Extraits

“on y est peut-être”

La devise des tryst six.

Un rappel que le temps est ce qu’on a le plus précieux et que personne ne peut s’en procurer davantage. Nous pouvons essayer, mais le temps passe et il ne s’arrête jamais. Il ne ralentit jamais.

J’ai envie d’être entourée des gens que j’aime, de passer de belles journées et d’avoir une véritable équipe de football à la maison. Je veux aider les gens à se créer de beaux souvenirs et veiller à ce que nous souriions dix fois plus que nous ne pleurons.

Je me fiche de l’avenir, et ça a toujours été le cas. J’ai seulement toujours voulu être bonne avec les gens.

Nos poitrines bougent à l'unisson alors qu'il fouille dans sa poche. Je baisse les yeux et le vois glisser un billet de vingt dollars dans l'élastique de ma culotte. Mon estomac se noue.

- "Tu es une gentille fille", dit-il.

Puis il dépose un baiser sur mon front et retourne dans la cuisine en fermant la porte derrière lui, me laissant seule avec mon jean aux genoux, sans me lancer un dernier regard ni prononcer mon prénom.

Je serre les dents pour empêcher mon menton de trembler.

« 𝙊𝙣 𝙮 𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙚𝙪𝙩-ê𝙩𝙧𝙚. » 𝙇𝙖 𝙙𝙚𝙫𝙞𝙨𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙏𝙧𝙮𝙨𝙩 𝙎𝙞𝙭.𝙐𝙣 𝙧𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚 𝙩𝙚𝙢𝙥𝙨 𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙚 𝙦𝙪'𝙤𝙣 𝙖 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙥𝙧é𝙘𝙞𝙚𝙪𝙭 𝙚𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙨'𝙚𝙣 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙪𝙧𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙫𝙖𝙣𝙩𝙖𝙜𝙚.𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙚𝙨𝙨𝙖𝙮𝙚𝙧, 𝙢𝙖𝙞𝙨 𝙡𝙚 𝙩𝙚𝙢𝙥𝙨 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙚 𝙚𝙩 𝙞𝙡 𝙣𝙚 𝙨'𝙖𝙧𝙧ê𝙩𝙚 𝙟𝙖𝙢𝙖𝙞𝙨. 𝙄𝙡 𝙣𝙚 𝙧𝙖𝙡𝙚𝙣𝙩𝙞𝙩 𝙟𝙖𝙢𝙖𝙞𝙨.

« Quand j’étais plus jeune, je voulais faire certaines choses de ma vie, leur dis-je, mais maintenant, je ne sais plus ce que je veux, à part simplement être amoureuse de quelqu’un et apporter de l’amour à notre famille. J’ai envie d’être entourée des gens que j’aime, de passer de belles journées et d’avoir une véritable équipe de football à la maison. Je veux aider les gens à se créer de beaux souvenirs et veiller à ce que nous souriions dix fois plus que nous ne pleurons.

Je me fiche de l’avenir, et ça a toujours été le cas. J’ai seulement toujours voulu être bonne avec les gens. »

« J’ai adoré ta façon de décrire notre maison à ton frère et ta sœur, dit-il avec un peu d’éclat dans le regard. Je me suis senti à nouveau fier. Peut-être que l’herbe a toujours l’air plus verte ailleurs, ou peut-être… peut-être qu’il fallait simplement qu’on me rappelle comment apprécier la beauté des choses, même les petites.

Il me regarde.

— Tu rends les choses jolies, Krisjen. »

— Touche-la, le supplié-je.

Putain, s'il te plaît, touche-la ! Sois un homme au lieu de te prendre pour une machine ou juste un meuble.

Du rose. Elle me rappelle la couleur des flamants roses. Tout comme elle me rappelle les pistolets à eau, les cabanes dans les arbres et l’herbe fraîchement tondue. Je sens l’odeur de la crème solaire, et tout cela me rappelle mon enfance. Avec elle , j’ai l’impression que nous sommes toujours en été.

Dans la vie, tout est question de pouvoir, et on ne m’a jamais dit que j’en étais dépourvue. J’ai seulement appris que j’aurais davantage de succès auprès des hommes si je me gardais de le dévoiler.

- Il y a une étincelle entre vous? Me demande-t-elle

Je ris presque. Une étincelle...

- Elle est étincelante, immense, chaude et logés dans ma poitrine, chaque fais que je suis seul avec lui, lui des-je alors que ma voix vacille.