurs d’Astral Press montraient un goût prononcé pour l’hyperbole – la fin du texte offrait bien la description de nombreuses villes en feu, mais de rat géant, point

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Le Chemin de l’homme : d’après la doctrine hassidique de Buber, Poussière d’étoiles d’Asimov, Les Fabricants d’armes de Van Vogt, Histoire et eschatologie de Bultmann, et Citoyen de la galaxie de Heinlein. Il avait emporté certains de mes livres de chevet. Lors d’une autre visite, il est reparti avec tous les ouvrages que l’on possédait sur les insectes. C’est à cette occasion que Norman lui a demandé sur quoi il travaillait pendant qu’il emballait le tout. J’ai bien failli tomber de la Montgolfière en entendant sa réponse

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